Dans un univers numérique en constante évolution, où les attaques informatiques se complexifient à une vitesse fulgurante, la gestion continue de l’exposition aux menaces (CTEM) devient un pivot stratégique incontournable. Ce concept, promu notamment par Gartner depuis 2022, se démarque par une approche proactive qui transcende les traditionnelles analyses ponctuelles de vulnérabilités. Il s’agit d’une méthode exhaustive qui permet aux entreprises de visualiser en temps réel leur surface d’attaque, de simuler les comportements des cybercriminels, puis d’identifier et hiérarchiser les risques réellement exploitables. Avec l’essor des environnements cloud hybrides, des infrastructures connectées et des systèmes complexes, la CTEM évolue comme une discipline essentielle pour des acteurs majeurs tels que Darktrace, Orange Cyberdefense, ou encore Thales. Ces derniers intègrent cette pratique dans leurs offres pour anticiper, détecter et contrer les menaces les plus insidieuses. À travers un processus en cinq étapes, la gestion continue de l’exposition aux menaces conjugue expertise, technologie et coordination inter-équipes pour renforcer de manière dynamique la posture sécuritaire des organisations face aux cyberattaques.
Table des matières
- 1 La gestion continue de l’exposition aux menaces (CTEM) : fondements et principes clés
- 2 Les 5 étapes fondamentales du cadre de la gestion continue de l’exposition aux menaces
- 3 Scoper précisément sa surface d’attaque : défis et meilleures pratiques en 2025
- 4 Découvrir et inventorier les actifs et risques : la clé de voûte du CTEM
- 5 Comment prioriser efficacement les risques et menaces en CTEM ?
- 6 Validation des scénarios d’attaque pour anticiper les vraies menaces
- 7 Mobiliser les équipes pour corriger efficacement les risques identifiés
- 8 Impact de la gestion continue de l’exposition aux menaces sur la cybersécurité d’entreprise
- 9 Intégrer la gestion continue de l’exposition aux menaces dans son système d’information
- 10 Les tendances futures et défis à relever pour la gestion continue de l’exposition aux menaces
- 11 Questions fréquentes sur la gestion continue de l’exposition aux menaces
La gestion continue de l’exposition aux menaces (CTEM) : fondements et principes clés
La CTEM, acronyme de Continuous Threat Exposure Management, s’impose comme une révolution conceptuelle dans la cybersécurité. Alors que les approches classiques reposent souvent sur des audits ponctuels ou des évaluations de vulnérabilités réalisées à intervalles couvrant plusieurs mois, la CTEM instaure une vigilance constante basée sur la répétition et l’automatisation intelligente des tests d’exposition.
Ce paradigme repose sur la reconnaissance que la surface d’attaque évolue continuellement avec :
- 📡 l’ajout ou la modification d’actifs numériques (serveurs, applications, configurations cloud),
- 🔧 l’apparition de nouvelles vulnérabilités ou failles logicielles découvertes dans le logiciel ou le matériel,
- 🕵️♂️ l’évolution des tactiques des attaquants et des vecteurs d’intrusion.
À l’instar de solutions intégrées proposées par Stormshield et Sopra Steria, la CTEM élargit donc la finalité d’un simple catalogue de vulnérabilités pour comprendre en profondeur et en temps réel où se situent les faiblesses exploitables, quelles menaces sont les plus susceptibles de se matérialiser et comment optimiser les réponses pour limiter les risques.
Les entreprises ne se contentent plus de savoir ce qui est vulnérable, mais elles intègrent une vision contextualisée de leur exposition : quels actifs provoqueraient des dommages majeurs s’ils étaient compromis ? Quels chemins d’attaque existent réellement ? Elles priorisent ainsi leurs efforts, un impératif quand la course aux ressources de sécurité est vive, même chez les leaders du conseil en sécurité comme Capgemini ou Atos.
Concept clé 🔐 | Description | Acteurs majeurs du marché |
---|---|---|
Surface d’attaque dynamique | Prise en compte en temps réel de tous les points d’entrée | Darktrace, Orange Cyberdefense |
Simulation d’attaque | Reproduction des démarches d’attaquants pour évaluer les risques | Thales, Tehtris |
Priorisation basée sur le risque | Hiérarchisation des menaces selon l’impact potentiel réel | Sekoia, Ilex International |
Cette méthode est également un levier puissant pour alimenter les pratiques de gouvernance de la sécurité alignées avec des cadres comme COBIT, indispensables pour une organisation structurée de ses systèmes d’information (en savoir plus).

