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    La maison»Actualité»Que devient Kerri Rawson, la fille du tueur en série Dennis Rader ?
    découvrez le parcours de kerri rawson, la fille de dennis rader, tueur en série tristement célèbre, et comment elle a reconstruit sa vie après l'arrestation de son père. une exploration émouvante des défis et des changements qu'elle a dû affronter.
    Actualité

    Que devient Kerri Rawson, la fille du tueur en série Dennis Rader ?

    LaurentPar Laurent8 avril 2025Aucun commentaire17 Minutes de Lecture

    Le 25 février 2005, la vie de Kerri Rawson bascule irrémédiablement lorsqu’un agent du FBI frappe à sa porte. Ce qu’elle apprend ce jour-là défie l’entendement : son père, Dennis Rader, l’homme qui l’a élevée avec amour, est en réalité le tristement célèbre tueur en série BTK (Bind, Torture, Kill – Ligoter, Torturer, Tuer). Responsable de dix meurtres entre 1974 et 1991 à Wichita, Kansas, Rader menait une double vie parfaite, combinant ses activités de père de famille, leader scout et membre respecté de son église avec ses pulsions meurtrières. Pour Kerri, alors âgée de 26 ans, c’est le début d’un long et douloureux processus pour réconcilier l’image du père aimant qu’elle connaissait avec celle du monstre qui terrorisait une ville entière. Son parcours, fait de déni, de colère, de dépression et finalement de pardon, illustre la résilience extraordinaire dont peuvent faire preuve les proches de criminels notoires, ces victimes collatérales souvent oubliées des crimes sériels.

    Table des matières

    • 1 La révélation qui a bouleversé sa vie : découvrir que son père était btk
    • 2 La double vie de dennis rader : père aimant et tueur en série
    • 3 Le processus de guérison : du déni au pardon
      • 3.1 Le rôle de la thérapie et du soutien professionnel
    • 4 La publication de ses mémoires : un acte thérapeutique et éducatif
      • 4.1 L’impact médiatique et les réactions du public

    La révélation qui a bouleversé sa vie : découvrir que son père était btk

    Le 25 février 2005 marque le début d’un cauchemar pour Kerri Rawson. Ce jour-là, un agent du FBI se présente à sa porte pour lui annoncer une nouvelle dévastatrice : son père, Dennis Rader, vient d’être arrêté comme étant le tristement célèbre tueur en série BTK. Pour Kerri, alors âgée de 26 ans, le choc est immense. Sa première réaction est l’incrédulité totale, pensant qu’il s’agit d’une erreur judiciaire ou d’un terrible malentendu.

    L’effondrement de toutes ses certitudes commence à cet instant précis. “Tout ce que je connaissais, aimais, croyais était en train de s’écrouler autour de moi. Toute ma vie était un mensonge – et ce depuis avant ma naissance”, confie-t-elle dans ses mémoires. Comment l’homme qui l’avait emmenée pêcher, qui assistait à ses compétitions sportives et qui la réconfortait lors des orages pouvait-il être ce monstre qui avait terrorisé Wichita pendant des décennies?

    Les jours qui suivent l’arrestation sont particulièrement éprouvants. Kerri recherche frénétiquement des informations sur l’affaire BTK, découvrant progressivement l’horreur des actes commis par son père. “À chaque clic, et article de presse, je tombais dans un abîme de désespoir et de terreur”, écrit-elle. La diffusion d’un appel au 911 datant de 1977, dans lequel BTK signalait l’un de ses meurtres, marque un point de non-retour : “J’ai reconnu la voix de mon père – plus jeune, mais c’était lui”.

    • Effondrement psychologique immédiat après l’annonce
    • Déni initial et recherche désespérée d’une explication alternative
    • Traumatisme lors de la reconnaissance de la voix de son père dans l’appel au 911
    • Remise en question de l’intégralité de son enfance et de ses souvenirs

    L’identité même de Kerri est soudainement remise en question. Comme elle l’exprime avec douleur : “Je suis la fille de BTK. Ce n’est plus simplement Kerri”. Cette nouvelle réalité s’impose à elle comme un stigmate, une marque indélébile qui la suivra désormais. Les médias commencent à la harceler, et des figures médiatiques comme Oprah Winfrey et Larry King tentent d’obtenir des interviews exclusives, ajoutant une pression médiatique à son traumatisme personnel.

