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    découvrez qui est jérôme oziel, le célèbre thérapeute qui a accompagné les frères lyle et erik menendez dans leur parcours complexe. plongez dans son histoire, ses méthodes et son impact sur l'affaire qui a captivé l'attention médiatique.
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    Qui est Jérôme Oziel, le thérapeute des frères Lyle et Erik Menendez ?

    Nadine SonyPar Nadine Sony1 juin 2025Aucun commentaire16 Minutes de Lecture

    Dans l’une des affaires criminelles les plus médiatisées des années 90, un nom reste indissociable de la condamnation des frères Menendez : le Dr Jérôme Oziel. Ce psychologue californien est devenu un personnage central lorsque les confessions de ses patients ont été utilisées comme preuves cruciales lors du procès. Figure complexe et controversée, ce thérapeute a vu sa carrière et sa réputation bouleversées après avoir enregistré secrètement les aveux d’Erik Menendez concernant le meurtre de ses parents. La récente série Netflix “Monstres : L’histoire de Lyle et Erik Menendez” a ravivé l’intérêt pour ce personnage énigmatique dont l’intervention a changé le cours de la justice dans cette affaire retentissante. Entre obligations professionnelles, éthique thérapeutique et scandale personnel, le parcours du Dr Oziel reste un sujet de débat dans les milieux juridiques et psychologiques.

    Table des matières

    • 1 Les origines et la formation de Jérôme Oziel avant l’affaire Menendez
      • 1.1 Son approche thérapeutique et sa clientèle privilégiée
    • 2 La rencontre initiale avec Erik Menendez et l’établissement de la relation thérapeutique
      • 2.1 Les signes précurseurs et les confidences troublantes avant les meurtres
    • 3 Le tournant décisif : la confession d’Erik Menendez et les enregistrements controversés
      • 3.1 L’analyse des motivations d’Oziel pour l’enregistrement secret des séances
    • 4 Le rôle controversé de Judalon Smyth dans la divulgation des confessions
      • 4.1 Les implications légales et éthiques du triangle Oziel-Smyth-Menendez
    • 5 Le témoignage d’Oziel au procès et son impact sur la condamnation des frères
      • 5.1 Les contradictions et zones d’ombre dans la déposition du thérapeute

    Les origines et la formation de Jérôme Oziel avant l’affaire Menendez

    Avant de devenir une figure centrale dans l’une des affaires criminelles les plus médiatisées des années 90, le Dr Jérôme Oziel avait bâti une carrière solide en tant que psychologue clinicien en Californie. Né dans les années 1940, Oziel a grandi dans un milieu modeste mais a toujours manifesté un intérêt prononcé pour la compréhension de l’esprit humain. Son parcours académique l’a conduit à obtenir un doctorat en psychologie clinique dans une université californienne réputée au début des années 1970.

    Durant ses études, Oziel s’est particulièrement intéressé à la psychologie criminelle et aux comportements déviants, spécialisation qui allait ironiquement devenir centrale dans son implication avec les frères Menendez. Il a complété sa formation par plusieurs stages dans des établissements psychiatriques où il a pu travailler auprès de patients présentant diverses pathologies, notamment des troubles de la personnalité et des comportements antisociaux.

    Au début de sa carrière professionnelle, Oziel s’est forgé une réputation de thérapeute méthodique et rigoureux. Il a ouvert son cabinet à Beverly Hills dans les années 1980, attirant une clientèle aisée composée principalement de personnalités du monde du divertissement et d’hommes d’affaires. Sa pratique s’articulait autour d’une approche considérée comme innovante à l’époque, combinant thérapie comportementale et analyse psychodynamique.

    Son approche thérapeutique et sa clientèle privilégiée

    La méthode thérapeutique du Dr Oziel était caractérisée par plusieurs principes fondamentaux qui définissaient sa pratique avant sa rencontre avec les frères Menendez :

    • Une approche directive et confrontante, où il n’hésitait pas à remettre en question les récits de ses patients
    • L’utilisation de l’enregistrement audio des séances comme outil thérapeutique (pratique qui deviendra controversée plus tard)
    • Une forte emphase sur la responsabilisation du patient dans son processus de guérison
    • Des séances intensives, souvent plus longues que la norme, pour les cas complexes

    Sa clientèle était principalement composée de personnes issues de milieux privilégiés. Plusieurs témoignages d’anciens patients, recueillis après l’affaire Menendez, décrivent Oziel comme un thérapeute charismatique, capable d’établir rapidement une relation de confiance, mais parfois perçu comme dominateur dans sa pratique. Certains de ses collègues avaient déjà noté des comportements professionnels questionnables avant l’affaire, notamment concernant les limites entre vie professionnelle et personnelle.

