Dans l’univers impitoyable de la cybersécurité en 2025, les déplacements latéraux représentent une menace majeure souvent sous-estimée. Après l’intrusion initiale dans un réseau, un attaquant habile peut s’immiscer silencieusement, explorant les connexions internes pour atteindre des ressources critiques. Cette tactique, subtile et discrète, amplifie considérablement les dégâts potentiels des cyberattaques, car elle permet aux criminels d’escalader leurs privilèges et d’infiltrer plusieurs systèmes sans déclencher d’alertes évidentes. La prévention des mouvements latéraux nécessite un arsenal stratégique mêlant technologies avancées, bonnes pratiques organisationnelles et une vigilance constante à travers la surveillance continue et des mécanismes proactifs robustes. Cette menace complexe appelle à mieux comprendre ses mécanismes, pour mieux en couper les voies, en s’appuyant notamment sur des concepts modernes tels que la segmentation réseau ou encore le principe de moindre privilège. Explorons en détail les stratégies efficaces pour détecter, contrecarrer et prévenir ces déplacements insidieux au cœur des infrastructures numériques.
Table des matières
- 1 Les principes fondamentaux du déplacement latéral en cybersécurité
- 2 Les techniques utilisées par les hackers pour les déplacements latéraux
- 3 Les 5 étapes clés du mouvement latéral dans les environnements infectés
- 4 Les cyberattaques phares exploitant les déplacements latéraux
- 5 Les 7 stratégies incontournables pour détecter et prévenir les mouvements latéraux
- 6 L’importance de la posture pro-active et de la gestion des correctifs en entreprise
- 7 Combiner formation et technologies : l’humain au cœur de la défense contre les déplacements latéraux
- 8 Technologies innovantes pour contrer les mouvements latéraux : focus sur la segmentation réseau et la Zero Trust
- 9 Retours d’expérience : comment des entreprises ont arrêté les déplacements latéraux
- 10 Détection et prévention des mouvements latéraux : techniques clés et outils
- 11 Questions fréquentes autour des déplacements latéraux en cybersécurité
Les principes fondamentaux du déplacement latéral en cybersécurité
Le déplacement latéral désigne la démarche par laquelle un attaquant, après avoir compromis un premier point du réseau, progresse horizontalement pour gagner en privilèges ou atteindre des données sensibles. En réalité, c’est une tactique qui reflète la sophistication croissante des menaces contemporaines. Pour bien visualiser ce phénomène, imaginez un hacker infiltré dans votre réseau comme un voleur silencieux déambulant de pièce en pièce dans une maison vaste, explorant les moindres recoins pour ouvrir les coffres-forts qui l’intéressent.
Cette technique ne se contente pas de pénétrer superficiellement le système, elle vise à établir une présence durable et souvent difficile à débusquer. Selon des études récentes, près de 25 % des attaques cybernétiques en 2024 impliquent ce type de mouvement interne, ce qui souligne son importance stratégique.
Mécanismes clés du déplacement latéral
- Exploration en profondeur du réseau compromis pour en comprendre la topologie et les accès.
- Escalade progressive des privilèges pour dépasser les restrictions initiales.
- Utilisation d’outils légitimes et de techniques furtives pour masquer les actions malveillantes.
- Exfiltration des données sensibles ou préparation d’actions supplémentaires telles que le déploiement de ransomware.
Ces actions sont orchestrées méthodiquement, combinant des vulnérabilités techniques à des erreurs humaines, comme des mots de passe faibles ou des configurations inadéquates, renforçant la menace sur laquelle repose tout l’édifice de la sécurité réseau.
Pourquoi cette menace est-elle si complexe à contrer ?
Plus que jamais, le renforcement de la sécurité en périphérie ne suffit pas à protéger efficacement les réseaux d’entreprise. Les attaquants profitent de la très grande mobilité des flux internes et parfois d’une visibilité limitée des équipes de sécurité sur les opérations internes. De plus, les mouvements latéraux intègrent souvent des protocoles normaux du système et des authentifications valides, rendant leur détection délicate. Par exemple, l’utilisation détournée de services à distance ou d’outils d’administration natifs génère peu d’alertes immédiates, appuyant leur invisibilité.