    La brutalité de cette révélation plonge Kerri dans un état de choc post-traumatique. Elle commence à réexaminer chaque souvenir d’enfance, cherchant des indices qu’elle aurait pu manquer. Des souvenirs anodins prennent soudain une dimension terrifiante. Elle se souvient d’une nuit d’orage en 1985, alors qu’elle avait six ans : “J’étais effrayée. Le tonnerre secouait notre maison… J’ai rampé dans le lit de ma mère. Papa n’était pas à la maison.” Cette nuit-là, leur voisine avait disparu – elle était devenue l’une des victimes de son père.

    Phase émotionnelle Manifestations Durée approximative
    Choc initial Déni, incrédulité, stupeur Premiers jours après l’annonce
    Effondrement Dépression, crises d’angoisse, insomnies Plusieurs mois
    Questionnement Recherche obsessionnelle d’informations, réexamen du passé 1-2 ans
    Adaptation Tentatives de reprendre une vie normale malgré le traumatisme Plusieurs années

    La vie de Kerri bascule totalement. Enseignante suppléante dans le Michigan, elle se retrouve incapable de nouer des liens durables dans son milieu professionnel, par peur d’être reconnue et jugée. Sa santé mentale se détériore rapidement, et elle commence à souffrir de paranoïa et de terreurs nocturnes qui perturbent son quotidien. Le sentiment d’avoir été trahie par l’homme en qui elle avait le plus confiance au monde est dévastateur.

    Dans les semaines qui suivent l’arrestation, Kerri tente malgré tout de maintenir un certain contact avec son père, principalement par correspondance. Ces échanges de lettres sont empreints d’incompréhension et de questions sans réponses. “Nous t’aimons encore. Nous aimons le mari, le père et l’homme que nous connaissons de tout notre cœur”, lui écrit-elle en mars 2005, ajoutant : “Nous comprenons qu’il y a quelque chose qui cloche sérieusement et profondément en toi.” Les réponses de Dennis Rader restent superficielles, ne fournissant aucune explication réelle à sa fille dévastée.

    découvrez le parcours captivant de kerri rawson, la fille du tristement célèbre tueur en série dennis rader. dans cet article, nous explorons sa vie actuelle, ses défis personnels et comment elle gère l'héritage compliqué de son père.

    La double vie de dennis rader : père aimant et tueur en série

    Pendant près de trente ans, Dennis Rader a mené avec une habileté déconcertante une double existence parfaitement compartimentée. D’un côté, il incarnait le père de famille idéal : attentionné, présent, pilier de sa communauté. De l’autre, il était BTK, l’un des tueurs en série les plus méthodiques et terrifiants de l’histoire criminelle américaine. Cette dualité représente l’aspect le plus traumatisant pour Kerri Rawson, qui cherche encore aujourd’hui à réconcilier ces deux versions incompatibles de son père.

    “J’ai toujours dit que Dennis Rader était mon père à 95%, mais que 5% appartenait à un inconnu. Je ne connaissais pas cet homme. Je ne l’ai jamais rencontré”, écrit Kerri dans ses mémoires. Cette dissociation psychologique lui a permis de commencer à faire la paix avec son passé, en séparant mentalement l’homme qui l’a élevée du monstre qui sommeillait en lui.

    Dans la vie quotidienne, Dennis Rader excellait dans son rôle paternel. Il emmenait sa fille pêcher, l’aidait pour ses devoirs, et assistait régulièrement aux offices religieux avec toute la famille. Président du conseil de son église luthérienne et chef scout respecté, il cultivait une image publique irréprochable qui ne laissait en rien présager ses activités criminelles.

