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    La maison»Jeux Vidéo»Notre classement des épisodes d’Assassin’s Creed : du pire au meilleur
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    Notre classement des épisodes d’Assassin’s Creed : du pire au meilleur

    Nadine SonyPar Nadine Sony26 mai 2025Aucun commentaire16 Minutes de Lecture

    Assassin’s Creed, franchise phare d’Ubisoft, a redéfini le genre du jeu d’action-aventure depuis son apparition en 2007. À travers plus de quatorze épisodes principaux, la saga nous a fait voyager de la Troisième Croisade jusqu’au Japon féodal, en passant par la Renaissance italienne et l’Égypte ptolémaïque. Avec plus de 200 millions d’exemplaires vendus, cette série a su se réinventer constamment, parfois avec brio, parfois avec moins de succès. À l’heure où Assassin’s Creed Shadows s’apprête à nous plonger dans le Japon féodal, il est temps de revisiter cette odyssée vidéoludique et d’établir le classement définitif des opus, du moins convaincant au chef-d’œuvre absolu.

    Table des matières

    • 1 Les déceptions de la franchise Assassin’s Creed : quand l’Animus bugge
    • 2 Les titres médians : entre traditions et innovations timides
      • 2.1 L’évolution technique à travers les épisodes intermédiaires
    • 3 La révolution RPG : quand Assassin’s Creed change de formule
      • 3.1 L’impact des DLC sur l’expérience RPG d’Assassin’s Creed
    • 4 Les jeux fondateurs : aux origines de la légende
      • 4.1 L’héritage culturel des premiers Assassin’s Creed
    • 5 L’apogée de la franchise : les jeux qui ont défini une génération

    Les déceptions de la franchise Assassin’s Creed : quand l’Animus bugge

    Au fil des années, la saga Assassin’s Creed a connu quelques passages à vide qui ont testé la fidélité de ses fans. En bas de notre classement se trouve Assassin’s Creed Chronicles, une série de spin-offs en 2.5D qui, malgré des directions artistiques intéressantes (Chine, Inde et Russie), n’a jamais vraiment convaincu. Le gameplay simpliste et l’absence de profondeur narrative ont transformé ces titres en simples curiosités plutôt qu’en véritables expériences Assassin’s Creed.

    Un cran au-dessus, on retrouve Assassin’s Creed Unity (2014), qui incarne parfaitement l’ambition excessive mal maîtrisée. Ce jeu situé pendant la Révolution française promettait de révolutionner la franchise avec un Paris somptueux et une foule impressionnante de PNJ. Malheureusement, les problèmes techniques à sa sortie étaient si nombreux que le jeu est devenu tristement célèbre pour ses bugs grotesques, comme les visages disparus des personnages. Le protagoniste Arno Dorian, bien que doté d’une histoire d’amour potentiellement intéressante avec Élise de la Serre, n’a jamais réussi à captiver les joueurs comme l’avaient fait Ezio ou Edward avant lui.

    Le système de combat remanié se voulait plus technique, mais souffrait d’une inertie frustrante, tandis que les missions coopératives, grande nouveauté de cet opus, étaient souvent mal équilibrées. Malgré les nombreux correctifs déployés par Ubisoft dans les mois suivant sa sortie, Unity restera comme l’un des plus grands ratés commerciaux de la série, même si certains fans lui reconnaissent aujourd’hui des qualités, notamment sa reconstitution historique exceptionnelle de Paris.

    Non loin derrière, Assassin’s Creed Syndicate (2015) a tenté de corriger les erreurs de son prédécesseur en proposant un Londres victorien vibrant et l’alternance entre deux protagonistes, les jumeaux Frye. Si le jeu était techniquement plus stable que Unity, il souffrait d’un manque d’audace flagrant et d’un gameplay recyclé qui commençait sérieusement à montrer des signes d’usure. Le grappin, censé révolutionner les déplacements, a fini par rendre le parkour – pourtant signature de la série – presque obsolète.

    L’échec commercial relatif de ces deux épisodes a d’ailleurs poussé Ubisoft à prendre une année sabbatique en 2016, une première pour la franchise qui sortait annuellement depuis Assassin’s Creed II. Cette pause forcée a permis à l’éditeur de repenser entièrement sa formule, menant à la renaissance de la série avec Origins en 2017.