Les 5 étapes fondamentales du cadre de la gestion continue de l’exposition aux menaces
La force du CTEM réside dans son cycle structuré en cinq phases successives, permettant une maîtrise progressive et exhaustive des risques liés aux cybermenaces. Chaque étape produit des données cruciales pour la suivante, formant ainsi une boucle d’amélioration constante :
- 🎯 Délimitation du périmètre (Scoping) : définition précise des surfaces d’attaque à sécuriser selon les objectifs business et les zones sensibles.
- 🔍 Découverte (Discovery) : identification exhaustive des actifs informatiques, de leur configuration et des vulnérabilités existantes.
- ⚠️ Priorisation (Prioritization) : sélection des risques à traiter en priorité, basée sur leur criticité et sur les ressources disponibles.
- 🛡️ Validation (Validation) : simulation d’attaques pour vérifier la faisabilité d’une exploitation et évaluer l’impact potentiel.
- 🤝 Mobilisation (Mobilization) : coordination des équipes pour appliquer les mesures correctives et suivre leur mise en œuvre.
Voici un tableau synthétique permettant de comprendre les objectifs et les livrables associés à chaque étape :
Étape 🔄 | Objectifs 🎯 | Livrables 📁 |
---|---|---|
Scoping | Déterminer les surfaces d’attaque critiques et aligner les équipes | Charte de périmètre, liste des actifs sensibles |
Discovery | Recensement des actifs et identification des vulnérabilités | Inventaire des ressources, rapport des failles |
Prioritization | Hiérarchisation des risques à traiter | Plan d’action priorisé |
Validation | Test de pénétration et simulation d’attaque | Rapport de vulnérabilité validée |
Mobilization | Déploiement des correctifs et suivi des remédiations | Plan de remédiation, tableaux de suivi |
Avec cette démarche, les équipes de sécurité peuvent s’inspirer des méthodes adoptées par les experts de Sekoia ou Tehtris, qui combinent l’automatisation et l’analyse humaine pour une gestion optimale des menaces. Par ailleurs, ce modèle favorise la transversalité des équipes, un aspect crucial pour mobiliser à la fois les acteurs techniques, les opérationnels et la gouvernance.
Scoper précisément sa surface d’attaque : défis et meilleures pratiques en 2025
Approcher la première étape du CTEM, la délimitation du périmètre, peut s’avérer complexe en 2025 au regard des environnements IT de plus en plus distribués. Les entreprises employant des services SaaS, des clouds hybrides et des infrastructures IoT doivent composer avec une multiplication des points d’exposition.
Posons le cas d’une société fictive, CyberNova, qui a récemment intégré de multiples services cloud publics et privés pour améliorer ses processus métier. La taille et la complexité accrues de leur surface d’attaque représentent un vrai challenge pour leur équipe sécurité, qui doit d’abord :
- 🧩 venir à bout du shadow IT souvent non identifié,
- 🌐 cartographier précisément tous les actifs répartis entre locaux et cloud,
- 🔄 ajuster régulièrement la portée en fonction des projets stratégiques.
À cette fin, il est crucial de mettre en place des outils d’inventaire et de classification avancés, compatibles avec les solutions de gestion unifiée des menaces comme celles proposées par Stormshield ou Atos. Une bonne gouvernance des périmètres s’adosse aussi sur des politiques claires et partagées avec toutes les parties prenantes, engagées dans la sécurisation collective (détails des enjeux).
Il faut également garder à l’esprit que cette étape n’est pas figée dans le temps. Une modification dans la chaîne d’approvisionnement, des fusions-acquisitions ou de nouvelles technologies peuvent modifier les surfaces critiques à protéger. L’évolution rapide des environnements de travail hybrides nécessite ainsi une vigilance renforcée.
Obstacles fréquents ⚠️ | Solutions recommandées 💡 |
---|---|
Invisibilité des actifs cloud et shadow IT | Adoption d’outils de discovery cloud et audit réguliers |
Évolution rapide du périmètre | Mise en place de processus d’actualisation périodique |
Manque d’alignement entre équipes métier et sécurité | Workshops collaboratifs et sensibilisation accrue |
Chaque étape de la CTEM mérite que l’on consacre du temps et des ressources pour partager une compréhension commune des enjeux, un fait que les sociétés comme Capgemini ou Sopra Steria ont souligné dans de nombreuses études sur la collaboration transversale.

Découvrir et inventorier les actifs et risques : la clé de voûte du CTEM
Dès lors que le périmètre est défini, la phase de découverte devient une opération minutieuse et technique. Cette étape consiste à identifier tous les actifs numériques — logiciels, matériels, services cloud, conteneurs Kubernetes, IAM — et à repérer les vulnérabilités ou mauvaises configurations susceptibles d’être exploitées par des attaquants.