    • Participation active aux activités familiales (camping, pêche, événements scolaires)
    • Implication dans la communauté religieuse comme président du conseil de l’église
    • Rôle de leader scout auprès des jeunes du quartier
    • Emploi stable comme inspecteur municipal à Park City
    • Mariage apparemment solide avec Paula Dietz depuis 1971

    Cette façade de normalité était si convaincante que même son épouse, Paula Dietz, avec qui il partageait sa vie depuis 1971, n’a jamais soupçonné ses activités criminelles. Kerri se souvient d’un père présent qui savait aussi se montrer strict quand il le fallait. “Il avait ses règles, et nous devions les suivre”, raconte-t-elle, évoquant une éducation traditionnelle mais aimante.

    Pourtant, en parallèle à cette vie familiale apparemment idyllique, Dennis Rader commettait des actes d’une brutalité inouïe. Son premier crime connu remonte à janvier 1974, lorsqu’il assassina quatre membres de la famille Otero, dont deux enfants de 9 et 11 ans. Entre 1974 et 1991, il tua dix personnes en tout, suivant généralement le même mode opératoire qui lui valut son surnom macabre : ligoter, torturer, tuer.

    Date Victime(s) Événement familial concomitant
    Janvier 1974 Famille Otero (4 personnes) Avant la naissance de Kerri, période de jeune mariage
    Avril 1974 Kathryn Bright Paula enceinte du premier enfant (Brian)
    Mars 1977 Shirley Vian Brian a 2 ans, avant la naissance de Kerri
    Décembre 1977 Nancy Fox Quelques mois avant la naissance de Kerri
    Avril 1985 Marine Hedge Kerri a 6 ans, souvenir de la nuit d’orage
    Janvier 1991 Dolores Davis Kerri a 12 ans, période de préadolescence

    L’une des révélations les plus troublantes pour Kerri fut de découvrir que son père cachait des “souvenirs” de ses crimes au sein même de leur maison familiale. “Il gardait des cartes où il avait griffonné ses plans de meurtre, des sous-vêtements volés à ses victimes, et d’autres trophées macabres, le tout dissimulé dans des endroits où nous aurions pu les trouver”, explique-t-elle. Cette proximité physique avec les preuves de ses crimes ajoute une dimension particulièrement perturbante à son traumatisme.

    Certains événements du passé ont pris une signification sinistre après les révélations. Kerri se souvient notamment que son père l’avait emmenée voir le film “Seven” en 1996, un thriller sombre sur un tueur en série. Elle se demande aujourd’hui s’il essayait de lui faire passer un message ou s’il s’agissait simplement d’une coïncidence macabre. Ce genre de questionnements continue de hanter ses souvenirs d’enfance.

    La capacité de Dennis Rader à compartimenter sa vie est typique des psychopathes les plus fonctionnels. Son intelligence et sa maîtrise de soi lui ont permis de maintenir cette double vie pendant des décennies sans éveiller les soupçons de sa propre famille. Pour Kerri, cette réalisation est particulièrement douloureuse : “Comment ai-je pu vivre avec lui pendant 26 ans sans jamais soupçonner quoi que ce soit ?”

    Le processus de guérison : du déni au pardon

    Après l’arrestation de son père en 2005, Kerri Rawson s’est retrouvée plongée dans un abîme émotionnel dont l’issue semblait impossible. Son parcours vers la guérison a suivi un chemin tortueux, marqué par des phases distinctes qui illustrent la complexité du traumatisme vécu par les proches de criminels notoires. La première étape fut celle du déni profond, un mécanisme de défense psychologique naturel face à l’insoutenable.

    “Les premiers jours, j’étais convaincue qu’il y avait eu une erreur monumentale”, confie Kerri. “Je me disais que mon père avait peut-être aidé l’enquête sur BTK et s’était retrouvé injustement accusé.” Cette phase de déni s’est rapidement effondrée face à la montagne de preuves accablantes, dont la reconnaissance de la voix de son père dans l’appel au 911 signalant l’un de ses meurtres.