    Période Événements marquants dans la carrière d’Oziel Développement professionnel
    Années 1970 Obtention du doctorat en psychologie clinique Formation initiale et premières expériences cliniques
    Début des années 1980 Ouverture de son cabinet à Beverly Hills Développement d’une clientèle fortunée
    Milieu des années 1980 Publication d’articles sur la thérapie des personnalités narcissiques Reconnaissance dans certains cercles professionnels
    1988 Première rencontre avec Erik Menendez Début de la thérapie qui changera sa carrière

    Avant de devenir le thérapeute des frères Menendez, Oziel avait également tenté de se positionner comme un expert dans le traitement des troubles de la personnalité chez les individus issus de milieux privilégiés. Il avait même commencé à rédiger un ouvrage sur ce sujet, qui ne verra jamais le jour suite au scandale de l’affaire Menendez. Plusieurs de ses approches, notamment sur la gestion de la colère et des traumatismes d’enfance, trouveront un écho troublant dans les révélations faites par les frères Menendez lors de leur procès.

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    La rencontre initiale avec Erik Menendez et l’établissement de la relation thérapeutique

    C’est en octobre 1988 que le Dr Jérôme Oziel rencontre pour la première fois Erik Menendez, alors âgé de 17 ans. Cette première consultation intervient bien avant les meurtres et s’inscrit dans un contexte familial déjà tendu. Le jeune Erik, référé par un conseiller scolaire inquiet de ses comportements erratiques et de ses problèmes d’adaptation, se présente initialement comme un adolescent tourmenté mais relativement banal parmi la clientèle privilégiée d’Oziel.

    Lors des premiers entretiens, Erik se montre réservé, partageant principalement des préoccupations liées à la pression familiale et aux attentes de son père, José Menendez, homme d’affaires exigeant et figure autoritaire du foyer Menendez. Oziel note dans ses dossiers initiaux qu’Erik présente des symptômes d’anxiété et une faible estime de soi, masquée par une façade de confiance typique des adolescents de Beverly Hills.

    La dynamique thérapeutique établie par Oziel avec Erik suit initialement les protocoles standards. Des séances hebdomadaires d’une heure sont programmées, durant lesquelles le thérapeute utilise une approche cognitive-comportementale pour aider son jeune patient à gérer son stress et améliorer ses relations familiales. Durant cette période pré-crime, rien ne laisse présager la tournure dramatique que prendra cette relation thérapeutique.

    Les signes précurseurs et les confidences troublantes avant les meurtres

    Plusieurs mois avant les meurtres d’août 1989, la nature des séances thérapeutiques entre Erik et Oziel commence à changer de manière subtile mais significative. Des éléments troublants émergent dans les récits d’Erik, comme l’ont révélé plus tard les notes d’Oziel et son témoignage :

    • Mentions répétées de conflits intenses avec son père et descriptions détaillées de colères explosives au sein du foyer
    • Évocations de sentiments d’impuissance et de fantasmes de libération vis-à-vis de l’autorité parentale
    • Références voilées à des expériences traumatiques dont il refuse initialement de parler explicitement
    • Expression d’inquiétudes concernant son frère aîné Lyle et son état psychologique
    • Questions hypothétiques sur la légitime défense et ses implications légales

    Oziel note à cette période une intensification de l’anxiété d’Erik et des mécanismes de défense plus prononcés, notamment la dissociation lors de l’évocation de certains sujets familiaux. Il suggère alors des séances plus fréquentes, proposition acceptée par Erik. La mère d’Erik, Kitty Menendez, participe occasionnellement à certaines consultations, affichant ce qu’Oziel décrira plus tard comme “une façade de normalité familiale contrastant avec les récits de son fils”.

    La relation thérapeutique s’approfondit, créant un lien de confiance qui expliquera partiellement pourquoi Erik se tournera vers Oziel après les meurtres. Selon les témoignages ultérieurs, Oziel aurait été l’une des rares figures d’autorité en qui Erik semblait avoir confiance, malgré – ou peut-être en raison de – l’approche directive du thérapeute.

