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    Culture Geek

    Qui est Paula Dietz, la femme de Dennis Rader, connu sous le nom de B.T.K. ?

    LaurentPar Laurent29 avril 2025Aucun commentaire18 Minutes de Lecture

    Pendant plus de 30 ans, Paula Dietz a partagé sa vie avec un homme qu’elle croyait connaître. Comptable respectée, mère de deux enfants et chanteuse dans la chorale de son église, elle incarnait l’image parfaite de la vie américaine tranquille dans une petite ville du Kansas. Ce tableau idyllique s’est brutalement effondré en février 2005, lorsque son mari Dennis Rader a été arrêté et identifié comme le tristement célèbre tueur en série B.T.K. (Bind, Torture, Kill). Comment cette femme discrète a-t-elle pu vivre si longtemps aux côtés d’un meurtrier sans jamais soupçonner sa double vie? Que devient-on lorsqu’on découvre que l’homme qu’on a aimé est responsable de dix meurtres atroces? Son histoire fascine autant qu’elle terrifie, car elle nous confronte à cette réalité glaçante: parfois, ceux qui nous sont les plus proches demeurent d’insondables mystères.

    Table des matières

    • 1 L’énigme Paula Dietz : portrait d’une femme devenue invisible
      • 1.1 L’impact psychologique d’une double vie révélée
    • 2 La rencontre fatidique : comment Paula Dietz est devenue Mme Rader
      • 2.1 La dynamique conjugale sous l’ombre du secret
    • 3 Une vie familiale en trompe-l’œil : les Rader vus de l’intérieur
      • 3.1 L’impact traumatique sur les enfants Rader
    • 4 L’arrestation et ses conséquences immédiates pour Paula Dietz

    L’énigme Paula Dietz : portrait d’une femme devenue invisible

    Paula Dietz est née le 5 mai 1948 à Park City, au Kansas. Issue d’une famille profondément religieuse, elle grandit dans un environnement empreint de valeurs traditionnelles. Sa mère travaillait comme bibliothécaire tandis que son père était ingénieur automobile. Cette éducation rigoureuse et pieuse allait façonner toute sa vie future, lui inculquant un sens aigu du devoir et une discrétion naturelle. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 1966, Paula poursuit ses études à l’Université nationale américaine de Wichita, où elle décroche un diplôme en comptabilité en 1970.

    Ce qui frappe immédiatement lorsqu’on tente de dresser le portrait de Paula Dietz, c’est précisément le manque d’informations disponibles à son sujet. Contrairement à d’autres personnes liées à des criminels notoires, elle n’a jamais cherché la lumière des projecteurs. Aucune interview, aucun livre de mémoires, aucune apparition publique. Cette discrétion absolue constitue peut-être sa réponse la plus éloquente face à l’horreur qu’elle a découverte.

    Physiquement, Paula Dietz mesure environ 1m65 et pèse approximativement 60 kg. Ses cheveux blonds et ses yeux bruns complètent un visage avenant qui, selon les rares témoignages, s’illuminait d’un sourire chaleureux. Décrite comme une femme attentionnée et discrète par son entourage, elle incarnait parfaitement l’image de l’épouse et de la mère dévouée dans l’Amérique profonde des années 70 à 2000.

    La carrière professionnelle de Paula s’est développée dans l’ombre. Comptable de formation, elle a exercé ce métier durant toute sa vie active, travaillant notamment pour plusieurs grandes entreprises, dont ADT Security Services – une ironie cruelle quand on sait que son mari utilisait sa connaissance des systèmes de sécurité pour traquer ses victimes. Appréciée de ses employeurs pour son professionnalisme et sa rigueur, rien dans sa vie professionnelle ne laissait présager le cataclysme qui allait bouleverser son existence.