    • Problèmes techniques majeurs pour Unity à sa sortie
    • Personnages principaux moins charismatiques que leurs prédécesseurs
    • Mécaniques de jeu répétitives pour Syndicate
    • Rythme narratif souvent inconstant
    • Mondes ouverts parfois vides et missions annexes redondantes
    Jeu Année Cadre historique Principales faiblesses
    AC Chronicles 2015-2016 Chine, Inde, Russie Gameplay limité, narration superficielle
    AC Unity 2014 Révolution française Bugs massifs, combat imprécis
    AC Syndicate 2015 Londres victorienne Manque d’innovation, quêtes répétitives
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    Les titres médians : entre traditions et innovations timides

    Dans la catégorie des jeux Assassin’s Creed correctement exécutés mais sans génie particulier, on retrouve plusieurs titres qui ont marqué l’évolution de la série sans pour autant atteindre l’excellence. Assassin’s Creed III (2012) illustre parfaitement cette catégorie intermédiaire. Après trois jeux consacrés à Ezio Auditore, Ubisoft a pris le risque de nous plonger dans l’Amérique révolutionnaire avec un nouveau protagoniste, Connor Kenway. Si l’environnement forestier était impressionnant pour l’époque et la chasse un ajout bienvenu, le personnage principal manquait cruellement de charisme et le rythme narratif souffrait d’une introduction interminable.

    Les promesses d’un gameplay renouvelé se sont heurtées à une exécution imparfaite : les batailles navales, bien que novatrices, n’étaient qu’un aperçu de ce que proposera plus tard Black Flag. Les combats terrestres, quant à eux, semblaient trop automatisés et manquaient de défi. Comme l’explique un article de Geekorama sur les meilleurs personnages de la saga, Connor fait rarement l’unanimité malgré la complexité de son histoire personnelle.

    Dans cette même catégorie, Assassin’s Creed Rogue (2014) a tenté l’expérience intéressante de nous faire incarner un Assassin devenu Templier. Shay Patrick Cormac offrait une perspective rafraîchissante sur le conflit éternel au cœur de la série. Malheureusement, sorti le même jour qu’Unity mais uniquement sur les consoles de génération précédente, ce titre a été largement éclipsé. Son gameplay, fortement inspiré de Black Flag, manquait d’innovations majeures malgré l’introduction de la chasse aux Assassins.

    Assassin’s Creed Mirage (2023), dernier-né de la série avant Shadows, s’est présenté comme un retour aux sources après la trilogie RPG. Plus court, plus concentré sur l’infiltration et l’assassinat, ce jeu mettant en scène Basim à Bagdad a été accueilli avec soulagement par les puristes. Néanmoins, son monde ouvert relativement limité et sa durée de vie modeste l’empêchent d’atteindre les sommets de la saga, malgré une direction artistique somptueuse et un protagoniste intrigant. Comme le soulignent certains fans dans les discussions autour de ce classement des meilleurs jeux vidéo, Mirage constitue une parenthèse agréable mais sans révolution majeure.

    • Protagonistes aux personnalités mitigées (Connor, Shay)
    • Innovations gameplay intéressantes mais pas toujours abouties
    • Mondes ouverts de qualité variable
    • Narration parfois déséquilibrée entre histoire moderne et historique
    • Positionnement commercial compliqué (Rogue sorti simultanément avec Unity)
    • Durée de vie parfois critiquée (trop longue pour AC III, trop courte pour Mirage)
    Jeu Protagoniste Innovation marquante Points forts Points faibles
    AC III Connor Kenway Chasse et combats navals Cadre historique américain inédit Introduction trop longue, personnage stoïque
    AC Rogue Shay Cormac Perspective Templière Continuité narrative avec Black Flag et III Trop similaire à Black Flag, courte durée de vie
    AC Mirage Basim Ibn Ishaq Retour aux bases d’infiltration Bagdad magnifiquement recréée Monde ouvert limité, peu d’innovations

    L’évolution technique à travers les épisodes intermédiaires

    Ces jeux de milieu de tableau ont néanmoins contribué significativement à l’évolution technique de la série. Assassin’s Creed III a introduit un nouveau moteur, l’AnvilNext, qui a permis des avancées considérables dans la modélisation des environnements naturels. Les forêts de la Frontière américaine représentaient un défi technique que l’équipe a relevé avec brio, offrant pour la première fois un terrain de jeu vertical en dehors des zones urbaines. La neige déformable et les conditions météorologiques dynamiques constituaient également des premières pour la série.

    De son côté, Assassin’s Creed Rogue a perfectionné les mécaniques navales en y ajoutant des défis environnementaux comme les icebergs et les tempêtes de neige. Le jeu a également introduit de nouveaux types d’armes et d’équipements, comme le fusil à air comprimé et le masque à gaz, élargissant l’arsenal du joueur. Cette évolution technique s’inscrivait parfaitement dans la lignée d’autres franchises d’Ubisoft comme Far Cry ou Watch Dogs, qui partageaient certaines innovations entre elles.

