Dix ans après le final explosif de la série culte Breaking Bad, les fans se demandent encore ce que sont devenus les acteurs qui ont incarné ces personnages emblématiques. De Walter White à Jesse Pinkman, en passant par Skyler, Gus Fring et Saul Goodman, ces rôles ont non seulement marqué l’histoire de la télévision mais ont également transformé les carrières de leurs interprètes. Certains ont connu une ascension fulgurante à Hollywood, d’autres se sont réinventés dans des projets surprenants, et quelques-uns ont même repris leurs personnages dans des spin-offs à succès. Plongeons dans le parcours fascinant de ce casting d’exception qui, une décennie plus tard, continue d’être associé à l’une des séries les plus acclamées de tous les temps.
Table des matières
- 1 L’incroyable parcours de Bryan Cranston après son rôle iconique de Walter White
- 2 Aaron Paul : l’évolution fulgurante de Jesse Pinkman vers de nouveaux horizons
- 3 La renaissance de Bob Odenkirk : de Saul Goodman à star incontournable
- 4 Giancarlo Esposito : l’ascension fulgurante de Gus Fring vers le statut d’icône
- 5 Anna Gunn et Dean Norris : des parcours contrastés après leurs rôles marquants
L’incroyable parcours de Bryan Cranston après son rôle iconique de Walter White
Bryan Cranston a incontestablement connu une renaissance professionnelle grâce à son interprétation magistrale de Walter White dans Breaking Bad. Après avoir clôturé ce chapitre en 2013, l’acteur s’est rapidement imposé comme l’une des valeurs sûres d’Hollywood, jonglant avec brio entre cinéma, télévision et théâtre. Sa polyvalence et son talent incontestable lui ont permis de se réinventer constamment, loin de l’image du professeur de chimie devenu baron de la drogue.
Au cinéma, Cranston a multiplié les projets ambitieux et variés. En 2014, il s’est illustré dans le blockbuster “Godzilla” de Gareth Edwards, prouvant sa capacité à s’intégrer dans des productions à grand spectacle. Mais c’est surtout avec le drame biographique “Trumbo” (2015) qu’il a confirmé son statut d’acteur de premier plan, décrochant une nomination aux Oscars pour son interprétation du scénariste Dalton Trumbo, victime du maccarthysme. Cette reconnaissance par l’Académie a définitivement consacré sa transition réussie vers le grand écran.
Le théâtre constitue un autre versant essentiel de sa carrière post-Breaking Bad. Sa performance dans “All the Way”, où il incarnait le président Lyndon B. Johnson, lui a valu un prestigieux Tony Award en 2014. Une consécration qui témoigne de sa crédibilité artistique bien au-delà du petit écran. Cette production a d’ailleurs été adaptée par HBO en 2016, avec Cranston reprenant son rôle pour la télévision.
Année | Projet majeur | Rôle/Fonction | Distinctions |
---|---|---|---|
2014 | Godzilla | Joe Brody | – |
2014 | All the Way (Broadway) | Lyndon B. Johnson | Tony Award du meilleur acteur |
2015 | Trumbo | Dalton Trumbo | Nomination aux Oscars |
2016 | All the Way (HBO) | Lyndon B. Johnson | – |
2017 | The Upside | Phillip Lacasse | – |
2020-2023 | Your Honor | Michael Desiato | – |
Sur le petit écran, Cranston est revenu en force avec la série dramatique “Your Honor” (2020-2023), où il incarne un juge respecté de La Nouvelle-Orléans dont le fils est impliqué dans un délit de fuite. Cette performance lui a valu des critiques élogieuses, prouvant qu’il n’avait rien perdu de son intensité dramatique. Dans un registre plus léger, il a fait des apparitions remarquées dans des sitcoms comme “How I Met Your Mother”, reprenant son rôle de Hammond Druthers.
En tant que producteur, Cranston a également développé plusieurs projets via sa société Moonshot Entertainment. Il a notamment produit la série “Sneaky Pete” pour Amazon Prime, dans laquelle il fait quelques apparitions. Cette incursion derrière la caméra témoigne de sa volonté de diversifier ses activités dans l’industrie.
L’héritage de Walter White dans la carrière de Bryan Cranston
Malgré cette diversification réussie, Cranston reste profondément associé à Walter White dans l’imaginaire collectif. Loin de fuir ce rôle emblématique, l’acteur l’a embrassé comme partie intégrante de son parcours artistique. Il a d’ailleurs brièvement repris le personnage dans le film “El Camino” (2019), suite directe de Breaking Bad centrée sur Jesse Pinkman.