    Informations personnelles Détails sur Paula Dietz
    Date de naissance 5 mai 1948
    Lieu de naissance Park City, Kansas, États-Unis
    Formation Diplôme en comptabilité (Université nationale américaine de Wichita, 1970)
    Profession Comptable
    Mariage avec Dennis Rader 22 mai 1971 – divorce d’urgence en 2005
    Enfants Kerri Rawson (fille) et Brian Rader (fils)

    Ce qui distingue Paula Dietz de nombreuses autres épouses de criminels, c’est précisément sa disparition quasi totale de l’espace public après la révélation des crimes de son mari. Là où certaines auraient cherché à monétiser cette notoriété macabre ou à s’expliquer publiquement, Paula a choisi une voie radicalement différente :

    • Elle a obtenu un divorce d’urgence le jour même où la demande a été déposée
    • Elle a quitté le Kansas immédiatement après l’arrestation de Dennis Rader
    • Elle a changé de nom et possiblement d’apparence
    • Elle a refusé toute interview et toute apparition médiatique
    • Elle n’a jamais rendu visite à Dennis Rader en prison

    Cette stratégie d’effacement total constitue peut-être la réponse la plus saine face à un traumatisme d’une telle ampleur. Comment continuer à vivre quand on découvre que l’homme avec qui l’on a partagé sa vie pendant plus de trois décennies est en réalité un prédateur impitoyable? La disparition publique de Paula Dietz témoigne d’une volonté farouche de préserver ce qui reste de sa vie privée et de protéger ses enfants d’une attention médiatique toxique.

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    L’impact psychologique d’une double vie révélée

    L’histoire de Paula Dietz soulève des questions fascinantes sur la psychologie humaine et notre capacité à détecter les comportements déviants chez nos proches. Comment peut-on partager son quotidien avec un tueur en série sans jamais soupçonner sa nature profonde? Cette question, qui hante l’imaginaire collectif, trouve plusieurs explications possibles dans le cas spécifique de Paula et Dennis Rader.

    Premièrement, il faut comprendre que Dennis Rader était exceptionnellement doué pour maintenir une façade de normalité. Président de la congrégation de son église luthérienne, employé respecté, père attentif – tous ces rôles sociaux servaient de couverture parfaite à ses activités criminelles. Les experts en psychologie criminelle soulignent que les psychopathes de haut niveau excellent particulièrement dans l’art de la compartimentation mentale, séparant hermétiquement leurs différentes vies.

    Deuxièmement, le contexte socio-culturel du Midwest américain des années 70-90 doit être pris en compte. Dans ces communautés traditionnelles, l’intimité conjugale restait souvent limitée par des normes sociales strictes, offrant à Dennis Rader des espaces de liberté non surveillés. De plus, l’absence totale de suspicion envers un homme impliqué dans sa communauté et sa paroisse était caractéristique de cette époque et de ce milieu.

    Troisièmement, les recherches en victimologie indirecte démontrent que les proches de criminels développent souvent, inconsciemment, des mécanismes de déni pour préserver leur équilibre psychique. Certains indices, qui paraissent évidents rétrospectivement, peuvent être systématiquement ignorés ou réinterprétés par le cerveau pour maintenir une cohérence dans la vision qu’on a de l’être aimé.

    1. Déni psychologique – Mécanisme de défense inconscient permettant d’ignorer des éléments perturbateurs
    2. Compartimentalisation – Capacité du criminel à séparer totalement ses différentes identités
    3. Aveuglement affectif – Tendance à ne pas voir les défauts ou comportements inquiétants chez ceux qu’on aime
    4. Masque social – Façade de normalité maintenue délibérément par le criminel
    5. Isolement émotionnel – Distance affective qui empêche la détection des anomalies comportementales

    Pour Paula Dietz, la révélation de la double vie de son mari a représenté non seulement un choc traumatique aigu, mais aussi une remise en question totale de sa réalité. Comment faire confiance à son propre jugement après avoir été à ce point trompée? Comment ne pas se sentir complice involontaire de crimes atroces? Les psychiatres spécialisés dans les traumatismes parlent souvent d’une “mort psychique” suivie d’une nécessaire renaissance identitaire pour les proches de criminels notoires.