    Quant à Mirage, malgré son statut d’épisode intermédiaire, il a apporté des raffinements notables aux systèmes d’infiltration et de détection des ennemis. Le système de notoriété, inspiré des premiers opus mais modernisé, offrait une expérience plus cohérente et stratégique. Les animations d’assassinat, plus fluides et variées que jamais, rappelaient l’héritage de Prince of Persia, série dont Assassin’s Creed est spirituellement issu.

    Ces avancées techniques, bien que parfois inégales, ont servi de laboratoires d’expérimentation pour les futurs épisodes majeurs de la série. Elles illustrent la volonté constante d’Ubisoft d’améliorer son moteur de jeu et ses mécaniques, même lorsque l’inspiration créative semblait marquer le pas. Comme le mentionne cette étude sur la difficulté des jeux vidéo, la courbe d’apprentissage de ces titres a également évolué pour devenir plus accessible sans sacrifier la profondeur.

    La révolution RPG : quand Assassin’s Creed change de formule

    Face à l’essoufflement de sa formule traditionnelle, Ubisoft a pris la décision audacieuse de réinventer Assassin’s Creed en s’orientant vers le RPG à monde ouvert. Cette transformation a débuté avec Assassin’s Creed Origins (2017), qui nous a plongés dans l’Égypte ptolémaïque aux côtés de Bayek de Siwa. Après une année sabbatique – une première pour la franchise – ce redémarrage a surpris par son ambition et sa volonté de rupture. Le système de combat a été entièrement repensé, abandonnant les contre-attaques au profit d’affrontements plus dynamiques basés sur l’esquive et la gestion de la stamina, rappelant davantage The Division ou les Souls-like que les anciens AC.

    L’introduction d’un système de progression avec niveaux, compétences et équipement varié a divisé les fans. Certains ont célébré cette évolution comme un souffle d’air frais, tandis que d’autres y ont vu une dilution de l’identité de la série. Ce qui fait l’unanimité, en revanche, c’est la qualité exceptionnelle de la reconstitution historique de l’Égypte ancienne et le charisme de Bayek, considéré comme l’un des protagonistes les plus attachants depuis Ezio. Le mode découverte, permettant d’explorer librement ce monde sans contraintes de gameplay, a même été adopté par des enseignants comme outil pédagogique.

    Assassin’s Creed Odyssey (2018) a poussé encore plus loin cette orientation RPG en introduisant des choix de dialogues influençant l’histoire et la possibilité de choisir entre deux protagonistes, Alexios ou Kassandra. La Grèce antique, avec ses îles idylliques et ses cités-états, offrait un terrain de jeu immense et varié. Les combats navals, absents d’Origins, faisaient leur grand retour dans une version adaptée à l’époque. Le système de mercenaires et de conquêtes territoriales ajoutait une couche stratégique bienvenue, tandis que les éléments fantastiques – comme les combats contre des créatures mythologiques – ont fait grincer quelques dents chez les puristes.

    Complétant cette trilogie RPG, Assassin’s Creed Valhalla (2020) nous a transportés dans l’Angleterre du IXe siècle, aux côtés d’Eivor et de son clan viking. Tentant de concilier les attentes des fans de la première heure et des amateurs de la nouvelle formule, ce titre a réintroduit des éléments d’infiltration plus prononcés tout en conservant la structure RPG. L’ajout d’un système de colonie à développer et de raids à mener enrichissait encore la formule. La mythologie nordique était présente mais intégrée plus subtilement que dans Odyssey, via des séquences oniriques. Si la taille démesurée du jeu et certaines quêtes annexes répétitives ont été critiquées, l’intrigue principale explorant la dualité entre la culture viking et le monde moderne des Assassins a été saluée pour sa profondeur.