Cette relation particulière avec son personnage le plus célèbre se manifeste également dans sa participation à des événements liés à la série, comme l’inauguration des statues de Walter White et Jesse Pinkman à Albuquerque en 2022, ville où se déroulait l’action de Breaking Bad. Cet hommage monumental témoigne de l’impact culturel durable de la série et de ses personnages.
- Diversification professionnelle : alternance entre blockbusters et films indépendants
- Reconnaissance critique : nominations aux plus prestigieuses récompenses (Oscars, Emmy Awards)
- Exploration de nouveaux médiums : succès au théâtre avec des rôles exigeants
- Production : développement de projets via sa société Moonshot Entertainment
- Philanthropie : engagement dans diverses causes caritatives
Sur le plan personnel, Cranston a publié en 2016 son autobiographie “A Life in Parts”, dans laquelle il revient sur son parcours atypique et l’impact transformateur de Breaking Bad sur sa vie. Ce livre, bien accueilli par la critique, révèle un homme réfléchi, conscient de la chance qu’il a eue de connaître un tel succès sur le tard, après des années de rôles secondaires.
En 2022, Cranston a annoncé son intention de ralentir progressivement sa carrière d’acteur pour se consacrer davantage à sa vie personnelle et à d’autres projets. Cette décision réfléchie témoigne de sa sérénité et de sa volonté de profiter pleinement de cette seconde jeunesse professionnelle que lui a offerte Breaking Bad.
Aaron Paul : l’évolution fulgurante de Jesse Pinkman vers de nouveaux horizons
Pour Aaron Paul, l’après Breaking Bad s’est révélé être un défi de taille : comment se détacher de l’ombre imposante de Jesse Pinkman, ce personnage qui l’a propulsé sur le devant de la scène internationale ? Si sa trajectoire post-Breaking Bad a connu quelques turbulences, l’acteur a finalement réussi à tracer sa propre voie en diversifiant intelligemment ses choix de carrière et en capitalisant sur sa notoriété avec discernement.
Immédiatement après la conclusion de la série en 2013, Aaron Paul a tenté une percée dans le cinéma d’action grand public avec “Need for Speed” (2014), adaptation du célèbre jeu vidéo. Si le film n’a pas rencontré le succès escompté au box-office, il a néanmoins permis à l’acteur de démontrer sa capacité à porter un long-métrage sur ses épaules. Cette première expérience mitigée en tant que tête d’affiche l’a conduit à repenser sa stratégie de carrière, privilégiant dès lors des projets plus modestes mais artistiquement ambitieux.
C’est finalement dans le monde de la télévision qu’Aaron Paul a trouvé un second souffle, notamment avec la série dramatique “The Path” (2016-2018) diffusée sur Hulu. Dans ce show explorant les mécanismes d’une secte religieuse fictive, il incarne Eddie Lane, un homme tiraillé entre sa foi et ses doutes grandissants. Ce rôle complexe lui a permis de démontrer une nouvelle facette de son talent, loin de l’intensité nerveuse de Jesse Pinkman.
La renaissance vocale et les projets d’animation
Parallèlement à ses apparitions à l’écran, Aaron Paul s’est brillamment illustré dans l’univers du doublage, révélant un talent insoupçonné pour l’acting vocal. Sa collaboration la plus remarquable dans ce domaine reste sans conteste la série d’animation “BoJack Horseman” (2014-2020) sur Netflix, où il prête sa voix au personnage de Todd Chavez tout en officiant également comme producteur exécutif. Cette série culte, mêlant humour noir et réflexions profondes sur la dépression et la célébrité, lui a permis de toucher un nouveau public tout en participant à un projet acclamé par la critique.
Cette incursion réussie dans l’univers de l’animation a ouvert la voie à d’autres opportunités similaires, comme son rôle dans “Tron: Uprising” ou ses apparitions dans “Big Mouth”. L’acting vocal est progressivement devenu une composante essentielle de sa carrière post-Breaking Bad, lui offrant une liberté d’expression différente de celle qu’il connaît devant la caméra.
Année | Projet | Type | Rôle |
---|---|---|---|
2014 | Need for Speed | Film | Tobey Marshall |
2014-2020 | BoJack Horseman | Série animée | Todd Chavez (voix) |
2016-2018 | The Path | Série | Eddie Lane |
2019 | El Camino | Film | Jesse Pinkman |
2020-2022 | Westworld | Série | Caleb Nichols |
2022 | Dual | Film | Trent |
En 2019, Aaron Paul a renoué avec le personnage qui l’a rendu célèbre en reprenant le rôle de Jesse Pinkman dans “El Camino”, film Netflix servant d’épilogue à Breaking Bad. Cette production, réalisée par Vince Gilligan lui-même, a offert à l’acteur l’occasion de clore proprement l’arc narratif de son personnage tout en démontrant l’évolution de son jeu d’acteur. Sa performance, saluée par la critique, témoigne de sa maturation artistique depuis ses débuts dans la série.