    La réalité s’imposant, Kerri a ensuite traversé une période d’effondrement psychologique caractérisée par des symptômes post-traumatiques sévères. “J’ai souffert de paranoïa intense, de terreurs nocturnes et d’une dépression profonde”, raconte-t-elle. Ces symptômes étaient si intenses qu’ils affectaient chaque aspect de sa vie quotidienne, de son travail d’enseignante suppléante à ses relations personnelles.

    • Déni initial et recherche d’explications alternatives
    • Effondrement psychologique avec manifestations post-traumatiques
    • Période d’isolement et de repli sur soi
    • Début de thérapie en 2007, deux ans après l’arrestation
    • Processus progressif de retour à la spiritualité
    • Moment de pardon inattendu en 2012
    • Reprise de contact épistolaire avec son père

    Ce n’est qu’en 2007, soit deux ans après l’arrestation de son père, que Kerri a finalement accepté de consulter un thérapeute. Cette décision marque un tournant dans son processus de guérison. “Je ne pouvais plus continuer à porter seule ce fardeau”, explique-t-elle. “J’avais besoin d’une aide professionnelle pour démêler mes sentiments contradictoires et comprendre que je n’étais pas responsable des actes de mon père.”

    La thérapie lui a permis d’explorer ses émotions complexes : l’amour qu’elle continuait à ressentir pour le père qu’elle avait connu, la colère face à sa trahison, la culpabilité de n’avoir rien vu, et la honte d’être associée à des crimes aussi monstrueux. Ces sentiments contradictoires coexistaient douloureusement, créant une dissonance cognitive difficile à résoudre.

    Étape du processus Manifestations Outils thérapeutiques
    Confrontation au traumatisme Acceptation progressive de la réalité des crimes Thérapie cognitivo-comportementale
    Gestion des symptômes PTSD Réduction des terreurs nocturnes et de l’anxiété Techniques de relaxation et méditation
    Reconstruction identitaire Séparation entre son identité propre et celle de son père Travail sur l’estime de soi et l’autonomie
    Processus de pardon Libération émotionnelle progressive Spiritualité et pratiques de pleine conscience

    Une étape particulièrement symbolique dans son processus de guérison fut sa décision de se débarrasser physiquement des photos de son père. “J’ai fait le tour de mes albums de photos et j’ai mis chaque photo où il figurait dans un sac poubelle que j’ai recouvert de litière pour chat avant de le jeter”, raconte-t-elle. Ce geste représentait une tentative de purger sa vie des souvenirs contaminés par la révélation de la double vie de son père.

    Le point culminant de son cheminement vers la guérison survint de façon inattendue en 2012, sept ans après l’arrestation. “Le pardon envers mon père m’a submergé de façon inattendue alors que j’étais à un feu rouge”, écrit-elle dans ses mémoires. Ce moment épiphanique l’a conduite à reprendre contact avec son père par courrier, même si elle n’a jamais choisi de lui rendre visite en prison.

    Kerri explique que ce pardon n’était pas tant pour son père que pour elle-même : “Je me rendais compte que la haine me rongeait de l’intérieur”. Cette décision de pardonner ne signifiait pas qu’elle excusait ou minimisait les crimes de son père, mais plutôt qu’elle refusait de laisser ces actes détruire le reste de sa vie.

    Sa foi chrétienne a joué un rôle crucial dans ce processus de guérison. “Ma spiritualité m’a fourni un cadre pour comprendre que je pouvais aimer la personne tout en condamnant ses actes”, explique-t-elle. “Cela m’a donné la force de distinguer l’homme que j’ai connu comme mon père du monstre qui a commis ces crimes horribles.”

    Aujourd’hui, Kerri vit avec cette dualité permanente : “Mon passé est mon passé ; ça ne peut pas être changé – Papa a assassiné 10 personnes et dévasté d’innombrables vies. Pourtant, les jours où je ne suis pas aux prises avec des vérités dures et terribles, je vais vous dire : j’aime mon père, celui que je connaissais principalement. Il me manque.”