    Les rares témoignages indirects concernant Paula après 2005 suggèrent qu’elle a dû reconstruire entièrement son identité, peut-être avec l’aide d’un soutien psychologique, mais certainement dans un isolement relatif, coupée d’une grande partie de son réseau social antérieur. Sa disparition de l’espace public n’est pas qu’une fuite médiatique – c’est probablement la manifestation d’un processus profond de reconstruction personnelle.

    La rencontre fatidique : comment Paula Dietz est devenue Mme Rader

    C’est dans le contexte des années 1970, en pleine période d’effervescence sociale aux États-Unis, que Paula Dietz et Dennis Rader se rencontrent pour la première fois. Leur histoire commence dans une église locale du Kansas qu’ils fréquentaient tous deux régulièrement. Paula, jeune comptable fraîchement diplômée, et Dennis, tout juste rentré de son service dans l’US Air Force (1966-1970), se croisent lors d’un service dominical en 1970. Leur attraction mutuelle s’inscrit dans le cadre rassurant des valeurs traditionnelles qu’ils partagent.

    Dennis Rader présente alors toutes les caractéristiques du parti idéal selon les standards de l’époque. Ancien militaire discipliné, étudiant sérieux poursuivant ses études au Butler County Community College, croyant fervent et impliqué dans sa communauté religieuse – tout chez lui inspire confiance et respect. Pour Paula, élevée dans une famille pieuse où la religion occupait une place centrale, cette compatibilité de valeurs représentait un critère essentiel.

    Leur période de fréquentation, relativement courte selon les standards actuels mais normale pour l’époque, se déroule sans aucun signe avant-coureur des horreurs à venir. Les amis et la famille du couple témoigneront plus tard n’avoir jamais remarqué le moindre indice inquiétant chez Dennis. Sa capacité à paraître parfaitement normal et équilibré constituait précisément l’une de ses armes les plus redoutables.

    Le 22 mai 1971, Paula Dietz et Dennis Rader échangent leurs vœux lors d’une cérémonie traditionnelle dans leur église luthérienne. Cette union, bénie par leurs familles respectives, marque le début d’une vie commune qui durera plus de trois décennies. À ce moment précis, personne ne peut imaginer que moins de trois ans plus tard, en janvier 1974, Dennis Rader commettra son premier meurtre en exterminant presque entièrement la famille Otero.

    Événement Date Contexte
    Rencontre à l’église 1970 Services religieux dominicaux
    Mariage 22 mai 1971 Cérémonie à l’église luthérienne locale
    Naissance de leur fils Brian 1975 Un an après les premiers meurtres
    Naissance de leur fille Kerri 1978 Pendant la période active des crimes
    Divorce d’urgence Février 2005 Immédiatement après l’arrestation

    Cette union qui semblait promise au bonheur simple d’une vie provinciale américaine devient rétrospectivement le symbole d’une dualité terrifiante. D’un côté, un foyer apparemment idéal avec deux enfants, une stabilité matérielle et une implication active dans la communauté. De l’autre, une série de meurtres brutaux s’étalant sur près de vingt ans, ponctués par des jeux macabres avec la police et les médias.

    La vie quotidienne du couple Rader, telle que décrite par leur fille Kerri dans ses mémoires publiés en 2019, respirait la normalité la plus banale :

    • Dîners familiaux réguliers autour de la table
    • Participation aux événements scolaires des enfants
    • Vacances annuelles en camping ou visites familiales
    • Engagement dans les activités paroissiales (Paula dans la chorale, Dennis comme président de congrégation)
    • Jardinage et bricolage le week-end

    Cette apparente banalité constitue précisément l’aspect le plus glaçant de l’affaire B.T.K. Comment un homme pouvait-il mener ces deux vies parallèles sans jamais éveiller les soupçons de sa propre épouse? Les experts en psychologie criminelle suggèrent que Dennis Rader appartenait à cette catégorie rare de psychopathes capables d’une compartimentation mentale totale, lui permettant de séparer hermétiquement ses différentes identités.

