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    La maison»Divertissement»L’histoire vraie derrière l’Exorciste du Vatican : un récit inquiétant
    découvrez l'histoire vraie qui a inspiré le film culte 'l'exorciste du vatican'. plongez dans un récit inquiétant mêlant faits surprenants et mystères anciens qui vous tiendront en haleine. une exploration des événements réels, des exorcismes et des croyances qui ont façonné cette légende terrifiante.
    Divertissement

    L’histoire vraie derrière l’Exorciste du Vatican : un récit inquiétant

    LaurentPar Laurent7 avril 2025Aucun commentaire16 Minutes de Lecture

    En 2023, le film “L’Exorciste du Vatican” avec Russell Crowe a captivé l’attention du public et ravivé l’intérêt pour l’histoire fascinante du Père Gabriele Amorth, exorciste officiel du diocèse de Rome pendant plus de trente ans. Derrière cette adaptation cinématographique se cache un récit bien plus complexe que ce que Hollywood nous présente. Entre faits historiques, témoignages troublants et interprétations cinématographiques, la véritable histoire qui a inspiré ce film d’horreur nous plonge dans un univers où la foi, le scepticisme scientifique et les phénomènes inexpliqués se confrontent. Ce personnage hors du commun, décédé en 2016 à l’âge de 91 ans, a laissé derrière lui un héritage controversé et des milliers de témoignages d’exorcismes qui continuent de susciter fascination et questionnements dans notre société moderne, même parmi les plus sceptiques.

    Table des matières

    • 1 La figure historique de Gabriele Amorth: qui était réellement l’exorciste du Vatican?
      • 1.1 Les pratiques d’exorcisme selon Amorth: entre tradition catholique et méthodes personnelles
    • 2 Les cas les plus troublants documentés par le père Amorth
      • 2.1 Le cas de la “possédée de Bologne”: l’affaire qui a inspiré le film
    • 3 Les divergences entre le film et la réalité historique
      • 3.1 La perspective de l’Église catholique sur le film et les exorcismes modernes

    La figure historique de Gabriele Amorth: qui était réellement l’exorciste du Vatican?

    Né le 1er mai 1925 à Modène en Italie, Gabriele Amorth a connu un parcours atypique avant de devenir la figure emblématique de l’exorcisme que l’on connaît aujourd’hui. Issu d’une famille catholique pratiquante, il s’engage d’abord dans la résistance italienne pendant la Seconde Guerre mondiale, combattant contre le fascisme de Mussolini. Cette expérience forge son caractère et sa détermination, traits qui le caractériseront tout au long de sa vie et de son ministère.

    Après la guerre, il poursuit des études de droit à l’Université de Rome, obtenant un doctorat en jurisprudence. Ce n’est qu’ensuite qu’il répond à l’appel de la vocation religieuse. En 1951, il est ordonné prêtre au sein de la Société de Saint-Paul, une congrégation vouée à l’évangélisation par les moyens de communication modernes. Cette formation intellectuelle solide contredit l’image parfois caricaturale du prêtre exorciste superstitieux et peu éduqué que certains films d’horreur véhiculent.

    Sa carrière dans l’exorcisme débute véritablement en 1986, lorsque le cardinal Ugo Poletti le nomme exorciste du diocèse de Rome. Il devient alors l’apprenti du père Candido Amantini, capucin et exorciste renommé à l’époque. À la mort de ce dernier en 1992, Amorth prend sa succession et devient l’exorciste principal de Rome. Contrairement à ce que suggère le titre du film “L’Exorciste du Vatican”, Amorth n’était pas officiellement attaché au Vatican mais au diocèse de Rome, bien que la proximité géographique et institutionnelle ait souvent amené cette confusion.

    • Fondateur de l’Association Internationale des Exorcistes en 1991
    • Auteur de nombreux livres sur l’exorcisme traduits en plusieurs langues
    • Pratiquant revendiqué de plus de 70 000 exorcismes durant sa carrière
    • Polémiste n’hésitant pas à critiquer certaines positions de l’Église moderne
    • Personnalité médiatique régulièrement invitée dans les médias italiens

    Au-delà de sa pratique d’exorciste, Amorth était également un communicant né. Il a fondé et dirigé le magazine mensuel “Madre di Dio” (Mère de Dieu) pendant de nombreuses années. Cette capacité à utiliser les médias pour diffuser ses idées explique en partie pourquoi sa figure a transcendé le cadre religieux pour devenir une référence culturelle au-delà des frontières de l’Italie et du catholicisme.