Le défi majeur réside dans la variété des environnements. Par exemple, la protection de Kubernetes nécessite d’examiner non seulement les vulnérabilités des conteneurs mais aussi celles associées aux configurations des clusters, une tendance majeure abordée à plusieurs reprises par Stormshield dans ses études récentes.
Voici une liste des éléments essentiels à découvrir :
- 🖥️ Hôtes et dispositifs réseau
- ☁️ Posture de sécurité Cloud et configurations CSPM (Cloud Security Posture Management)
- ⚙️ Configuration Kubernetes et vulnérabilités associées
- 🔑 Risques liés aux identités et aux accès (identités compromises, permissions excessives)
- 🛠️ Chemins d’attaque (attack paths) et chaînes d’exploitation potentielles
Des outils modernes, intégrant souvent des composants d’intelligence artificielle comme ceux proposés par Darktrace, permettent une analyse automatisée et une priorisation initiale des risques. La corrélation entre ces découvertes simplifie la prise de décision pour les experts, aidant notamment à différencier les menaces critiques des anomalies bénignes (approfondissement sur la veille).
Type d’actif 🗂️ | Exemple concret | Implications pour la sécurité |
---|---|---|
Posture cloud | Mauvaise configuration réseau dans AWS exposant des datasets sensibles | Fuite de données clients, violation de conformité |
Kubernetes | Pods non isolés, configurations erronées autorisant des escalades d’accès | Escalade privilèges, compromission totale du cluster |
Identités | Comptes utilisateur avec droits administrateurs inutiles | Surface d’attaque accrue, facilité d’exploitation |
En complément, il convient d’implémenter des contrôles issus du modèle Zero Trust, qui limite drastiquement l’exposition liée aux droits et identités privilégiées, une stratégie notamment mise en avant par Sopra Steria et Ilex International dans leur approche sécuritaire.
Comment prioriser efficacement les risques et menaces en CTEM ?
Après l’inventaire, le défi est d’orienter efficacement les efforts vers les risques les plus critiques. Ce n’est pas la quantité des vulnérabilités découvertes qui compte, mais leur impact potentiel réel sur l’activité métier.
Un incident chez une grande entreprise du CAC40, lié à un accès non autorisé via une vulnérabilité basse gravité mais sur un serveur critique, a démontré en 2024 combien une mauvaise priorisation peut coûter cher. Le rôle des équipes de sécurité, en partenariat avec des cabinets tels qu’Orange Cyberdefense, est donc d’établir des critères clairs afin de hiérarchiser les menaces :
- 🚨 Impact financier estimé en cas d’exploitation.
- 🔗 Niveau d’exposition (connectivité réseau, accessibilité externe).
- 🕒 Facilité et rapidité d’exploitation réelle par un attaquant.
- 🔍 Contexte métier, incluant la criticité de l’actif sur l’activité.
- 🧑💻 Historique des incidents et tendances des menaces ciblées.
Une méthode plébiscitée est l’adoption d’un scoring dynamique des risques, comme ceux utilisés dans les solutions UTM et XDR. Par exemple, les plateformes développées par Tehtris combinent analyse comportementale et contexte métier pour élaborer un plan d’action pragmatique et réactif.
Critère de priorisation ⚖️ | Exemple concret | Conséquence |
---|---|---|
Impact potentiel élevé | Bogue sur serveur hébergeant une base client | Perte massive de données, atteinte à la réputation |
Accessibilité réseau externe | Service exposé sur Internet sans filtrage adéquat | Surface d’attaque augmentée, risque d’intrusion directe |
Exploitabilité facile | Vulnérabilité pour laquelle un exploit est public | Attaque rapide et automatisée par des scripts malveillants |
Au final, la priorisation guide l’élaboration d’un plan d’action hiérarchisé, permettant de déployer efficacement les ressources sur les failles les plus dangereuses plutôt que de disperser les efforts.
Validation des scénarios d’attaque pour anticiper les vraies menaces
Une fois les menaces prioritaires identifiées, la phase de validation permet de tester scientifiquement leurs scénarios d’exploitation en reproduisant les attaques potentielles. À ce stade, on cherche à comprendre :
- 🧩 comment un attaquant pourrait exploiter une faille détectée,
- 🕵️♂️ quelles données ou systèmes seraient compromis,
- 🚨 quelles seraient les conséquences concrètes sur la continuité et la réputation de l’entreprise.
