La saga Assassin’s Creed s’est imposée comme l’une des franchises les plus emblématiques du jeu vidéo, nous faisant voyager à travers les époques et les civilisations depuis 2007. Au cœur de cette épopée temporelle se trouvent des protagonistes mémorables qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo par leur profondeur, leur évolution personnelle et leurs compétences uniques. Des ruelles de Jérusalem pendant les Croisades aux mers tumultueuses de l’âge d’or de la piraterie, ces assassins nous ont fait vivre des aventures inoubliables. Leur diversité reflète la richesse narrative de la série, proposant des personnages aux motivations complexes et aux parcours souvent tragiques. Plongeons dans ce classement des dix meilleurs personnages qui ont défini l’essence même d’Assassin’s Creed.
Table des matières
- 1 Ezio Auditore: le visage emblématique de la franchise
- 2 Edward Kenway: le pirate qui a redéfini la franchise
- 3 Bayek de Siwa: fondateur oublié de la confrérie
- 4 Kassandra: l’immortelle misthios du monde grec
- 5 Altaïr Ibn-La’Ahad: le commencement d’une légende
- 6 Connor Kenway: le révolutionnaire tourmenté
Ezio Auditore: le visage emblématique de la franchise
Impossible d’évoquer les personnages marquants d’Assassin’s Creed sans commencer par Ezio Auditore da Firenze, le seul protagoniste à avoir eu droit à une trilogie complète à lui seul. Ce noble florentin du XVe siècle incarne parfaitement l’évolution que peut connaître un personnage au fil d’une saga. Introduit dans Assassin’s Creed II, Ezio commence son parcours comme un jeune homme insouciant avant de voir sa famille être exécutée injustement, le poussant à rejoindre la Confrérie des Assassins pour se venger.
La force d’Ezio réside dans sa transformation progressive. D’un jeune homme avide de vengeance, il devient un Mentor sage et respecté. Sa quête personnelle se transforme peu à peu en une mission plus grande que lui, défendant la liberté contre l’oppression des Templiers. Roger Craig Smith, l’acteur qui lui prête sa voix, a su parfaitement capturer cette évolution, passant des intonations arrogantes de sa jeunesse à la sagesse mesurée de ses dernières années.
L’impact culturel d’Ezio est indéniable. Son costume blanc à capuche, ses lames secrètes et son célèbre “Requiescat in pace” prononcé après chaque assassinat sont devenus des références incontournables de la culture gaming. Sa popularité a même dépassé le cadre du jeu vidéo pour s’étendre à d’autres médias comme le court-métrage Assassin’s Creed: Embers qui conclut son histoire de manière poignante.
Un parcours de vie complet à travers trois jeux
La trilogie d’Ezio propose une expérience narrative unique dans le monde du jeu vidéo : suivre un personnage de sa jeunesse à sa vieillesse. Dans Assassin’s Creed II, nous découvrons un Ezio jeune et fougueux, dans Brotherhood, il devient un leader charismatique à Rome, et dans Revelations, c’est un homme âgé en quête de réponses à Constantinople. Cette progression narrative permet aux joueurs de développer un attachement émotionnel rarement égalé dans d’autres franchises vidéoludiques.
Les relations qu’entretient Ezio avec son entourage contribuent également à la richesse de son personnage. Sa relation avec sa sœur Claudia, son oncle Mario, Leonardo da Vinci ou encore Sofia Sartor dans ses dernières années apporte une dimension humaine qui transcende le simple cadre de l’aventure historique. Ces interactions donnent au personnage une profondeur émotionnelle qui explique en grande partie pourquoi il reste si apprécié des fans.
Voici quelques moments clés qui ont défini le parcours d’Ezio à travers la trilogie :
- L’exécution de sa famille et sa fuite de Florence
- Sa rencontre avec Leonardo da Vinci qui devient son allié précieux
- Son affrontement final avec Rodrigo Borgia (le Pape Alexandre VI)
- La construction de la Confrérie à Rome
- Sa quête des secrets d’Altaïr à Masyaf
- Sa découverte du message d’une civilisation antérieure
- Ses derniers jours à Florence avec sa famille dans Embers
Jeu | Période | Âge d’Ezio | Évolution principale |
---|---|---|---|
Assassin’s Creed II | 1476-1499 | 17-40 ans | De noble insouciant à Assassin confirmé |
Brotherhood | 1500-1507 | 40-48 ans | De vengeur solitaire à leader charismatique |
Revelations | 1511-1512 | 52-53 ans | De Mentor à sage en quête de vérité |

Edward Kenway: le pirate qui a redéfini la franchise
Edward Kenway, protagoniste d’Assassin’s Creed IV: Black Flag, représente un tournant majeur dans la franchise. Ce pirate gallois du XVIIIe siècle a conquis le cœur des joueurs grâce à son charisme naturel et son parcours atypique. Contrairement à la plupart des autres assassins, Edward ne rejoint pas la Confrérie par idéalisme ou vengeance, mais plutôt par opportunisme, ce qui offre une perspective rafraîchissante sur l’univers d’Assassin’s Creed.