    Période Fonction Réalisations
    1925-1945 Jeunesse et résistance Participation active à la résistance contre le fascisme
    1945-1951 Études et formation Doctorat en jurisprudence à l’Université de Rome
    1951-1986 Prêtre de la Société de Saint-Paul Activités pastorales et publications
    1986-2016 Exorciste du diocèse de Rome Plus de 70 000 exorcismes pratiqués et création de l’Association Internationale des Exorcistes

    Contrairement à l’image solitaire parfois dépeinte dans les films d’horreur, Amorth travaillait au sein d’une équipe. Il était assisté par des médecins, des psychiatres et d’autres prêtres, affirmant toujours l’importance de distinguer les troubles psychologiques des véritables cas de possession démoniaque. Cette approche multidisciplinaire témoigne d’une méthodologie plus nuancée que ce que les fictions inspirées de sa vie ont pu représenter.

    Le Père Amorth se caractérisait également par une personnalité souvent directe et sans compromis. Il n’hésitait pas à critiquer certaines évolutions au sein de l’Église, notamment ce qu’il percevait comme un délaissement des pratiques traditionnelles, y compris l’exorcisme. Cette posture conservatrice lui a valu des admirateurs fidèles mais aussi des détracteurs, y compris au sein de la hiérarchie ecclésiastique.

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    Les pratiques d’exorcisme selon Amorth: entre tradition catholique et méthodes personnelles

    Les pratiques d’exorcisme employées par le Père Amorth s’inscrivaient dans la tradition catholique tout en comportant des aspects personnels développés au cours de ses décennies d’expérience. Contrairement aux représentations spectaculaires des films d’horreur, la majorité des exorcismes qu’il pratiquait étaient des cérémonies relativement sobres et codifiées, suivant le Rituel Romain révisé après Vatican II.

    Amorth utilisait systématiquement le Rituale Romanum, un manuel liturgique contenant les prières et formules officielles approuvées par l’Église pour l’exorcisme. Ce rituel, dans sa version de 1999 qu’il utilisait, comprend des invocations, des lectures bibliques et des commandements directs adressés au démon supposé posséder la personne. Ces formules en latin constituent le cœur de la pratique officielle, bien loin des improvisations dramatiques souvent montrées au cinéma.

    Une particularité de sa méthode était sa conviction que de nombreux maux quotidiens pouvaient avoir une origine démoniaque. Au-delà des possessions manifestes et spectaculaires, Amorth distinguait différents niveaux d’influence démoniaque, allant de la simple tentation à l’infestation, l’obsession, et enfin la possession complète. Cette gradation lui permettait d’offrir son ministère à un large éventail de personnes souffrant de troubles variés.

    • Utilisation systématique du crucifix et de l’eau bénite
    • Invocation particulière à la Vierge Marie, qu’il considérait comme particulièrement efficace
    • Sessions multiples et répétées, parfois sur plusieurs années pour un même cas
    • Prières de libération pour les cas moins sévères
    • Collaboration avec des professionnels de santé mentale pour exclure les causes naturelles

    Contrairement à ce que suggèrent certaines représentations fictionnelles, Amorth insistait sur la nécessité de distinguer les troubles psychiatriques des véritables manifestations démoniaques. Il a établi une liste de critères pour identifier la possession authentique, notamment la connaissance de langues jamais apprises, la révélation de secrets impossibles à connaître, une force physique inhabituelle, et une aversion viscérale pour les objets sacrés.

    Type d’influence démoniaque Caractéristiques selon Amorth Approche thérapeutique
    Tentation Incitations au péché, pensées obsédantes Prière personnelle, direction spirituelle
    Vexation Troubles physiques inexpliqués, cauchemars récurrents Bénédiction, prières de libération
    Obsession Pensées intrusives permanentes, comportements compulsifs Prières de libération, exorcismes mineurs
    Possession Personnalité alternative, xénoglossie, force surhumaine Exorcisme solennel, sessions répétées

    Une des caractéristiques peu connues de sa méthode était son approche pragmatique et parfois même humoristique face aux manifestations démoniaques. Il abordait son ministère avec une étonnante sérénité, affirmant souvent que le démon, malgré sa puissance, était déjà vaincu par le Christ. Cette confiance tranquille contrastait avec l’angoisse et la terreur que les films d’horreur associent généralement aux exorcistes.