C’est ici que les tests d’intrusion (pentesting) et les simulations de red team, dans lesquelles la société Ilex International est particulièrement spécialisée, entrent en jeu. À la différence d’une simple énumération de vulnérabilités, ces exercices pragmatiques réalisent une analyse “du monde réel” en intégrant des éléments humains et technologiques.
La validation conduit aussi à une meilleure estimation de l’efficacité des dispositifs de sécurité en place. Par exemple, des pare-feux nouvelle génération proposés par Stormshield ou des solutions Cloud native de Thales subissent ainsi des tests répétés pour vérifier que leurs mécanismes bloquent réellement les vecteurs d’attaque simulés.
Étape 🔬 | Activité principale | Exemple d’outils |
---|---|---|
Test d’intrusion | Simulation d’attaque contrôlée sur un actif | Metasploit, Burp Suite |
Red Teaming | Exercice de pénétration multi-vecteurs avec scénarios avancés | Cobalt Strike, custom scripts |
Évaluation | Analyse des résultats et recommandations | Tableaux de bord CTEM |
Cette démarche poussée réduit non seulement les faux positifs mais révèle surtout les vulnérabilités « exploitables » dans un contexte précis, afin d’orienter avec précision les efforts de remédiation.
Mobiliser les équipes pour corriger efficacement les risques identifiés
La dernière étape de la gestion continue de l’exposition aux menaces repose sur une mobilisation coordonnée entre tous les acteurs concernés. Le plan de remédiation établi doit être appliqué de façon rigoureuse et suivie dans la durée. Ce n’est qu’en harmonisant les efforts des équipes IT, de la sécurité, des opérations et de la direction que les mesures produisent un réel bénéfice.
Des sociétés comme Capgemini et Orange Cyberdefense fournissent des services de gestion des remédiations intégrés, combinant automatisation et gestion des workflows, pour assurer la traçabilité et accélérer la résolution des incidents. Parmi les bonnes pratiques :
- 📅 Planification avec calendrier et échéances précises
- 🔄 Suivi continu des correctifs et adaptations en fonction des retours
- 🤝 Communication fluide entre les équipes et rapports réguliers à la gouvernance
- 📊 Utilisation d’outils collaboratifs pour centraliser les informations
Le succès de la gestion repose également sur la sensibilisation permanente des équipes à la nécessité de maintenir une posture sécurisée, illustrée par les campagnes de formation et awareness déployées par Sekoia ou Sopra Steria, facilitant ainsi le changement culturel indispensable.
Action clé 🔧 | Description | Bénéfices pour l’organisation |
---|---|---|
Automatisation des workflows | Réduction du délai de remédiation des vulnérabilités | Réduction des fenêtres d’exposition, meilleure réactivité |
Centralisation des informations | Visibilité complète sur l’état des correctifs | Meilleure prise de décision et priorisation |
Communication inter-équipes | Alignement et responsabilisation | Réduction des risques liés aux erreurs humaines |
Formation continue | Renforcement de la culture sécurité | Diminution de l’exposition due au facteur humain |
Impact de la gestion continue de l’exposition aux menaces sur la cybersécurité d’entreprise
L’adoption de la CTEM en 2025 marque un tournant pour les entreprises cherchant à se prémunir contre des cybermenaces toujours plus sophistiquées et variées. Grâce à une surveillance permanente, les organisations peuvent :
- ⚡ Réagir en quasi temps réel aux évolutions des surfaces d’attaque,
- 🔍 Accélérer la détection des nouvelles vulnérabilités et des attaques émergentes,
- 🤖 Bénéficier des apports des technologies d’IA, notamment dans les solutions proposées par Darktrace et Ilex International, pour analyser le comportement des menaces,
- 🔄 Synchroniser les efforts de correction avec les priorités métiers pour un ROI cyber amélioré.
Une telle démarche répond à une prise de conscience fondamentale : il ne s’agit plus de réagir une fois une faille exploitée, mais de réduire au maximum la fenêtre de vulnérabilité. À l’heure où les ransomwares comme WannaCry persistent encore (détails sur les ransomware), cette anticipation continue devient un standard indispensable.
Les leaders de la cybersécurité intègrent désormais la CTEM dans leurs programmes pour renforcer leurs offres, une tendance visible chez des acteurs comme Orange Cyberdefense, Stormshield, ou Thales. Cette dynamique institue un cercle vertueux entre innovation, analyse fine des risques et opérationnalisation accrue de la sécurité.