L’attrait d’Edward réside dans sa complexité morale. Il navigue constamment entre son désir d’enrichissement personnel et une conscience naissante des enjeux plus grands qui l’entourent. Matt Ryan livre une performance vocale remarquable, capturant parfaitement l’arrogance, la vulnérabilité et l’évolution du personnage. Sa quête de fortune pour impressionner sa femme Caroline se transforme progressivement en une rédemption personnelle qui touche profondément les joueurs.
Black Flag a révolutionné la franchise en introduisant un vaste monde ouvert maritime où Edward peut naviguer librement sur son navire, le Jackdaw. Cette liberté de mouvement reflète parfaitement l’esprit même du personnage, toujours en quête d’indépendance et refusant de se soumettre à l’autorité, qu’elle vienne des Assassins ou des Templiers. Cette dualité fait d’Edward l’un des protagonistes les plus nuancés de la série.
Un héritage pirate qui transcende la saga
Les relations qu’entretient Edward avec les figures historiques de l’âge d’or de la piraterie enrichissent considérablement son parcours. Ses interactions avec Barbe Noire, Benjamin Hornigold, Mary Read et Anne Bonny créent un tableau vivant de cette époque fascinante. La camaraderie qui se développe entre ces personnages hauts en couleur confère à Black Flag une dimension émotionnelle particulièrement puissante, notamment lors des scènes tragiques qui ponctuent l’aventure.
L’héritage d’Edward s’étend bien au-delà de son propre jeu. En tant que grand-père d’Connor Kenway et père de Haytham Kenway, il représente la genèse d’une lignée familiale cruciale dans l’univers d’Assassin’s Creed. Cette connexion intergénérationnelle ajoute une profondeur narrative à la franchise, permettant aux joueurs de comprendre comment les choix d’un homme peuvent influencer le destin de ses descendants sur plusieurs générations.
Les compétences de combat d’Edward reflètent parfaitement son statut de pirate reconverti en assassin :
- Maîtrise exceptionnelle des lames doubles, symbolisant sa férocité en combat rapproché
- Utilisation experte des pistolets à silex, marquant l’évolution technologique de l’armement
- Compétences navales inégalées, faisant du Jackdaw une force redoutable
- Capacité d’adaptation rapide aux techniques d’assassinat traditionnelles
- Agilité et parkour instinctifs, malgré son absence de formation formelle
- Sens aigu de l’observation et de l’opportunisme
Aspect du personnage | Caractéristique | Impact sur le gameplay |
---|---|---|
Origine | Marin gallois devenu pirate | Accent sur l’exploration maritime |
Motivation | Richesse puis rédemption | Quêtes centrées sur la chasse au trésor |
Relation avec les Assassins | Initialement opportuniste | Progression non conventionnelle dans la hiérarchie |
Navire | Le Jackdaw | Personnalisation et batailles navales |
L’héritage d’Edward dans la franchise reste indélébile, ayant redéfini ce qu’un Assassin’s Creed pouvait être. Son jeu, Black Flag, est souvent cité comme l’un des meilleurs de la série, notamment pour son exploration des thèmes de la liberté et du prix à payer pour la poursuivre. Bien que son histoire se termine de façon relativement paisible comparée à d’autres assassins, le voyage émotionnel qu’il propose aux joueurs reste l’un des plus mémorables de la franchise.
Bayek de Siwa: fondateur oublié de la confrérie
Introduit dans Assassin’s Creed Origins, Bayek de Siwa occupe une place particulière dans la mythologie de la franchise en tant que co-fondateur de ce qui deviendra plus tard la Confrérie des Assassins. Ce Medjay égyptien du Ier siècle avant J.-C. incarne parfaitement la justice et la protection du peuple contre l’oppression. Sa présence imposante et sa détermination inébranlable en font l’un des personnages les plus charismatiques de la série.
La performance vocale d’Abubakar Salim apporte une profondeur émotionnelle exceptionnelle au personnage. Sa capacité à exprimer aussi bien la rage dévastatrice que la tendresse paternelle permet aux joueurs de s’identifier à Bayek malgré les millénaires qui nous séparent de lui. Sa quête de vengeance pour la mort de son fils Khemu constitue l’un des arcs narratifs les plus poignants de la franchise, abordant des thèmes universels comme le deuil, la culpabilité et la rédemption.