    Phase de la relation thérapeutique Comportement d’Erik Menendez Approche du Dr Oziel
    Phase initiale (1988) Réservé, anxieux, problèmes d’adaptation sociale Établissement du cadre, approche cognitive standard
    Phase intermédiaire (début 1989) Ouverture progressive, mentions de tensions familiales Exploration des dynamiques familiales, augmentation de la fréquence des séances
    Pré-meurtres (été 1989) Anxiété accrue, questions hypothétiques sur la violence Vigilance thérapeutique, tentatives d’approfondissement des traumas évoqués
    Post-meurtres (automne 1989) Confession explicite, état émotionnel instable Enregistrement secret, gestion de crise, dilemme éthique

    Durant cette période critique, Oziel n’a jamais alerté les autorités concernant d’éventuels signaux d’alerte, choix qui sera plus tard scruté et critiqué. Il justifiera cette décision par l’absence de menaces explicites et la confidentialité thérapeutique. Ce dilemme professionnel entre secret médical et devoir d’alerte deviendra central dans les débats entourant le rôle d’Oziel dans l’affaire Menendez.

    Le tournant décisif : la confession d’Erik Menendez et les enregistrements controversés

    Le 31 octobre 1989, environ deux mois après les meurtres de José et Kitty Menendez, la relation thérapeutique entre le Dr Jérôme Oziel et Erik Menendez connaît un tournant radical. Lors d’une séance qui deviendra historique dans les annales de la justice pénale américaine, Erik, visiblement bouleversé et émotionnellement instable, franchit un seuil critique en confessant à son thérapeute : “Nous l’avons fait. Nous avons tué nos parents.” Cette confession spontanée, initialement protégée par le secret professionnel, marque le début d’une cascade d’événements qui transformeront définitivement la vie des frères Menendez et celle d’Oziel.

    Selon les témoignages ultérieurs d’Oziel, cette première confession a lieu lors d’une promenade improvisée, technique thérapeutique qu’il utilisait parfois pour permettre à ses patients de s’exprimer plus librement. Face à cette révélation choquante, Oziel maintient une apparence de calme professionnel mais prend immédiatement une décision controversée : il invite Erik à revenir au cabinet pour approfondir cette confession, cette fois en présence de son frère Lyle Menendez, et commence secrètement à enregistrer leurs conversations.

    Les sessions qui suivent, entre le 31 octobre et le 28 novembre 1989, sont méticuleusement documentées par Oziel, qui utilise un magnétophone dissimulé dans son bureau. Ces enregistrements, qui deviendront plus tard des pièces maîtresses de l’accusation, capturent les frères Menendez décrivant en détail la planification et l’exécution des meurtres de leurs parents, ainsi que leurs motivations complexes.

    L’analyse des motivations d’Oziel pour l’enregistrement secret des séances

    Les raisons qui ont poussé le Dr Oziel à enregistrer secrètement ses patients ont fait l’objet de nombreuses analyses et spéculations. Plusieurs motivations peuvent être identifiées :

    • Protection personnelle : Oziel affirmera plus tard avoir craint pour sa vie après avoir perçu des menaces voilées de la part de Lyle Menendez
    • Dilemme éthique : confronté à la connaissance d’un crime grave, le thérapeute se trouvait tiraillé entre le secret professionnel et une responsabilité morale plus large
    • Intérêt personnel potentiel : certains critiques suggèrent qu’Oziel aurait anticipé la notoriété et les opportunités professionnelles liées à cette affaire sensationnelle
    • Documentation à des fins thérapeutiques : explication officielle d’Oziel qui soutenait que l’enregistrement servait d’outil clinique
    • Préparation d’une défense juridique en cas de complications futures avec ses patients

    La complexité de cette décision est amplifiée par le contexte californien de l’époque. La législation sur la confidentialité thérapeutique prévoyait certaines exceptions permettant au praticien de briser le secret professionnel, notamment en cas de danger imminent pour le patient ou pour autrui. Cependant, ces exceptions s’appliquaient difficilement à des crimes déjà commis, créant une zone grise éthique et légale dans laquelle Oziel a navigué de façon controversée.

    Date Contenu des enregistrements Réaction documentée d’Oziel
    31 octobre 1989 Confession initiale d’Erik (non enregistrée) Décision d’approfondir et documenter les révélations
    2 novembre 1989 Description détaillée des meurtres par Erik Questions dirigées sur la préméditation et les motivations
    8 novembre 1989 Session avec Lyle, tensions visibles entre les frères Tentative de médiation et recherche de détails supplémentaires
    28 novembre 1989 Discussion sur l’alibi et les dépenses post-meurtres Notes détaillées sur les comportements non-verbaux des frères

    Ces enregistrements, d’une durée totale de plusieurs heures, révèlent non seulement les détails macabres des meurtres mais aussi les dynamiques familiales complexes au sein du foyer Menendez. Les frères y évoquent des allégations d’abus physiques, émotionnels et sexuels de la part de leur père, éléments qui deviendront centraux dans leur stratégie de défense mais qui seront perçus différemment par l’accusation et le jury.