Pour plonger plus profondément dans ces enjeux, notamment la mise en place des principes de défense en profondeur, qui participent activement à empêcher toute avancée des attaquants une fois à l’intérieur du réseau, doit être complétée par une compréhension précise des techniques de mouvement latéral.

Les techniques utilisées par les hackers pour les déplacements latéraux
Les cybercriminels ne manquent pas d’ingéniosité pour exploiter chaque faille que leur offre un réseau compromis. Les méthodes employées pour réaliser ces déplacements latéraux sont variées et souvent combinées, ce qui augmente leur efficacité.
- Spear phishing interne : Après avoir obtenu un accès initial, le hacker cible des employés spécifiques pour étendre son contrôle via des campagnes internes de phishing très précises.
- Attaques Pass-the-Hash (PtH) : Cette technique permet au pirate d’utiliser des hachages de mots de passe interceptés pour s’authentifier sur d’autres machines sans connaître le mot de passe en clair.
- Pass-the-Ticket (PtT) : Détournement de tickets Kerberos pour accéder à des ressources sans authentification supplémentaire visible.
- Exploitation des services à distance : Exploitation furtive des accès à des solutions populaires de visioconférence ou d’administration à distance comme Zoom ou Remote Desktop.
- Détournement SSH : Utilisation abusive des sessions SSH légitimes pour accéder à des systèmes Linux ou macOS non correctement isolés.
- Abus des partages d’administration Windows : Exploitation de mécanismes natifs de partage pour se propager silencieusement à d’autres postes du réseau.
Ces techniques démontrent que les attaquants exploitent avant tout les failles humaines et la mauvaise gestion des droits, d’où l’importance cruciale de règles strictes dans la gestion des accès et l’application constante des principes de moindre privilège.
| Technique 🔑 | Principe de fonctionnement 🛠️ | Vecteur d’attaque 🚩 |
|---|---|---|
| Spear phishing interne 🎯 | Hameçonnage ciblé sur un réseau interne | Comptes employés compromis |
| Pass-the-Hash (PtH) 🔐 | Utilisation de hachages de mots de passe interceptés | Accès système via authentification dérobée |
| Pass-the-Ticket (PtT) 🎟️ | Utilisation détournée de tickets Kerberos | Accès à d’autres machines sans authentification |
| Détournement SSH 🖥️ | Reprise de sessions SSH d’utilisateurs légitimes | Propagation sur systèmes Unix |
| Partages d’administration Windows 🪟 | Utilisation des partages pour déplacer l’attaque | Propagation sur réseau Windows |
Les 5 étapes clés du mouvement latéral dans les environnements infectés
Le déplacement latéral suit un processus structuré, indépendamment de la technique employée. Comprendre ces étapes est fondamental pour anticiper et neutraliser l’attaque.
- Infection initiale : La porte d’entrée et la première compromission surviennent souvent via des failles humaines ou techniques, comme le phishing ou des kits d’exploitation. La vigilance sur cette phase est primordiale.
- Compromission et communication : Une fois l’appareil infecté, il contacte un centre de commande pour recevoir des instructions, ce qui peut se faire via des canaux invisibles.
- Reconnaissance interne : Le pirate collecte des informations sur l’architecture du réseau, les accès utilisateurs, et les barrières entre environnements, pour planifier sa progression.
- Vol d’identifiants : Utilisation de keyloggers, dumping de credentials, ou ingénierie sociale pour récupérer les comptes nécessaires à la montée en privilèges.