Origins marque également un tournant dans la franchise en situant son récit avant même la création officielle de la Confrérie. Cette position chronologique unique permet d’explorer les origines mêmes des principes qui guideront les Assassins pendant des millénaires. Bayek et son épouse Aya (qui adopte plus tard le nom d’Amunet) posent les bases philosophiques et organisationnelles de ce qui deviendra un ordre mondial luttant contre la tyrannie des Templiers.
Un protecteur déchiré entre devoir et vengeance
La dualité de Bayek constitue l’un des aspects les plus fascinants de son personnage. D’un côté, il incarne le dernier Medjay, gardien traditionnel du peuple égyptien et de ses pharaons légitimes. De l’autre, il est un père endeuillé consumé par le désir de vengeance contre ceux qui ont orchestré la mort de son fils. Cette tension interne crée un personnage profondément humain, constamment tiraillé entre son devoir ancestral et sa quête personnelle.
L’Égypte ptolémaïque sert de toile de fond parfaite à cette histoire, période charnière où les traditions millénaires égyptiennes se heurtent à l’influence grecque puis romaine. Bayek lui-même incarne cette tension, défendant les anciennes coutumes tout en s’adaptant à un monde en mutation rapide. Sa relation avec Cléopâtre, complexe et évolutive, reflète également cette négociation constante entre tradition et changement politique.
Voici comment Bayek se distingue des autres protagonistes de la série :
- Son statut de dernier Medjay lui confère une légitimité culturelle unique
- Sa relation égalitaire avec Aya/Amunet défie les conventions de l’époque
- Son combat n’est pas seulement contre les Templiers mais aussi contre l’occupation étrangère
- Sa formation traditionnelle égyptienne influence ses techniques de combat
- Sa connexion spirituelle avec les anciennes divinités égyptiennes
- Son rôle fondateur qui établit les rituels et symboles qui perdureront des millénaires
Aspect | Manifestation chez Bayek | Héritage pour la Confrérie |
---|---|---|
Symbole | Aigle de Senu / Amputation de l’annulaire | Logo de la Confrérie / Rituel d’initiation |
Philosophie | Protection des innocents contre les puissants | Premier précepte du Credo |
Méthodes | Assassinats ciblés plutôt que guerre ouverte | Tactiques d’infiltration et de discrétion |
Structure | Réseau d’informateurs à travers l’Égypte | Organisation cellulaire des futurs Bureaux |
La relation de Bayek avec son aigle Senu introduit également un élément de gameplay qui deviendra central dans les épisodes suivants. Cette symbiose entre l’assassin et son compagnon ailé symbolise la vision élevée que Bayek a de sa mission, transcendant les simples considérations terrestres pour embrasser une perspective plus large sur les injustices de son monde. Cette innovation narrative et ludique illustre parfaitement comment le personnage de Bayek a contribué à faire évoluer la franchise vers de nouveaux horizons.
Kassandra: l’immortelle misthios du monde grec
Avec Assassin’s Creed Odyssey, Ubisoft a introduit Kassandra, une protagoniste qui a révolutionné la franchise par sa longévité exceptionnelle et sa personnalité magnétique. Cette mercenaire spartiate du Ve siècle avant J.-C. possède un ADN Isu particulièrement concentré qui lui confère une longévité surhumaine, lui permettant de vivre jusqu’à l’époque moderne. Cette caractéristique unique fait d’elle un pilier narratif reliant plusieurs époques de la saga Assassin’s Creed.
La performance vocale de Melissanthi Mahut apporte une profondeur remarquable au personnage, oscillant habilement entre humour sarcastique et gravité émotionnelle selon les situations. Cette versatilité reflète parfaitement la nature de Kassandra, capable d’adaptation dans un monde grec en pleine guerre du Péloponnèse. Bien que le jeu propose également Alexios comme option de protagoniste, Kassandra est considérée comme le choix canonique par les développeurs et la majorité des fans.
L’intégration des mécaniques de dialogue à choix multiples dans Odyssey permet aux joueurs de façonner la personnalité de Kassandra, créant un lien personnalisé avec le personnage. Cette flexibilité narrative, combinée à son charisme naturel, explique en grande partie pourquoi Kassandra reste l’un des personnages les plus appréciés de la franchise, malgré l’évolution vers un gameplay plus orienté RPG qui divise parfois la communauté.