    Le rôle de la thérapie et du soutien professionnel

    La décision de Kerri Rawson de consulter un thérapeute en 2007 a constitué un tournant majeur dans son processus de guérison. Confrontée à un traumatisme d’une ampleur exceptionnelle, elle a rapidement compris que des outils professionnels étaient nécessaires pour naviguer dans ce chaos émotionnel. “Avant la thérapie, j’étais prisonnière de mes propres pensées obsessionnelles”, confie-t-elle. “Je revivais constamment le moment de la révélation, cherchant désespérément des signes que j’aurais pu manquer durant mon enfance.”

    Le travail thérapeutique a d’abord consisté à traiter les symptômes aigus du trouble de stress post-traumatique (TSPT) dont souffrait Kerri. Les cauchemars récurrents, les flashbacks et l’hypervigilance perturbaient profondément son quotidien et l’empêchaient de fonctionner normalement. Les techniques de thérapie cognitivo-comportementale ont été particulièrement utiles pour l’aider à gérer ces manifestations traumatiques.

    Un aspect crucial du processus thérapeutique a été de l’aider à séparer sa propre identité de celle de son père. “J’ai dû apprendre que je n’étais pas définie par les actes de mon père”, explique-t-elle. “Cette distinction était intellectuellement évidente, mais émotionnellement, je me sentais contaminée par association.” Ce travail de différenciation identitaire s’est avéré fondamental pour sa reconstruction personnelle.

    • Traitement des symptômes de TSPT par thérapie cognitivo-comportementale
    • Techniques de pleine conscience pour gérer l’anxiété et les ruminations
    • Travail sur la culpabilité du survivant et la honte par association
    • Restructuration cognitive des croyances limitantes
    • Accompagnement dans le processus de deuil de l’image paternelle idéalisée

    Les séances de thérapie ont également permis à Kerri d’explorer ses sentiments contradictoires envers son père. “Un jour, je pouvais ressentir une colère dévorante envers lui, et le lendemain, une tristesse écrasante pour le père que j’avais perdu”, décrit-elle. “Mon thérapeute m’a aidée à comprendre que ces émotions apparemment contradictoires pouvaient coexister légitimement.”

    Au fil des années, le travail thérapeutique s’est progressivement orienté vers la construction d’une nouvelle identité et d’une nouvelle vie pour Kerri. “J’ai dû apprendre à m’autoriser à être heureuse malgré tout”, explique-t-elle. “Pendant longtemps, je me sentais coupable chaque fois que j’éprouvais de la joie, comme si je trahissais les victimes de mon père.”

    La publication de ses mémoires : un acte thérapeutique et éducatif

    En janvier 2019, près de quatorze ans après l’arrestation de son père, Kerri Rawson franchit une étape décisive dans son processus de guérison en publiant ses mémoires intitulées “La fille d’un tueur en série : mon histoire de foi, d’amour et de victoire” (A Serial Killer’s Daughter: My Story of Faith, Love, and Overcoming). Cette démarche, loin d’être anodine, représente pour elle à la fois un acte thérapeutique personnel et une main tendue vers d’autres victimes collatérales de crimes violents.

    “Écrire ce livre a été l’expérience la plus difficile et la plus libératrice de ma vie”, confie Kerri. “Chaque page écrite était comme un poids retiré de mes épaules, mais aussi une confrontation douloureuse avec mes souvenirs les plus traumatisants.” Le processus d’écriture, s’étalant sur plusieurs années, a constitué une forme de thérapie narrative, lui permettant de donner un sens cohérent à son expérience chaotique.

    La décision de rendre publique son histoire n’a pas été prise à la légère. Après des années à fuir les médias et à refuser les nombreuses sollicitations d’interviews, notamment d’Oprah Winfrey et Larry King, Kerri a choisi de reprendre le contrôle de son récit. “J’étais fatiguée de voir mon histoire racontée par d’autres, souvent de manière sensationnaliste ou inexacte”, explique-t-elle. “Je voulais partager ma vérité, dans mes propres termes.”