L’année 2020 marque un nouveau tournant dans sa carrière avec son intégration à la distribution de la troisième saison de “Westworld”, où il incarne Caleb Nichols, un vétéran de guerre confronté aux dérives technologiques d’un futur dystopique. Ce rôle dans une production HBO de premier plan confirme son statut d’acteur de série prestigieuse et sa capacité à s’intégrer dans des univers complexes.
- Diversification des formats : alternance entre cinéma, télévision et doublage
- Production : création de sa société de production et développement de projets originaux
- Retour aux sources : reprise du rôle de Jesse Pinkman dans El Camino
- Franchises prestigieuses : intégration à l’univers de Westworld
- Projets indépendants : participation à des films d’auteur comme “Dual”
Sur le plan entrepreneurial, Aaron Paul a également diversifié ses activités en lançant sa propre marque de mezcal, “Dos Hombres”, en partenariat avec Bryan Cranston. Cette collaboration commerciale témoigne de l’amitié durable qui unit les deux acteurs au-delà du plateau de tournage et leur permet de capitaliser sur leur notoriété commune de manière originale.
Dans sa vie personnelle, Aaron Paul a fondé une famille avec sa femme Lauren Parsekian, avec qui il a eu deux enfants. Cette stabilité familiale contraste avec le parcours chaotique de son personnage de Jesse et semble lui avoir apporté l’équilibre nécessaire pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses d’Hollywood.
La renaissance de Bob Odenkirk : de Saul Goodman à star incontournable
L’ascension de Bob Odenkirk représente sans doute l’une des évolutions les plus spectaculaires parmi les acteurs de Breaking Bad. D’un personnage secondaire initialement prévu pour quelques épisodes seulement, Saul Goodman est devenu si populaire qu’il a mérité sa propre série dérivée, propulsant Odenkirk du statut d’acteur de soutien à celui de véritable tête d’affiche. Cette métamorphose professionnelle témoigne autant de son talent indéniable que de sa persévérance dans une industrie souvent impitoyable.
Le spin-off “Better Call Saul” (2015-2022) constitue indéniablement le projet phare de sa carrière post-Breaking Bad. Cette préquelle, centrée sur la transformation de l’avocat idéaliste Jimmy McGill en l’escroc sans scrupules Saul Goodman, a non seulement égalé la qualité de sa série-mère mais a parfois été considérée comme supérieure par certains critiques. Au fil de ses six saisons, Odenkirk a livré une performance d’une profondeur et d’une nuance remarquables, récoltant plusieurs nominations aux Emmy Awards et aux Golden Globes.
Ce qui impressionne particulièrement dans le parcours d’Odenkirk, c’est sa capacité à transformer ce qui aurait pu n’être qu’un personnage comique en une figure tragique aux multiples facettes. Sa performance dans Better Call Saul témoigne d’une véritable métamorphose artistique, faisant oublier ses origines dans la comédie pour s’imposer comme un acteur dramatique de premier plan. Cette évolution n’est pas passée inaperçue à Hollywood, lui ouvrant les portes de projets ambitieux au cinéma.
La conquête du grand écran et la diversification
Parallèlement à son travail dans Better Call Saul, Bob Odenkirk a su saisir des opportunités stratégiques au cinéma, collaborant notamment avec des réalisateurs prestigieux. Sa présence dans “The Post” (2017) de Steven Spielberg aux côtés de Meryl Streep et Tom Hanks, ou dans “Les Filles du Docteur March” (2019) de Greta Gerwig, témoigne de cette montée en puissance dans l’industrie. Ces apparitions dans des productions prestigieuses, bien que dans des rôles secondaires, ont contribué à asseoir sa crédibilité au-delà de l’univers de Breaking Bad.
Mais c’est avec le film d’action “Nobody” (2021) qu’Odenkirk a véritablement surpris son public, incarnant un père de famille apparemment ordinaire qui se révèle être un ancien agent gouvernemental redoutable. Cette incursion dans un genre inattendu pour lui a rencontré un vif succès critique et commercial, démontrant son étonnante polyvalence. À 58 ans, l’acteur s’est imposé comme une nouvelle figure improbable du cinéma d’action, ouvrant un chapitre fascinant dans sa carrière.