    • Changement radical du système de combat (hitbox vs contre-attaques)
    • Introduction d’éléments RPG (niveaux, compétences, équipement avec statistiques)
    • Mondes ouverts beaucoup plus vastes que les précédents opus
    • Personnages principaux plus développés avec des arcs narratifs complexes
    • Intégration d’éléments mythologiques (combats contre des créatures légendaires)
    • Mécaniques de jeu additionnelles (gestion de colonie, conquêtes territoriales)
    Jeu Cadre historique Innovation majeure Taille du monde Durée de vie principale
    AC Origins Égypte ptolémaïque Nouveau système de combat 80 km² ~30 heures
    AC Odyssey Grèce antique Choix narratifs 130 km² ~40 heures
    AC Valhalla Angleterre saxonne Système de colonie 140 km² ~60 heures

    L’impact des DLC sur l’expérience RPG d’Assassin’s Creed

    Les trois opus RPG de la saga ont bénéficié d’un suivi post-lancement sans précédent, transformant l’expérience initiale en véritables plateformes de contenu. Origins a proposé deux extensions majeures : « The Hidden Ones », qui poursuivait l’histoire de la fondation de la Confrérie, et « The Curse of the Pharaohs », qui explorait la mythologie égyptienne à travers des royaumes surnaturels. Ces DLC ont permis d’explorer des facettes inédites de l’univers tout en offrant des défis adaptés aux joueurs ayant terminé l’aventure principale.

    Odyssey a poussé le concept encore plus loin avec trois arcs narratifs majeurs en DLC. « Legacy of the First Blade » connectait l’histoire de Kassandra/Alexios aux origines de la lame secrète, tandis que « The Fate of Atlantis » proposait une plongée ambitieuse dans trois mondes mythologiques distincts (Élysée, Hadès et Atlantide). S’y ajoutaient des mises à jour gratuites régulières, incluant des quêtes inspirées par la mythologie grecque comme le combat contre Méduse ou le Minotaure. Cette approche du jeu-service rappelait celle d’autres titres d’Ubisoft comme Rainbow Six Siege ou For Honor.

    Avec Valhalla, Ubisoft a expérimenté un modèle encore plus ambitieux en proposant non pas deux mais trois extensions majeures, étendant l’aventure sur près de deux ans. « Wrath of the Druids » explorait l’Irlande médiévale, « The Siege of Paris » reconstituait un événement historique majeur, tandis que « Dawn of Ragnarök » offrait une aventure dans le royaume mythologique de Svartalfheim. La conclusion narrative est venue avec l’épilogue gratuit « The Last Chapter », bouclant l’histoire d’Eivor de manière satisfaisante.

    Cette stratégie de contenu a considérablement modifié la perception des jeux Assassin’s Creed, qui sont passés du statut de produits finis à celui d’expériences évolutives. Comme le note cet article sur le classement des jeux Final Fantasy, cette approche du jeu-service est devenue courante chez les grandes franchises, transformant l’industrie. Pour certains joueurs, ces extensions enrichissent considérablement l’univers, tandis que d’autres critiquent le modèle économique qui en découle.

    Les jeux fondateurs : aux origines de la légende

    Tout a commencé en 2007 avec le premier Assassin’s Creed, une création audacieuse d’Ubisoft Montréal dirigée par Patrice Désilets. Situé pendant la Troisième Croisade, ce jeu nous faisait incarner Altaïr Ibn-La’Ahad, un assassin en disgrâce cherchant à retrouver son honneur. L’idée de mélanger science-fiction moderne (avec Desmond Miles et l’Animus) et récit historique était révolutionnaire. Malgré un gameplay parfois répétitif et une structure de missions formulaire (enquêtes, assassinats, fuite), ce premier opus a posé les bases d’une mythologie riche qui allait captiver les joueurs pendant des années.

    Le système de parkour fluide, permettant d’escalader pratiquement n’importe quelle surface dans les villes médiévales de Damas, Jérusalem et Acre, était une prouesse technique pour l’époque. Les foules denses et réactives créaient une immersion sans précédent. Comme le mentionne cet article sur les armes d’Elden Ring, l’équilibre entre furtivité et combat ouvert établi par ce premier Assassin’s Creed a inspiré de nombreux jeux d’action-aventure par la suite.

    Le véritable âge d’or de la franchise a débuté avec Assassin’s Creed II (2009), qui a corrigé presque tous les défauts du premier opus. En nous présentant Ezio Auditore da Firenze, jeune noble florentin devenu assassin par vengeance, Ubisoft a créé l’un des personnages les plus emblématiques du jeu vidéo. La Renaissance italienne, avec ses magnifiques cités comme Florence, Venise et plus tard Rome, offrait un cadre somptueux. Les mécaniques de jeu ont été considérablement enrichies : économie, rénovation de villa, recrutement d’alliés, armes variées et missions secondaires diversifiées.

    La trilogie d’Ezio s’est poursuivie avec Assassin’s Creed: Brotherhood (2010) et Revelations (2011), qui ont affiné la formule tout en développant le personnage principal jusqu’à sa vieillesse – une rareté dans le jeu vidéo. Brotherhood a introduit le système de recrutement d’assassins et les missions de guilde, tandis que Revelations a conclu élégamment les histoires d’Ezio et d’Altaïr tout en nous emmenant à Constantinople. Ces trois jeux forment une saga cohérente qui reste, pour beaucoup, le sommet artistique de la série.