    Par ailleurs, l’emploi du temps professionnel de Dennis facilitait grandement sa double vie. Travaillant d’abord pour Coleman Company de 1974 à 1988, puis comme inspecteur municipal à Park City à partir de 1991, il disposait d’une grande liberté de mouvement et pouvait justifier des absences prolongées ou des heures irrégulières. Cette autonomie professionnelle, combinée à son implication dans les scouts et l’église, lui fournissait des alibis parfaits pour ses activités criminelles.

    La dynamique conjugale sous l’ombre du secret

    Analyser la dynamique du couple Dietz-Rader relève presque de l’exercice de psychologie expérimentale tant leur situation défie l’entendement. Selon les témoignages recueillis après l’arrestation, notamment ceux de leur fille Kerri, Dennis Rader était un mari relativement attentionné et un père impliqué. Autoritaire par moments, certes, mais jamais violent ou ouvertement abusif envers sa famille. Cette façade de normalité domestique constituait un élément central de sa stratégie de camouflage social.

    Paula, quant à elle, incarnait le modèle de l’épouse dévouée conforme aux standards sociaux du Midwest américain des années 70-90. Gérant le foyer avec efficacité tout en poursuivant sa carrière de comptable, elle maintenait l’équilibre familial et veillait à l’éducation chrétienne de leurs enfants. Cette répartition traditionnelle des rôles au sein du couple créait un cadre prévisible qui servait parfaitement les desseins de Dennis Rader.

    Les criminologues qui ont étudié le cas ont identifié plusieurs facteurs qui ont pu faciliter la dissimulation sur une période aussi longue :

    1. Le cloisonnement des sphères de vie – Dennis maintenait une séparation stricte entre sa vie familiale et ses activités criminelles
    2. L’absence de comportements suspects à domicile – Contrairement à d’autres tueurs en série, il ne manifestait pas de tendances violentes ou sadiques dans son quotidien familial
    3. La confiance absolue de Paula – Dans ce contexte socio-culturel, l’idée même de soupçonner son époux de tels actes était probablement inconcevable
    4. Les longues périodes d’inactivité criminelle – Avec parfois plusieurs années entre deux meurtres, les risques de détection diminuaient
    5. L’alibi permanent de l’implication communautaire – Son engagement religieux et scout renforçait son image d’homme respectable

    Un élément particulièrement troublant concerne les “trophées” et souvenirs que Dennis Rader conservait de ses crimes. Selon les enquêteurs, il cachait des objets appartenant à ses victimes et des notes détaillant ses plans dans des boîtes verrouillées à son domicile ou dans son lieu de travail. Cette proximité physique des preuves avec sa vie familiale illustre sa confiance absolue dans sa capacité à maintenir son secret.

    Paradoxalement, c’est peut-être cette apparente normalité qui a empêché Paula de percevoir les signaux d’alerte. Comme l’expliquent de nombreux psychologues spécialisés dans l’étude des criminels, notre perception est largement conditionnée par nos attentes. Une épouse qui n’a aucune raison de soupçonner son mari de tels actes interprétera systématiquement les comportements ambigus de façon bénigne plutôt que malveillante.

    En 1985, Dennis Rader assassine Marine Hedge, une voisine âgée de 53 ans habitant à quelques maisons de la sienne. Cet acte, d’une audace inouïe, témoigne de son sentiment d’impunité absolue. Comment Paula n’a-t-elle pas fait le lien entre la disparition de leur voisine et les absences inexpliquées de son mari? La réponse tient probablement à ce phénomène psychologique bien documenté : on ne voit que ce qu’on est préparé à voir.

    Une vie familiale en trompe-l’œil : les Rader vus de l’intérieur

    Derrière la façade d’une famille américaine modèle se cachait une réalité bien plus complexe. Le foyer des Rader, situé à Park City dans la banlieue de Wichita, était à première vue l’incarnation parfaite du rêve américain suburbain : une maison modeste mais confortable, un jardin bien entretenu, deux enfants prometteurs et des parents impliqués dans la communauté. Cette image soigneusement construite a volé en éclats le jour de l’arrestation de Dennis Rader, révélant rétrospectivement les fissures invisibles d’une vie familiale bâtie sur un mensonge fondamental.