- Mouvement et accès étendus : Phase d’expansion où l’attaquant, muni de privilèges accrus, étend son contrôle et peut lancer des actions malveillantes ciblées.
| Étape ⚙️ | Description 📄 | Outils et techniques 🔧 |
|---|---|---|
| 1. Infection | Entrée du malware via phishing, kits d’exploitation ou matériel compromis | Phishing ciblé, clé USB infectée, malwares drive-by |
| 2. Compromission | Établissement de la communication vers les serveurs C2 | Shells distants, canaux chiffrés |
| 3. Reconnaissance | Cartographie du réseau et adaptation | Scanning interne, harvesting de données |
| 4. Vol d’identifiants | Récupération de credentials essentiels | Keylogger, dumping de hashes, ingénierie sociale |
| 5. Expansion | Mouvement pour atteindre cibles et étendre le contrôle | Pass-the-Hash, Pass-the-Ticket, abus de partages admin |
Ces étapes rappellent l’importance de disposer d’une gestion des correctifs et d’une journalisation centralisée pour détecter et surveiller toute activité suspecte tout au long du cycle de vie de l’attaque.
Les cyberattaques phares exploitant les déplacements latéraux
Plusieurs types d’attaques capitalisent sur le déplacement latéral. En observer la nature précise aide à mieux s’en protéger.
- Ransomware : Le plus emblématique des fléaux récents, le ransomware chiffre progressivement des ressources après une propagation latérale, ce qui peut paralyser une organisation entière.
- Espionnage industriel et cyberespionnage : Des acteurs souvent étatiques restent dans l’ombre du réseau, collectant silencieusement des données sensibles sans exiger de paiement, comme dans de nombreuses campagnes ciblées.
- Exfiltration de données : Cette méthode vise à voler des informations confidentielles pour des raisons financières ou stratégiques, souvent en plusieurs étapes subtiles.
- Infections par botnets : Le déplacement latéral sert à recruter un maximum de machines dans un botnet puissant, amplifiant ainsi la capacité d’attaque de type DDoS ou autres opérations automatisées.
Par exemple, l’attaque NotPetya en 2017 illustre bien comment un ransomware combiné à une propagation latérale très efficace peut provoquer un chaos mondial d’une rare ampleur. Les enseignements tirés ont conduit à renforcer la collaboration internationale et à promouvoir des standards comme la sécurité cloud et les solutions d’analyse comportementale pour détecter les anomalies.
Les 7 stratégies incontournables pour détecter et prévenir les mouvements latéraux
Pour contrer efficacement ces attaques, une approche multi-couches est recommandée, combinant technologies, procédures et formation.
- 📌 Cartographier les chemins de mouvement latéral : Identifier les connexions critiques et vulnérables dans l’écosystème interne. Examiner précisément l’architecture réseau est indispensable.
- 📌 Exploiter des outils avancés de détection d’intrusion : Utiliser des systèmes SIEM et solutions XDR pour la collecte et le traitement des logs afin de repérer en temps réel des anomalies.
- 📌 Analyser le comportement des utilisateurs : Des mécanismes de machine learning permettent de discerner les écarts par rapport à une activité normale et de déclencher des alertes ciblées.
- 📌 Surveiller rigoureusement les appareils inconnus : La politique BYOD impose une vigilance supplémentaire autour de chaque nouveau terminal connecté au réseau.
- 📌 Contrôler les accès et appliquer le principe du moindre privilège : Restreindre les autorisations aux stricts besoins métiers, en s’appuyant sur des solutions de gestion des identités et des accès.
- 📌 Segmenter le réseau : La segmentation réseau permet d’isoler les segments sensibles et d’empêcher la propagation aisée des intrusions latérales.
- 📌 Mettre en place une authentification multifactorielle : Assurer une double voire triple vérification des identités pour limiter l’usurpation par vol de credentials.
| Stratégie 🔐 | Objectif 🎯 | Moyens technologiques 🚀 |
|---|---|---|
| Cartographie LMP | Identifier les chemins critiques dans le réseau | Analyse réseau, audits de sécurité |
| Détection d’intrusion | Repérer toute activité suspecte rapidement | SIEM, XDR, IDS, IPS |
| Analyse comportementale | Déceler les écarts et anomalies utilisateur | Machine learning, UEBA |
| Surveillance continue | Maintenir une vigilance 24/7 | Solutions MSSP et SOC |
| Gestion des accès | Restreindre le périmètre des permissions | IAM, PoLP, MFA |
| Segmentation réseau | Limiter la propagation de l’intrus | VLAN, micro-segmentation |
Bonus notable : la architecture Zero Trust s’impose comme un cadre de référence contemporain pour limiter drastiquement la possibilité d’un mouvement latéral réussi.