    • Introduction du concept d’Animus et du conflit Assassins-Templiers
    • Système de parkour révolutionnaire pour l’époque
    • Reconstitutions historiques détaillées et documentées
    • Evolution narrative sur plusieurs jeux (trilogy d’Ezio)
    • Mécaniques de jeu constamment enrichies d’un opus à l’autre
    • Premier mode multijoueur compétitif avec Brotherhood
    Jeu Protagoniste Cadre historique Innovation majeure Impact sur la série
    Assassin’s Creed (2007) Altaïr Ibn-La’Ahad Troisième Croisade Système de parkour, concept d’Animus Fondation de la mythologie de la série
    Assassin’s Creed II (2009) Ezio Auditore Renaissance italienne Économie, notoriété, variété de missions Définition du standard de qualité de la série
    AC Brotherhood (2010) Ezio Auditore Rome Renaissance Recrutement d’assassins, mode multijoueur Expansion des mécaniques de jeu
    AC Revelations (2011) Ezio Auditore et Altaïr Constantinople Bombes artisanales, tour de défense Conclusion narrative de deux protagonistes majeurs

    L’héritage culturel des premiers Assassin’s Creed

    Au-delà de leur impact vidéoludique, les premiers jeux Assassin’s Creed ont profondément marqué la culture populaire. La silhouette encapuchonnée d’Ezio, sa lame secrète et son célèbre saut de la foi sont devenus des icônes instantanément reconnaissables, au même titre que Mario ou Lara Croft. L’esthétique de la série a influencé la mode, avec des collections de vêtements inspirées par le style distinctif des Assassins. Plusieurs marques de haute couture ont même collaboré avec Ubisoft pour des collections capsules, phénomène rare pour une franchise de jeux vidéo.

    L’impact s’est également fait sentir au cinéma et à la télévision. Le film Assassin’s Creed (2016) avec Michael Fassbender, bien que modestement reçu par la critique, témoigne de l’ambition transmédiatique de la franchise. Des séries comme ces productions populaires sur Netflix ont parfois emprunté des éléments visuels ou narratifs à la saga d’Ubisoft, notamment dans leurs séquences historiques. La musique de Jesper Kyd pour les premiers opus est par ailleurs régulièrement citée parmi les meilleures bandes originales de jeux vidéo.

    Sur le plan éducatif, l’attention portée aux détails historiques a fait des premiers Assassin’s Creed des outils pédagogiques informels. Des enseignants ont utilisé des séquences de jeu pour illustrer la vie quotidienne dans l’Italie de la Renaissance ou les tensions politiques durant les Croisades. Cette dimension éducative, renforcée plus tard par le mode Découverte, a contribué à légitimer le jeu vidéo comme médium culturel à part entière.

    Les premiers Assassin’s Creed ont également établi un standard élevé pour la narration interactive. En entremêlant habilement histoire, science-fiction et théories du complot, la série a créé un univers cohérent où fiction et réalité se confondent. Cette approche narrative sophistiquée a inspiré de nombreux développeurs, comme en témoignent des jeux aussi divers que The Division (autre franchise d’Ubisoft) ou des titres d’autres éditeurs comme Ghost of Tsushima de Sucker Punch.

    L’apogée de la franchise : les jeux qui ont défini une génération

    Parmi tous les opus d’Assassin’s Creed, certains se distinguent comme de véritables chefs-d’œuvre qui ont défini non seulement la franchise mais aussi influencé l’ensemble de l’industrie. Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013) représente sans doute le sommet créatif de la série. En nous plaçant dans la peau d’Edward Kenway, pirate opportuniste devenu Assassin malgré lui, Ubisoft a réinventé sa formule en l’intégrant parfaitement à l’âge d’or de la piraterie dans les Caraïbes. Les combats navals, introduits timidement dans AC III, sont devenus le cœur de l’expérience avec un système de navigation et de batailles maritimes extraordinairement satisfaisant.

    La liberté de naviguer sur un océan ouvert, de découvrir des îles cachées, de chasser des navires marchands ou d’affronter des forteresses créait un sentiment d’aventure inégalé. Les personnages historiques comme Barbe Noire ou Mary Read étaient brillamment intégrés à l’intrigue, tandis que les chansons de marins entonnées par l’équipage durant les traversées ajoutaient une couche d’imm

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