    Les enfants du couple, Brian (né en 1975) et Kerri (née en 1978), ont grandi dans ce que leur mère et eux croyaient être un environnement stable et aimant. Dennis Rader s’est avéré être un père présent qui partageait de nombreuses activités avec ses enfants : camping, pêche, activités scoutes, jardinage. Sa fille Kerri témoignera plus tard : “Il était tout pour nous. Il était juste un papa. Il nous a appris la nature, comment pêcher, comment faire du camping, comment jardiner. Il m’a énormément appris.”

    Cette normalité apparente constitue précisément l’aspect le plus perturbant du cas Rader. Comment un homme pouvait-il torturer et assassiner des innocents puis rentrer tranquillement chez lui pour aider ses enfants à faire leurs devoirs? Cette dualité extrême défie notre compréhension habituelle de la psychologie humaine et soulève des questions fondamentales sur la nature du mal.

    Voici quelques aspects de la vie quotidienne des Rader qui illustrent ce contraste saisissant :

    Aspect familial Réalité apparente Réalité cachée
    Repas familiaux Moments de partage quotidiens Dennis pouvait y participer après avoir préparé ses crimes
    Activités du week-end Sorties en nature, bricolage, jardinage Opportunités pour Dennis d’échapper à la surveillance familiale
    Engagement religieux Famille pieuse et respectée dans leur paroisse Couverture parfaite pour Dennis, président de congrégation
    Éducation des enfants Parents attentifs et impliqués Contradiction absolue avec ses actes sadiques
    Gestion financière Stabilité matérielle, Paula gérant les comptes Dennis détournait parfois des ressources pour ses activités criminelles

    Paula Dietz, en tant que mère, s’est pleinement investie dans l’éducation de ses enfants. Combinant sa carrière de comptable avec ses responsabilités familiales, elle incarnait l’image de la femme moderne des années 80-90, capable de concilier vie professionnelle et rôle maternel. Tous les témoignages concordent pour décrire une mère attentionnée, impliquée dans la scolarité de ses enfants et soucieuse de leur transmettre des valeurs chrétiennes solides.

    Cette dimension religieuse occupait une place centrale dans l’éducation familiale des Rader. Paula chantait dans la chorale de l’église, tandis que Dennis présidait la congrégation luthérienne locale – position d’autorité morale qui rend ses crimes encore plus inconcevables. Les enfants participaient régulièrement aux activités paroissiales, recevant une éducation spirituelle que Dennis Rader parvenait à dissocier complètement de ses actes meurtriers.

    • Participation hebdomadaire aux services religieux
    • Prières avant les repas
    • Lecture de textes bibliques en famille
    • Célébration des fêtes religieuses selon la tradition
    • Implication dans les activités caritatives de la paroisse

    Un autre aspect intéressant de cette dynamique familiale concerne les périodes d’inactivité criminelle de Dennis Rader. Ses meurtres s’échelonnent de 1974 à 1991, avec des pauses parfois prolongées. Certains criminologues suggèrent que ces interruptions coïncidaient avec des périodes d’investissement plus intense dans sa vie familiale, comme si son rôle de père et d’époux parvenait temporairement à contenir ses pulsions meurtrières – hypothèse qui reste néanmoins controversée dans la communauté scientifique.

    L’ironie tragique de cette situation est que Paula Dietz, en maintenant un foyer stable et harmonieux, contribuait involontairement à faciliter la double vie de son mari. La sécurité affective et sociale que lui procurait cette famille “parfaite” lui permettait de satisfaire ses besoins de normalité tout en poursuivant secrètement ses activités criminelles. Ce paradoxe illustre la complexité psychologique des tueurs en série qui parviennent à maintenir une façade sociale irréprochable.

    L’impact traumatique sur les enfants Rader

    L’arrestation de Dennis Rader en 2005 n’a pas seulement détruit l’image qu’avait Paula de son mari – elle a également pulvérisé le monde des enfants du couple. Kerri et Brian Rader, alors jeunes adultes, ont vu leur histoire familiale entière réévaluée à la lumière de cette révélation monstrueuse. Comment accepter que l’homme qui vous a appris à faire du vélo était également celui qui étranglait des innocents? Cette question existentielle hante encore aujourd’hui la vie des enfants Rader.