Année | Projet | Rôle | Type de production |
---|---|---|---|
2015-2022 | Better Call Saul | Jimmy McGill/Saul Goodman | Série TV (Rôle principal) |
2017 | The Post | Ben Bagdikian | Film (Rôle secondaire) |
2019 | Les Filles du Docteur March | Mr. Dashwood | Film (Rôle secondaire) |
2021 | Nobody | Hutch Mansell | Film (Rôle principal) |
2023 | Lucky Hank | Hank Devereaux | Série TV (Rôle principal) |
Cette diversification s’accompagne également d’une incursion dans le domaine de la production. Avec sa société de production, Odenkirk a développé plusieurs projets, dont la série “Lucky Hank” pour AMC, dans laquelle il tient le rôle principal d’un professeur d’université cynique traversant une crise de la quarantaine. Cette démarche entrepreneuriale témoigne de sa volonté de garder le contrôle sur sa trajectoire artistique.
L’été 2021 a marqué un tournant dramatique dans la vie d’Odenkirk lorsqu’il a été victime d’une crise cardiaque sur le plateau de tournage de Better Call Saul. Cet incident grave, qui aurait pu lui coûter la vie, a suscité une vague de soutien impressionnante dans l’industrie, révélant l’affection et le respect dont il jouit parmi ses pairs. Sa récupération rapide et son retour sur le plateau ont été célébrés comme un véritable miracle par l’équipe de la série.
- Consécration critique : multiples nominations aux Emmy Awards et Golden Globes pour Better Call Saul
- Exploration de nouveaux genres : passage de la comédie au drame, puis au film d’action
- Collaborations prestigieuses : travail avec des réalisateurs comme Spielberg et Gerwig
- Production : développement de projets personnels via sa société de production
- Mémoires : publication de son autobiographie “Comedy Comedy Comedy Drama” en 2022
En 2022, Odenkirk a publié ses mémoires intitulées “Comedy Comedy Comedy Drama”, dans lesquelles il revient sur son parcours atypique de la comédie underground au statut de star dramatique. Ce livre offre un éclairage fascinant sur sa carrière avant Breaking Bad, notamment son travail d’écriture pour “Saturday Night Live” et sa collaboration avec David Cross sur “Mr. Show”, qui ont forgé sa sensibilité comique avant qu’il ne se réinvente comme acteur dramatique.
L’héritage de Bob Odenkirk dans l’univers de Breaking Bad est désormais indissociable de Better Call Saul, qui a approfondi et enrichi la mythologie de la série originale tout en s’imposant comme une œuvre majeure à part entière. Cette réussite exceptionnelle d’un spin-off, rare dans l’histoire de la télévision, témoigne autant du talent des créateurs que de l’investissement sans faille d’Odenkirk dans ce personnage complexe.
Giancarlo Esposito : l’ascension fulgurante de Gus Fring vers le statut d’icône
Giancarlo Esposito a incontestablement connu l’une des évolutions les plus remarquables parmi les acteurs de Breaking Bad. Son interprétation glaciale et méticuleuse de Gustavo Fring, le propriétaire de restaurant servant de façade à ses activités criminelles, a profondément marqué les spectateurs et redéfini l’archétype du villain télévisuel. Cette performance a non seulement ressuscité sa carrière mais l’a également propulsé vers un statut d’acteur de premier plan, sollicité pour incarner des antagonistes charismatiques dans de nombreuses productions prestigieuses.
Après la mort spectaculaire de son personnage dans la saison 4 de Breaking Bad, Esposito aurait pu n’être qu’un souvenir mémorable de la série. Au lieu de cela, il a connu une véritable renaissance professionnelle, enchaînant les rôles marquants dans des productions de premier plan. Sa reprise du rôle de Gus Fring dans “Better Call Saul” à partir de la troisième saison a constitué un retour triomphal dans l’univers de Breaking Bad, enrichissant considérablement le background de ce personnage énigmatique.
L’acteur a su capitaliser sur l’aura intimidante de Gus Fring pour décrocher des rôles similaires dans d’autres franchises prestigieuses. Sa présence dans “The Mandalorian” dans le rôle de Moff Gideon, un impitoyable officier impérial, a particulièrement marqué les esprits, confirmant son talent pour incarner des antagonistes complexes dotés d’une élégance menaçante. Cette capacité à jouer des villains sophistiqués est devenue sa marque de fabrique, tout en évitant le piège de la répétition grâce à des nuances subtiles dans chaque interprétation.