Bénéfices clés 🏆 | Exemples concrets | Impact sur la sécurité |
---|---|---|
Réduction des fenêtres d’exploitation | Correction rapide d’une faille 0-day détectée via CTEM | Diminution des attaques réussies |
Meilleure allocation des ressources | Focalisation des équipes sur les menaces les plus critiques | Optimisation du budget sécurité |
Détection avancée des menaces | Identification précoce d’une campagne d’attaque ciblée | Prévention proactive |
Intégrer la gestion continue de l’exposition aux menaces dans son système d’information
Pour mettre en œuvre efficacement la CTEM, il faut envisager une intégration complète dans l’écosystème IT et sécurité de l’entreprise. Cela suppose :
- 🔌 L’adoption d’outils spécialisés compatibles avec les architectures existantes, incluant souvent des fonctionnalités d’automatisation,
- 🔄 Une collaboration étroite entre équipes de sécurité, développement et opérations,
- 📈 Des indicateurs de performance clairs pour mesurer l’efficacité du programme,
- 🧱 Une culture d’amélioration continue en cybersécurité, appuyée sur un reporting transparent.
Le recours à des partenaires expérimentés comme Capgemini ou Atos facilite la montée en puissance du dispositif, tout en bénéficiant de méthodologies éprouvées et d’un accompagnement adapté. Ces intégrateurs proposent parfois des services en model SaaS pour une gestion unifiée et agile, une évolution détaillée dans la prise en charge des services cloud (conseils cloud).
L’utilisation d’un framework CTEM s’apparente donc à une progression méthodique, combinant apprentissage technologique et adaptation organisationnelle indispensable pour lutter contre des adversaires toujours plus malins et rapides.
Les tendances futures et défis à relever pour la gestion continue de l’exposition aux menaces
Anticiper l’évolution de la CTEM dans les prochaines années oblige à considérer plusieurs facteurs clés :
- 🚀 L’intégration accrue de l’intelligence artificielle pour automatiser et affiner la détection des menaces,
- 🌐 La gestion étendue des environnements multi-clouds et des infrastructures distribuées,
- 🔗 La montée en puissance des concepts Zero Trust et Secure Access Service Edge (SASE),
- 🤖 Le recours à des simulations plus sophistiquées incluant machine learning et modélisation avancée des tactiques adverses.
Les solutions doivent aussi relever le défi de la scalabilité, en particulier avec l’explosion des objets connectés et des périphéries réseau, un sujet approfondi dans nos analyses sur la périphérie réseau. Enfin, la sensibilisation humaine reste un maillon crucial, car au-delà des technologies, les erreurs humaines ouvrent toujours des portes aux attaquants.
Des acteurs comme Sekoia et Sopra Steria prennent d’ores et déjà le parti d’intégrer dans leurs offres des formations combinées à des outils de CTEM, favorisant une réponse coordonnée et agile face aux menaces complexes.
Défis futurs 🚧 | Solutions envisagées 💡 | Impact attendu |
---|---|---|
Automatisation avancée des détections | IA et machine learning appliqués à la CTEM | Réduction des faux positifs et intervention plus rapide |
Gestion multi-cloud | Outils multi-plateformes et intégration améliorée | Couverture complète des surfaces d’attaque |
Culture sécurité insuffisante | Enrichir les programmes de sensibilisation | Diminution des erreurs humaines |
Questions fréquentes sur la gestion continue de l’exposition aux menaces
Qu’est-ce qui différencie la CTEM des approches traditionnelles de gestion des vulnérabilités ?
La CTEM se distingue par une approche en continu, intégrant la simulation d’attaques et une priorisation réaliste des risques exploitables, contrairement aux audits ponctuels et souvent déconnectés du contexte métier.
Quels types d’outils sont nécessaires pour mettre en œuvre un programme CTEM efficace ?
Il faut des solutions permettant la découverte automatisée des actifs, l’analyse de la posture cloud, la simulation d’attaque (pentesting/red teaming) et des plateformes de gestion des risques intégrées regroupant ces données.
Comment la CTEM s’intègre-t-elle dans une approche Zero Trust ?
La CTEM complète le Zero Trust en détectant activement les failles dans les accès et les configurations privilégiées, renforçant ainsi une architecture où la moindre confiance est analysée et validée constamment.
Quels sont les principaux enjeux pour les entreprises adoptant la CTEM ?
Les défis majeurs concernent la coordination des équipes, l’adaptation continue des périmètres à protéger, et la capacité à mobiliser rapidement les ressources pour la remédiation.
Peut-on automatiser entièrement la gestion des menaces continues via CTEM ?
Si l’automatisation est clé pour la découverte et la priorisation, l’intervention humaine reste indispensable pour la validation des scénarios d’attaque et la mobilisation des équipes.