    La question fondamentale demeure : Oziel a-t-il agi comme un thérapeute consciencieux protégeant la société d’individus dangereux, ou a-t-il trahi l’essence même de la relation thérapeutique basée sur la confiance et la confidentialité ? Cette dualité restera au cœur des débats éthiques entourant cette affaire emblématique de la psychologie judiciaire moderne.

    https://www.usatoday.com/story/entertainment/tv/2024/09/20/jerome-oziel-menendez-brothers-therapist/75313293007/

    Le rôle controversé de Judalon Smyth dans la divulgation des confessions

    La trajectoire de l’affaire Menendez prend un tournant décisif avec l’intervention de Judalon Smyth, figure au statut ambivalent dans la vie du Dr Jérôme Oziel. Cette femme, à la fois patiente et maîtresse du thérapeute, devient l’élément déclencheur qui transforme des confessions protégées par le secret médical en preuves judiciaires. La relation entre Oziel et Smyth, entamée dans un cadre thérapeutique avant d’évoluer vers une liaison amoureuse, représente en elle-même une violation flagrante de l’éthique professionnelle en psychologie.

    Selon les témoignages recueillis, Judalon Smyth était présente au cabinet d’Oziel lors de certaines séances avec les frères Menendez, dissimulée dans une pièce adjacente à la demande du thérapeute. Cette mise en scène lui a permis d’entendre directement certaines confessions des frères concernant les meurtres. Dans la version d’Oziel, cette présence visait à le protéger d’éventuelles menaces, tandis que Smyth affirmera plus tard qu’Oziel cherchait principalement un témoin pour renforcer sa position.

    La relation entre Oziel et Smyth se détériore rapidement après ces événements. Lorsque le thérapeute tente de mettre fin à leur liaison en mars 1990, Smyth réagit en se rendant directement aux autorités pour révéler l’existence des confessions enregistrées des frères Menendez. Cette dénonciation, motivée en partie par un désir de vengeance personnelle selon plusieurs analystes, devient le catalyseur qui précipite l’arrestation de Lyle et Erik Menendez.

    Les implications légales et éthiques du triangle Oziel-Smyth-Menendez

    Ce triangle relationnel complexe soulève de nombreuses questions éthiques et légales qui continuent d’alimenter les débats dans les milieux de la thérapie et de la justice pénale :

    • Violation du cadre thérapeutique : la relation duelle (thérapeute/amant) entretenue par Oziel avec Smyth constitue une faute professionnelle grave
    • Instrumentalisation de patients vulnérables : Smyth elle-même était initialement une patiente en situation de fragilité psychologique
    • Manipulation des preuves : l’utilisation d’un tiers pour contourner les règles de confidentialité thérapeutique
    • Motivations personnelles interférant avec les responsabilités professionnelles : la vengeance comme moteur de divulgation
    • Fiabilité contestable du témoignage : Smyth modifiera plusieurs fois sa version des faits au cours de la procédure judiciaire

    Lors de son témoignage au procès, Judalon Smyth décrira une scène troublante où le Dr Oziel l’aurait forcée à écouter les confessions des frères Menendez, suggérant une forme de manipulation psychologique. Elle affirmera initialement avoir entendu directement les frères avouer le meurtre de leurs parents, avant de nuancer considérablement cette déclaration dans des témoignages ultérieurs, admettant ne pas avoir entendu ces mots “de leur propre bouche”.

    Versions successives du témoignage de Smyth Implications pour l’affaire Réaction de la défense
    Version initiale (police – mars 1990) Affirmation catégorique d’avoir entendu les aveux directs Non contestable à ce stade préliminaire
    Déposition préliminaire (1991) Maintien de la version mais ajout de détails sur la coercition d’Oziel Questions sur la crédibilité et les motivations
    Témoignage au procès (1993) Nuances importantes sur ce qu’elle a réellement entendu Tentative d’invalider la chaîne de preuves
    Interviews post-procès (1994-2015) Variations continues et ajouts de détails absents des versions précédentes Arguments pour une révision judiciaire

    La crédibilité de Judalon Smyth sera fortement remise en question par la défense des frères Menendez, qui la dépeindra comme une femme instable, manipulatrice et vindicative. Cependant, malgré ces attaques sur sa fiabilité, son intervention aura des conséquences irréversibles sur le déroulement de l’affaire en déclenchant la perquisition du domicile et du cabinet d’Oziel, permettant la saisie des enregistrements qui deviendront les preuves centrales de l’accusation.