Du petit écran aux blockbusters et jeux vidéo
La diversification des plateformes a été une stratégie clé dans l’ascension d’Esposito post-Breaking Bad. Au cinéma, il s’est illustré dans plusieurs productions notables comme la trilogie “Le Labyrinthe”, le film de science-fiction “Okja” de Bong Joon-ho ou encore dans “The Boys présente: Les Diaboliques”. Cette présence à la fois dans des blockbusters et des films d’auteur témoigne de sa versatilité et de sa capacité à naviguer entre différents registres et formats.
L’industrie du jeu vidéo a également ouvert ses portes à Esposito, lui permettant d’étendre son influence culturelle auprès d’un public différent. Son rôle d’Anton Castillo, le dictateur charismatique de “Far Cry 6” (2021), constitue l’un des exemples les plus frappants de cette incursion réussie dans le gaming. Sa performance en capture de mouvement et sa présence imposante ont significativement contribué au succès commercial du jeu, prouvant que son charisme transcende les médiums traditionnels.
Année | Projet | Personnage | Medium |
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2015-2022 | Better Call Saul | Gustavo Fring | Série TV |
2016-2019 | Le Labyrinthe (trilogie) | Jorge Gallaraga | Cinéma |
2019-2023 | The Mandalorian | Moff Gideon | Série TV |
2019-2022 | The Boys | Stan Edgar | Série TV |
2021 | Far Cry 6 | Anton Castillo | Jeu vidéo |
2022 | The Boys présente: Les Diaboliques | Stan Edgar | Série TV |
Cette omniprésence dans les productions de genre (science-fiction, fantasy, super-héros) lui a permis de toucher une audience considérablement plus large que celle de Breaking Bad. Dans “The Boys”, sa interprétation de Stan Edgar, le PDG impitoyable de Vought International, constitue un autre exemple parfait de son talent pour incarner des figures d’autorité moralement ambiguës, aux méthodes froides et calculatrices.
La richesse de ces opportunités témoigne non seulement de son talent d’acteur mais également de l’évolution des plateformes de diffusion et de la diversification des contenus depuis la fin de Breaking Bad. Esposito a su parfaitement surfer sur cette vague, devenant l’un des visages les plus reconnaissables des séries et films de genre de cette dernière décennie.
- Antagonistes mémorables : capacité unique à incarner des villains sophistiqués et menaçants
- Diversification des médiums : présence marquante dans les séries, films et jeux vidéo
- Franchises prestigieuses : rôles importants dans l’univers Star Wars, The Boys et Far Cry
- Reconnaissance critique : nominations multiples aux Emmy Awards pour Better Call Saul
- Statut culturel : devenu une référence pour les rôles d’antagonistes sophistiqués
Au-delà de ces rôles d’antagonistes, Esposito a également poursuivi ses activités de réalisateur, une facette moins connue de sa carrière. Après avoir dirigé un épisode de “Breaking Bad”, il a continué à développer des projets personnels derrière la caméra, notamment le film “The Show” (2017). Cette polyvalence témoigne de sa vision artistique complète et de son désir de ne pas se limiter à l’interprétation.
Sa présence régulière dans les conventions de fans et sa participation enthousiaste aux discussions sur l’héritage de Breaking Bad démontrent également son attachement sincère à cette série qui a transformé sa carrière. Loin de chercher à se distancer de Gus Fring, il a embrassé ce rôle comme une partie fondamentale de son identité d’acteur, tout en prouvant constamment qu’il ne pouvait être réduit à cette seule interprétation.
Anna Gunn et Dean Norris : des parcours contrastés après leurs rôles marquants
Anna Gunn et Dean Norris incarnaient respectivement Skyler White et Hank Schrader, deux personnages essentiels de Breaking Bad dont les trajectoires professionnelles post-série illustrent parfaitement les défis différents auxquels peuvent être confrontés les acteurs après un succès télévisuel majeur. Si leurs carrières ont pris des directions distinctes, elles témoignent toutes deux des complexités de l’industrie du divertissement et des aléas de la notoriété acquise grâce à des rôles emblématiques.
Pour Anna Gunn, l’après Breaking Bad s’est révélé particulièrement délicat. Son interprétation de Skyler White, bien que saluée par la critique avec deux Emmy Awards consécutifs en 2013 et 2014, a paradoxalement généré une vague de haine sans précédent parmi certains fans de la série. Ce phénomène, qu’elle a courageusement dénoncé dans une tribune publiée dans le New York Times, a mis en lumière le sexisme latent dans la réception de certains personnages féminins forts. Cette expérience troublante a incontestablement pesé sur sa trajectoire professionnelle ultérieure.
Après la série,