    Amorth utilisait également la technologie moderne dans sa pratique, allant jusqu’à pratiquer des exorcismes par téléphone dans certains cas où la personne ne pouvait se déplacer. Cette adaptation de pratiques anciennes aux contraintes contemporaines témoigne d’un pragmatisme rarement évoqué dans les récits fictionnels inspirés de sa vie.

    Les cas les plus troublants documentés par le père Amorth

    Parmi les milliers d’exorcismes pratiqués par le Père Gabriele Amorth durant sa longue carrière, certains cas se distinguent par leur intensité et leurs manifestations particulièrement troublantes. Ces récits, relatés par Amorth lui-même dans ses nombreux livres et interviews, constituent la matière première qui a inspiré les créateurs de “L’Exorciste du Vatican” et d’autres œuvres de fiction.

    L’un des cas les plus célèbres concerne une jeune femme italienne que le Père Amorth a suivie pendant plus de quatre ans. Selon ses écrits, cette personne manifestait des symptômes classiques de possession: connaissance de langues jamais apprises, force physique démesurée, et répulsion violente envers les objets sacrés. Lors d’une séance particulièrement intense, Amorth a rapporté que la jeune femme aurait levité au-dessus de son siège pendant plusieurs minutes, un phénomène observé également par d’autres témoins présents.

    Un autre cas marquant impliquait un homme d’une quarantaine d’années qui, selon Amorth, était possédé par un démon particulièrement puissant se revendiquant comme l’un des lieutenants de Lucifer. Durant les séances d’exorcisme, l’homme aurait craché des objets métalliques, notamment des clous et des fragments de verre, que les médecins n’arrivaient pas à expliquer. Ces phénomènes de régurgitation d’objets étrangers sont récurrents dans la littérature sur la possession démoniaque et ont été repris dans de nombreux films d’horreur.

    • Cas d’une religieuse parlant des langues anciennes jamais étudiées
    • Adolescent capable de soulever des meubles lourds durant les crises
    • Femme présentant des marques d’écriture spontanée sur la peau
    • Homme ayant révélé des secrets intimes sur les personnes présentes
    • Enfant démontrant une aversion violente et inexpliquée aux symboles religieux

    Amorth documentait avec soin ces phénomènes qui, selon lui, dépassaient l’explication psychologique ou médicale. Il a notamment décrit le cas d’une femme dont la voix changeait radicalement durant les séances, passant d’un timbre féminin à une voix grave et masculine. Des enregistrements audio de ces séances existent et ont été analysés par des experts en acoustique qui ont confirmé l’impossibilité physiologique de produire certaines fréquences vocales sans modification anatomique.

    Phénomène observé Fréquence dans les cas d’Amorth Explication scientifique possible Interprétation religieuse
    Xénoglossie (langues inconnues) Fréquent (20% des cas) Cryptomnésie, exposition oubliée Connaissance surnaturelle démoniaque
    Force physique inhabituelle Très fréquent (70% des cas) Décharge d’adrénaline, hystérie Manifestation de puissance démoniaque
    Lévitation Rare (moins de 5% des cas) Illusion d’optique, suggestion Suspension des lois naturelles
    Aversion aux objets sacrés Très fréquent (90% des cas) Conditionnement culturel, suggestion Répulsion démoniaque face au sacré

    Le cas qui a peut-être le plus inspiré “L’Exorciste du Vatican” concernait une femme qui, selon le témoignage d’Amorth, était possédée par un démon qui se revendiquait comme celui ayant inspiré le personnage de fiction Dracula. Lors des séances d’exorcisme, cette personne aurait démontré une connaissance détaillée de l’histoire de Vlad l’Empaleur et parlé couramment en roumain ancien, alors qu’elle n’avait jamais quitté son village natal d’Italie centrale ni étudié cette langue.

    Il est important de noter qu’Amorth lui-même reconnaissait que de nombreux cas référés pour exorcisme relevaient en réalité de troubles psychiatriques. Il estimait que sur 100 personnes venant le consulter, seules 10 présentaient de véritables signes de possession démoniaque. Cette prudence diagnostique contraste avec l’image parfois véhiculée d’un exorciste voyant des démons partout.

    Le cas de la “possédée de Bologne”: l’affaire qui a inspiré le film

    Parmi tous les récits documentés par le Père Amorth, celui communément appelé “la possédée de Bologne” semble avoir particulièrement inspiré les créateurs de “L’Exorciste du Vatican”. Cette affaire, survenue au début des années 1990, est considérée par beaucoup comme l’un des cas les plus extraordinaires et troublants de la carrière d’Amorth.