L’importance de la posture pro-active et de la gestion des correctifs en entreprise
La prévention est sans doute le facteur-clé pour réduire les risques liés aux mouvements latéraux. Une posture de sécurité réactive n’est plus suffisante, car l’escalade latérale se fait très rapidement. Ainsi, la maintenance régulière des systèmes avec un programme strict de gestion des correctifs est essentielle pour fermer les portes exploitées par les hackers.
Les entreprises doivent intégrer une démarche continue :
- 🔧 Patchs appliqués en temps réel pour tous les composants critiques
- 🔧 Mise à jour régulière des solutions de détection et d’authentification
- 🔧 Tests d’intrusion périodiques et analyses de vulnérabilité
- 🔧 Politique stricte sur l’accès aux ressources sensibles, avec isolation des actifs critiques pour une défense segmentée renforcée
Ce niveau d’exigence permet aussi d’améliorer la qualité des journaux d’événements grâce à une journalisation centralisée, indispensable pour retracer une attaque et réagir rapidement. En parallèle, la sensibilisation des équipes aux risques liés aux déplacements latéraux, notamment via des formations sur les attaques dites phishing ciblé, complète efficacement cette stratégie.

Combiner formation et technologies : l’humain au cœur de la défense contre les déplacements latéraux
Aucun dispositif technique ne sera efficace sans un engagement fort des collaborateurs. La négligence ou l’ignorance des bonnes pratiques est souvent ce qui ouvre la porte aux cybercriminels. Ainsi, une stratégie de prévention doit intégrer des formations régulières adaptées :
- 🎓 Sensibilisation aux risques de phishing et spear phishing
- 🎓 Formation sur l’importance de l’authentification forte, notamment la authentification multifactorielle
- 🎓 Sessions dédiées à la gestion sécurisée des mots de passe et à l’utilisation des gestionnaires d’identifiants
- 🎓 Exercices de simulation d’attaques pour s’habituer aux bonnes réactions en cas d’incident
- 🎓 Intégration des bonnes pratiques dans la culture d’entreprise pour renforcer naturellement la vigilance
Ces mesures permettent de réduire significativement le facteur humain dans les mouvements latéraux, avec un impact direct sur la durabilité des accès non autorisés. C’est aussi l’occasion d’introduire des outils permettant de mieux contrôler les activités, comme la analyse comportementale qui se montre particulièrement efficace pour détecter des schémas inhabituels.
Technologies innovantes pour contrer les mouvements latéraux : focus sur la segmentation réseau et la Zero Trust
En 2025, plusieurs solutions technologiques majeures sont devenues incontournables pour renforcer la sécurité en interrompant les déplacements latéraux avant qu’ils ne se propagent trop loin.
- 🛠️ Segmentation réseau fine : L’utilisation de VLAN, de micro-segmentation et de pare-feu applicatifs limite la surface d’attaque en isolant strictement les composantes sensibles du réseau.
- 🛠️ Zero Trust Network Access (ZTNA) : Cette approche postule que toute entité est potentiellement compromise et exige une authentification constante et renforcée, même au sein du réseau de confiance.
- 🛠️ Authentification multifactorielle : Allié indispensable à tout système Zero Trust, il ajoute une couche supplémentaire d’assurance dans la gestion des accès.
- 🛠️ Outils de détection d’intrusion et SIEM/XDR avancés : Ils collectent, agrègent et analysent les évènements sur l’ensemble du réseau, permettant une réaction rapide aux anomalies.
- 🛠️ Isolation des actifs critiques : Une mesure qui crée des zones hautement protégées où seuls certains utilisateurs authentifiés et autorisés peuvent accéder aux ressources stratégiques.