Une héroïne transcendant les époques
L’héritage génétique Isu de Kassandra lui confère non seulement une longévité extraordinaire mais aussi des capacités surhumaines qui redéfinissent les limites du gameplay dans la franchise. Ses compétences de combat spectaculaires, comme le célèbre Coup de pied de Sparte ou la Frappe du Léonidas, introduisent des éléments presque fantastiques dans une série historiquement ancrée dans un certain réalisme. Cette évolution reflète la transition de la franchise vers un univers où les éléments mythologiques prennent une place plus importante.
La relation complexe de Kassandra avec sa famille brisée constitue l’un des piliers émotionnels d’Odyssey. Abandonnée enfant après une prophétie de l’Oracle de Delphes, séparée de son frère et forcée de survivre seule, son parcours est marqué par des retrouvailles souvent douloureuses. Ces dynamiques familiales dysfonctionnelles créent un contraste saisissant avec son immortalité, soulignant la solitude inhérente à une existence qui transcende les limites humaines normales.
Les attributs qui distinguent Kassandra des autres protagonistes de la saga :
- Son héritage Isu directement lié à Léonidas, lui conférant des capacités surhumaines
- Sa maîtrise de la Lance de Léonidas, un Artefact Isu aux pouvoirs extraordinaires
- Sa capacité à influencer directement le cours de la Guerre du Péloponnèse
- Son rôle de gardienne du Bâton d’Hermès Trismégiste pendant des millénaires
- Sa présence dans plusieurs périodes historiques, jusqu’à sa rencontre avec Layla Hassan
- Son adaptabilité à différents styles de combat, du corps-à-corps à l’archerie
- Sa relation unique avec son aigle Ikaros, évolution du concept introduit avec Bayek
Aspect | Manifestation chez Kassandra | Impact sur le récit global |
---|---|---|
Lignée | Descendante directe de Léonidas | Connexion avec l’héritage spartiate et Isu |
Immortalité | Vie s’étendant sur 2500 ans | Témoin de multiples périodes historiques |
Relation avec le Culte | Cible puis chasseuse des cultistes | Précurseur de la lutte contre les proto-Templiers |
Artefact | Gardienne du Bâton d’Hermès | Préservation d’un artefact Isu crucial |
L’impact culturel de Kassandra dépasse largement le cadre du jeu. En tant que protagoniste féminine dans un univers historiquement dominé par des héros masculins, elle représente une évolution significative dans la représentation des genres dans les AAA. Sa popularité a démontré qu’une héroïne forte et complexe pouvait porter une franchise majeure, ouvrant la voie à d’autres personnages féminins importants dans les épisodes suivants comme Evie Frye dans Syndicate.
Altaïr Ibn-La’Ahad: le commencement d’une légende
Altaïr Ibn-La’Ahad, protagoniste du tout premier Assassin’s Creed, demeure une figure emblématique de la franchise malgré le temps écoulé depuis 2007. Ce Maître Assassin syrien du XIIe siècle, dont le nom signifie “l’aigle, fils de personne”, incarne l’archétype même de l’assassin tel que la série l’a défini. Son importance historique dans l’univers du jeu est incommensurable, ayant réformé la Confrérie après avoir découvert la corruption de son mentor Al Mualim.
La performance vocale de Philip Shahbaz, combinée à l’animation expressive du personnage pour l’époque, a créé un protagoniste mémorable malgré une caractérisation plus minimaliste que les héros qui lui succéderont. L’arc narratif d’Altaïr, passant de l’arrogance à l’humilité puis à la sagesse, reste l’un des plus cohérents de la franchise. Sa progression d’un assassin aveuglément obéissant à un penseur critique questionnant les fondements mêmes de son ordre établit le modèle de développement que suivront de nombreux protagonistes ultérieurs.
L’influence d’Altaïr transcende son propre jeu, ses innovations et écrits étant régulièrement mentionnés dans les épisodes suivants. Son Codex, découvert et interprété par Ezio, établit les bases philosophiques modernes de la Confrérie. De plus, ses recherches sur les Artefacts Eden et ses perfectionnements de l’équipement des Assassins (comme la lame cachée permettant de conserver tous les doigts) démontrent son impact considérable sur l’organisation qu’il a servie toute sa vie.
L’évolution d’un maître assassin à travers les âges
Bien qu’Altaïr soit principalement connu pour son rôle dans le premier Assassin’s Creed, son histoire s’étend bien au-delà, notamment dans Assassin’s Creed: Revelations où Ezio découvre ses mémoires scellées dans la bibliothèque de Masyaf. Ces séquences nous permettent de voir l’évolution d’Altaïr sur plusieurs décennies, jusqu’à ses derniers jours, offrant une perspective rare sur l’intégralité d’une vie consacrée à la Confrérie.