    • Processus d’écriture comme thérapie narrative et restructuration du traumatisme
    • Reprise de contrôle sur son propre récit après des années de récits médiatiques
    • Désir d’aider d’autres personnes vivant des situations similaires
    • Exploration de thèmes universels : trahison, pardon, résilience
    • Témoignage sur l’impact transgénérationnel des crimes violents

    Les mémoires de Kerri abordent sans fard les aspects les plus douloureux de son expérience, depuis le jour fatidique où un agent du FBI a frappé à sa porte jusqu’à son cheminement spirituel vers le pardon. Elle y décrit avec une honnêteté désarmante ses sentiments contradictoires envers son père et sa lutte pour préserver sa propre identité face au stigmate d’être “la fille de BTK”.

    Au-delà de sa propre catharsis, Kerri avait une motivation profondément altruiste en publiant son livre. “Je voulais tendre la main à d’autres personnes qui vivent dans l’ombre de crimes qu’elles n’ont pas commis”, explique-t-elle. “Les familles des criminels sont souvent les victimes oubliées, stigmatisées par association sans avoir jamais été complices.”

    Thèmes abordés dans les mémoires Impact sur les lecteurs Impact sur Kerri
    La révélation traumatique de 2005 Compréhension de l’impact du crime sur les proches Libération émotionnelle par le partage
    Souvenirs d’enfance réexaminés Réflexion sur la duplicité et l’apparence de normalité Réconciliation avec son passé
    Processus de pardon Inspiration pour d’autres personnes traumatisées Renforcement de sa décision de pardonner
    Foi et spiritualité Perspective sur le rôle de la spiritualité dans la guérison Approfondissement de ses convictions

    La réception du livre a largement dépassé ses attentes. “J’ai reçu des milliers de messages de lecteurs qui se sont reconnus dans mon histoire, pas nécessairement parce qu’ils étaient liés à des criminels, mais parce qu’ils avaient vécu des trahisons ou des traumatismes profonds”, raconte Kerri. Ces retours ont confirmé la dimension universelle de son récit, au-delà du caractère exceptionnel de son expérience.

    Suite à la publication de ses mémoires, Kerri a accepté de participer à plusieurs interviews et documentaires, notamment un épisode spécial de 20/20 sur ABC News en 2019. Ces apparitions médiatiques lui ont permis d’élargir encore davantage la portée de son message et de sensibiliser le public aux conséquences invisibles des crimes violents sur les familles des criminels.

    L’écriture et la publication de ce livre ont également eu un impact significatif sur sa relation avec son père. Dennis Rader a eu connaissance de l’ouvrage, bien qu’il n’ait pas été consulté durant son élaboration. “Je n’écrivais pas pour lui, mais pour moi et pour les autres victimes collatérales”, précise Kerri. “Sa réaction n’était pas ma préoccupation principale.”

    Le processus d’écriture a également permis à Kerri de réaffirmer sa propre identité, distincte de celle de son père. “Chaque chapitre terminé était comme une déclaration : je suis Kerri Rawson, pas seulement la fille de BTK”, explique-t-elle. Cette réappropriation de son récit personnel constitue une étape cruciale dans sa reconstruction.

    Aujourd’hui, Kerri considère la publication de ses mémoires comme l’une des décisions les plus importantes et libératrices de sa vie. “Transformer mon traumatisme en un témoignage qui peut aider d’autres personnes lui donne un sens”, conclut-elle. “C’est ma façon de créer quelque chose de positif à partir de cette terrible histoire.”

    L’impact médiatique et les réactions du public

    La publication des mémoires de Kerri Rawson en 2019 a déclenché une vague médiatique considérable, projetant soudainement sous les projecteurs une femme qui avait fui l’attention publique pendant près de quatorze ans. Cette exposition médiatique a généré un éventail de réactions, allant de la compassion profonde à la curiosité malsaine, en passant par des jugements parfois sévères. Pour Kerri, naviguer dans ce

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