    En 2015, lors de sa rare apparition dans le documentaire “Le meurtre m’a rendu célèbre”, Smyth défendra son rôle en déclarant : “Je n’ai vraiment pas compris l’attaque que j’allais subir pour avoir fait la bonne chose.” Cette affirmation illustre la perception divergente des actions de Smyth : dénonciatrice courageuse pour certains, instrument de vengeance personnelle pour d’autres. Sa participation au scandale médiatique entourant l’affaire a profondément marqué sa vie, la conduisant ensuite à rechercher l’anonymat loin des projecteurs.

    Le témoignage d’Oziel au procès et son impact sur la condamnation des frères

    Lorsque le Dr Jérôme Oziel prend place à la barre des témoins en 1993, lors du premier procès très médiatisé des frères Menendez, l’atmosphère dans la salle d’audience est électrique. Son témoignage, attendu comme l’un des moments cruciaux de la procédure, marque l’aboutissement d’une longue bataille juridique concernant l’admissibilité des enregistrements des séances thérapeutiques. La Cour Suprême de Californie avait finalement tranché en faveur de l’accusation, estimant que la menace perçue par Oziel constituait une exception valable au privilège de confidentialité patient-thérapeute.

    Pendant plus de trois jours, Oziel livre un témoignage méthodique et détaillé sur ses interactions avec Erik Menendez et Lyle Menendez. Sa posture professionnelle et son ton clinique contrastent avec la nature bouleversante des révélations qu’il partage. Il décrit comment Erik, lors d’une promenade thérapeutique, lui a confessé les meurtres, avant que les deux frères ne détaillent ultérieurement la planification et l’exécution des crimes lors de séances enregistrées.

    L’élément central de son témoignage concerne les motivations qu’il attribue aux frères. Selon sa version, Lyle et Erik auraient agi principalement par cupidité, espérant hériter rapidement de la fortune familiale estimée à 14 millions de dollars. Cette interprétation contredit frontalement la stratégie de défense basée sur les allégations d’abus sexuels et physiques perpétrés par José Menendez. Oziel affirme que les frères n’ont jamais mentionné d’abus sexuels lors de leurs confessions, suggestion explosive qui influencera profondément la perception du jury.

    Les contradictions et zones d’ombre dans la déposition du thérapeute

    Lors du contre-interrogatoire, la défense des frères Menendez s’attaque méthodiquement à la crédibilité d’Oziel, mettant en lumière plusieurs contradictions et zones d’ombre dans son témoignage :

    • Violation éthique flagrante : sa relation inappropriée avec sa patiente Judalon Smyth, révélant un mépris des principes fondamentaux de la psychologie clinique
    • Motivations personnelles potentielles : son intérêt apparent pour la notoriété médiatique et les projets de livre sur l’affaire
    • Inconsistances temporelles : des variations dans la chronologie des événements entre ses différentes déclarations
    • Méthodes thérapeutiques contestables : l’enregistrement secret de patients sans consentement
    • Sélectivité des souvenirs : sa capacité à se rappeler précisément certains détails tout en oubliant des éléments potentiellement favorables à la défense

    Leslie Abramson, l’avocate principale d’Erik Menendez, déploie une stratégie particulièrement agressive envers Oziel, le qualifiant de “thérapeute manipulateur plus intéressé par sa propre célébrité que par le bien-être de ses patients”. Elle suggère également que les enregistrements pourraient avoir été édités ou sélectivement transcrits pour soutenir la thèse de l’accusation, remettant en question l’intégrité même des preuves centrales.

    Aspects clés du témoignage d’Oziel Version de l’accusation Contestation par la défense
    Motivation des meurtres Cupidité financière et désir d’indépendance Réaction traumatique à des années d’abus
    Menaces perçues d’Oziel Crainte réelle pour sa vie justifiant la rupture de confidentialité Fabrication pour justifier la violation du secret professionnel
    Absence de mention d’abus sexuels Preuve que ces allégations sont des inventions tardives Résultat de la honte et du traumatisme empêchant la divulgation
    Relation avec Judalon Smyth Élément périphérique sans impact sur la validité du témoignage Preuve fondamentale du manque d’éthique et de crédibilité

    Malgré ces attaques sur sa crédibilité, l’impact du témoignage d’Oziel sur le jury reste considérable. Sa description clinique et détachée des confessions des frères, soutenue par les enregistrements, établit un récit cohérent de préméditation et de calcul qui s’oppose directement à la thèse de la défense d’un acte désespéré de victimes d’abus. Les jurés, confrontés à ces versions contradictoires, semblent accorder un poids significatif aux déclarations du thérapeute, comme en témoigneront plus tard leurs délibérations.

    L’influence décisive d’Oziel sur l’issue du procès est particulièrement visible dans la façon dont son témoignage a permis au procureur d’établir l’élément essent

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    Nadine Sony

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