L’un des aspects les plus fascinants d’Altaïr est sa relation complexe avec la Pomme d’Eden, l’artefact qui lui a révélé la trahison de son mentor mais qui l’a également obsédé pendant des années. Cette fascination pour la connaissance contenue dans ces technologies précurseurs illustre parfaitement la dualité du personnage, constamment tiraillé entre sa mission terrestre de protéger la liberté humaine et sa quête personnelle de vérité transcendante.
Les contributions majeures d’Altaïr à la Confrérie des Assassins :
- Réforme complète de la structure hiérarchique après la trahison d’Al Mualim
- Modernisation des techniques d’assassinat et de l’équipement
- Expansion de l’influence des Assassins au-delà du Levant
- Rédaction du Codex, recueil essentiel de connaissances pour les futures générations
- Établissement de la bibliothèque secrète de Masyaf pour préserver les savoirs
- Perfectionnement de la lame cachée pour préserver l’annulaire
- Introduction de philosophies progressistes sur l’égalité et la liberté
Période | Âge d’Altaïr | Événements majeurs | Impact sur la Confrérie |
---|---|---|---|
1191 | 26 ans | Échec à Solomon’s Temple, Rédemption, Défaite d’Al Mualim | Découverte de l’infiltration templière |
1228 | 63 ans | Confrontation avec Abbas, perte de son fils | Exil temporaire de la Confrérie |
1257 | 92 ans | Retour à Masyaf, reconquête de la forteresse | Restauration de la véritable philosophie des Assassins |
1257 | 92 ans | Scellement de la bibliothèque, mort paisible | Préservation des connaissances pour les générations futures |
Le design iconique d’Altaïr, avec sa tunique blanche à capuche et sa ceinture rouge, a défini l’esthétique visuelle de toute la franchise. Cette silhouette immédiatement reconnaissable est devenue synonyme d’Assassin’s Creed, inspirant tous les protagonistes qui suivront malgré les variations culturelles et historiques. Cette cohérence visuelle témoigne de l’impact durable du premier héros de la saga, dont l’influence continue de résonner à travers les multiples époques explorées par la franchise.
Connor Kenway: le révolutionnaire tourmenté
Ratonhnhaké:ton, plus connu sous le nom de Connor Kenway, protagoniste d’Assassin’s Creed III, représente l’un des personnages les plus complexes et controversés de la saga. Ce demi-Mohawk, demi-Britannique navigue dans le contexte tumultueux de la Révolution américaine, apportant une perspective unique sur cette période fondatrice. Son tempérament stoïque et sa détermination inébranlable contrastent fortement avec le charisme d’Ezio ou l’esprit aventurier d’Edward, créant un protagoniste dont la profondeur se révèle progressivement.
La performance vocale de Noah Watts, lui-même d’origine amérindienne, confère une authenticité culturelle précieuse au personnage. L’accent subtil et la retenue émotionnelle de Connor traduisent parfaitement son déchirement identitaire, pris entre deux mondes en conflit. Cet aspect interculturel constitue l’une des forces narratives majeures du personnage, offrant une perspective critique sur la Révolution américaine rarement explorée dans les œuvres populaires.
Contrairement à d’autres protagonistes de la série, Connor se trouve confronté à une amère ironie historique : en aidant les colons américains à obtenir leur indépendance, il contribue involontairement à la future expansion territoriale qui menacera son propre peuple. Cette tragédie sous-jacente ajoute une dimension profondément mélancolique à son parcours, reflétant les contradictions inhérentes à cette période historique charnière.
Héritier de deux mondes en conflit
La dualité identitaire de Connor représente le cœur narratif d’Assassin’s Creed III. Fils d’Haytham Kenway, Grand Maître des Templiers en Amérique, et d’une femme Mohawk nommée Kaniehtí:io, il incarne littéralement le conflit central du jeu. Cette ascendance mixte influence profondément sa vision du monde, empruntant à la fois aux valeurs communautaires de sa mère et aux compétences tactiques de son père, tout en forgeant sa propre voie distincte.
Les relations familiales dysfonctionnelles de Connor constituent l’un des éléments les plus poignants de son histoire. Sa quête de vengeance contre Charles Lee, responsable de la mort de sa mère, le conduit à affronter son propre père dans un duel emblématique. Cette confrontation père-fils représente l’un des moments les plus dramatiques de la franchise, illustrant comment les conflits idéologiques peuvent déchirer même les liens familiaux les plus fondamentaux.
Les compétences distinctives de Connor reflètent son héritage métissé :