La combinaison de ces technologies, associée à une surveillance continue, maximise la résilience face aux mouvements latéraux. Ce modèle est désormais un pilier pour les entreprises cherchant à se prémunir contre les attaques complexes et soutenues, en particulier dans des secteurs sensibles tel que la finance, la santé ou la défense.
Retours d’expérience : comment des entreprises ont arrêté les déplacements latéraux
La prise de conscience de la menace a conduit plusieurs organisations à revoir radicalement leur posture de sécurité, avec des résultats probants.
- Une grande entreprise bancaire européenne a adopté un système intégré combinant analyse comportementale et journalisation centralisée pour détecter des anomalies en temps réel, réduisant ainsi de 40 % les incidents liés au mouvement latéral.
- Un acteur industriel a segmenté son réseau en plusieurs zones isolées et mis en place une politique stricte de gestion des accès et de principe de moindre privilège, limitant ainsi la propagation d’une attaque détectée en 2023.
- Un fournisseur SaaS a misé sur la formation continue des employés à la sécurité, ainsi que sur le déploiement massif de l’authentification multifactorielle, empêchant plusieurs tentatives de compromission grâce à cette mesure.
Ces exemples montrent à quel point une stratégie globale, intégrant les technologies, la formation et la gouvernance, est indispensable contre le mouvement latéral. Ils reflètent aussi l’importance des processus documentés et des tests réguliers, conformément aux recommandations des responsables sécurité IT modernes.
Détection et prévention des mouvements latéraux : techniques clés et outils
Pour compléter les stratégies exposées, il est important de s’intéresser aux outils et aux méthodes qui permettent d’assurer une défense de pointe.
- 🔍 Détection d’intrusion (IDS/IPS) : Ces systèmes surveillent le trafic réseau et détectent des comportements anormaux ou suspectés d’être malveillants.
- 🧩 Segmentation réseau : Elle sépare le réseau en sous-réseaux isolés, limitant la propagation.
- 🔐 Gestion des accès : IAM, avec gestion fine des privilèges basée sur les rôles.
- 🔑 Principes de moindre privilège : Réduction drastique des droits d’accès superflus.
- 📊 Analyse comportementale : Utilisation d’algorithmes d’IA et machine learning pour détecter les anomalies.
- 🔄 Surveillance continue : Monitoring constant des réseaux et endpoints pour une réaction rapide.
- 📝 Journalisation centralisée : Collecte et stockage des logs pour faciliter l’analyse et la corrélation des événements.
Pour aller plus loin, Geekorama détaille ces outils dans des articles dédiés tels que le fonctionnement d’un SIEM ou encore les bénéfices de la défense en profondeur.
Questions fréquentes autour des déplacements latéraux en cybersécurité
Que signifie le mouvement latéral ?
Il s’agit des techniques utilisées par les cybercriminels pour se déplacer horizontalement au sein d’un réseau compromis, explorant et exploitant les failles pour accéder à des ressources plus sensibles, souvent dans un but d’escalade de privilèges ou d’exfiltration.
Pourquoi les hackers utilisent-ils ces techniques ?
Les déplacements latéraux permettent soit d’accéder à des comptes ou données spécifiques, soit de contrôler un maximum de machines dans le réseau pour maximiser l’impact d’une attaque. Les objectifs peuvent être financiers, stratégiques ou purement destructeurs.
Quels sont les exemples concrets de mouvements latéraux ?
Ils incluent le spear phishing, les attaques Pass-the-Hash, l’exploitation des tickets Kerberos (Pass-the-Ticket), la compromission des services à distance comme SSH ou visioconférences, et l’abus des partages Windows administratifs.
Comment détecter ces mouvements latéraux ?
En cartographiant les chemins possibles, en utilisant des solutions avancées de détection d’intrusion, en surveillant le comportement des utilisateurs et des appareils, et en analysant les accès anormaux et les protocoles utilisés.
Quelles pratiques adopter pour s’en protéger efficacement ?
Installer systématiquement les mises à jour, appliquer le principe du moindre privilège, renforcer l’authentification via la multifactorielle, segmenter le réseau, isoler les ressources critiques, assurer une surveillance continue et former les collaborateurs.