    Kerri Rader, devenue Kerri Rawson après son mariage, est celle qui s’est le plus exprimée publiquement sur ce traumatisme. En 2019, elle a publié ses mémoires intitulés “A Serial Killer’s Daughter: My Story of Faith, Love, and Overcoming” (La fille d’un tueur en série : mon histoire de foi, d’amour et de résilience). Ce livre offre un aperçu rare et précieux sur l’expérience des proches d’un criminel notoire, coincés entre l’amour qu’ils éprouvent pour la personne qu’ils ont connue et l’horreur absolue de ses actes.

    Dans son livre, Kerri décrit le choc initial comme une forme de mort psychique : “C’était comme si quelqu’un était mort, mais c’était pire que la mort, parce que mon père était toujours vivant, mais la personne que je pensais connaître n’avait jamais existé.” Cette dissociation cognitive – devoir accepter que deux réalités contradictoires coexistaient – représente un défi psychologique majeur pour les proches de criminels.

    Le parcours émotionnel de Kerri illustre les étapes classiques du deuil traumatique :

    1. Choc et déni initial – “Ce n’est pas possible, il y a une erreur”
    2. Colère et sentiment de trahison – “Comment a-t-il pu nous faire ça?”
    3. Culpabilité par association – “Suis-je responsable? Aurais-je dû voir les signes?”
    4. Dépression et isolement – Période de repli sur soi face au jugement social
    5. Acceptation progressive et reconstruction identitaire – Différenciation entre l’amour pour le père et l’horreur des actes

    Brian Rader, le fils du couple, a choisi une voie radicalement différente de celle de sa sœur. Servant dans la Marine américaine au moment de l’arrestation de son père, il a opté pour un silence médiatique total. Cette stratégie d’invisibilité, similaire à celle choisie par sa mère, traduit une approche différente mais tout aussi légitime du traumatisme. Certains psychologues suggèrent que cette réaction pourrait s’expliquer par la relation père-fils potentiellement plus complexe dans ce contexte.

    Le témoignage de Kerri révèle également l’impact dévastateur sur la relation entre les enfants et leur mère. Dans les premiers temps suivant l’arrestation, une forme de méfiance mutuelle s’est installée : “Nous ne savions pas quoi penser les uns des autres. Si mon père avait pu nous mentir pendant toutes ces années, qui d’autre pourrait cacher quelque chose?” Cette suspicion, bien que temporaire, illustre comment le mensonge fondamental de Dennis Rader a empoisonné toutes les relations familiales.

    Avec le temps, cependant, Paula et ses enfants semblent avoir reconstruit une relation basée sur leur expérience partagée du traumatisme. Bien que très discrète sur cette dimension de sa vie, Kerri a laissé entendre dans certaines interviews que sa mère et elle ont trouvé un certain réconfort mutuel. Cette solidarité entre victimes indirectes représente souvent une ressource essentielle dans le processus de guérison psychologique.

    Les recherches en psychologie du trauma suggèrent que les enfants de criminels notoires développent des mécanismes d’adaptation variés, allant du changement complet d’identité à la militance contre le type de crimes commis par leur parent. Dans le cas des enfants Rader, on observe ces deux tendances : Brian a pratiquement disparu de la sphère publique, tandis que Kerri a choisi, après des années de silence, de partager son expérience dans une perspective de guérison personnelle et collective.

    L’arrestation et ses conséquences immédiates pour Paula Dietz

    Le 25 février 2005 marque un tournant brutal dans l’existence de Paula Dietz. Ce jour-là, Dennis Rader est arrêté par la police de Wichita alors qu’il se rendait à son église. Pour Paula, qui n’avait absolument aucun soupçon concernant les activités criminelles de son mari, la nouvelle tombe comme un couperet, bouleversant instantanément trente-quatre années de vie commune et remettant en question chaque souvenir partagé avec l’homme qu

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