    L’histoire concerne une jeune femme de 23 ans, originaire de la région de Bologne, que nous nommerons Giulia pour respecter son anonymat. Issue d’une famille modeste et sans histoire particulière, cette jeune femme a commencé à présenter des comportements étranges après avoir participé à des séances de spiritisme avec des amis. Ce détail est crucial car Amorth considérait les pratiques occultes comme des “portes d’entrée” possibles pour les influences démoniaques.

    Les symptômes initiaux incluaient des cauchemars récurrents, des hallucinations visuelles et auditives, et une profonde aversion pour tout objet religieux. Sa famille, initialement sceptique, a consulté plusieurs psychiatres et neurologues qui ont proposé divers diagnostics, de la schizophrénie à l’épilepsie temporale, sans qu’aucun traitement n’améliore son état. C’est seulement après plusieurs mois de détérioration que la famille s’est tournée vers l’Église.

    • Expression de connaissances historiques inexplicables sur une abbaye médiévale
    • Capacité à identifier des reliques authentiques parmi des reproductions
    • Manifestations physiques incluant des ecchymoses apparaissant spontanément
    • Périodes de paralysie inexpliquée suivies de démonstrations de force surhumaine
    • Réactions violentes uniquement en présence de prêtres ordonnés (pas face aux laïcs)

    Le cas a pris une dimension particulière lorsque, durant une séance d’exorcisme particulièrement intense, Giulia aurait parlé d’un ancien monastère espagnol dont elle n’avait aucune connaissance préalable. Elle aurait décrit avec une précision troublante les crimes qui s’y seraient déroulés plusieurs siècles auparavant, détails que des recherches historiques ultérieures auraient partiellement confirmés.

    Étape de l’exorcisme Durée Phénomènes rapportés Participants
    Diagnostic initial 3 rencontres sur 2 semaines Révulsion face aux objets sacrés, connaissance de secrets Amorth et deux prêtres assistants
    Premiers rituels 7 séances sur 1 mois Altération de la voix, force inhabituelle Équipe complète avec médecin et psychologue
    Phase intensive 2 séances hebdomadaires pendant 3 mois Lévitation partielle, xénoglossie Amorth et équipe élargie, famille présente
    Résolution 4 séances sur les 2 derniers mois Diminution progressive des symptômes Amorth et un prêtre assistant

    Ce qui distingue particulièrement ce cas, selon Amorth, est la présence d’un “démon ancien” qui prétendait avoir habité les lieux du monastère espagnol depuis sa profanation au 14ème siècle. Ce type de lien entre possession démoniaque et lieu historique marqué par des événements tragiques est un thème récurrent dans les récits d’Amorth et a clairement inspiré la trame narrative du film “L’Exorciste du Vatican”.

    Après plus de neuf mois d’exorcismes réguliers, Giulia aurait finalement été libérée. Amorth a souvent cité ce cas comme exemple d’un exorcisme “complet et réussi”, tout en soulignant que de nombreux cas nécessitent des interventions beaucoup plus longues, parfois sur plusieurs années. La durée et l’intensité de cette affaire en font un matériau particulièrement riche pour une adaptation cinématographique.

    Les divergences entre le film et la réalité historique

    L’adaptation cinématographique “L’Exorciste du Vatican” avec Russell Crowe, bien que présentée comme “inspirée d’une histoire vraie”, prend d’importantes libertés avec la réalité historique. Ces écarts entre la fiction et les faits documentés constituent un phénomène courant dans les films d’horreur basés sur des événements réels, mais méritent d’être analysés pour mieux comprendre la figure authentique du Père Amorth.

    L’une des différences les plus flagrantes concerne l’âge et l’apparence physique du protagoniste. Russell Crowe interprète un exorciste d’âge moyen, charismatique et imposant, alors que le véritable Père Amorth était un homme frêle, âgé de plus de 70 ans lorsqu’il est devenu célèbre internationalement. Cette transformation physique répond aux exigences du cinéma commercial qui privilégie les acteurs reconnus capables d’attirer le public, mais modifie considérablement la perception du personnage historique.

    Le film présente également Amorth comme un personnage solitaire, une sorte de “cow-boy spirituel” combattant le mal par ses propres moyens, parfois contre l’avis de sa hiérarchie. Si le véritable Amorth avait effectivement des relations parfois tendues avec certains membres du clergé, il travaillait néanmoins au sein d’une structure établie, avec l’autorisation explicite de l’Église et souvent en collaboration avec d’autres exorcistes et professionnels.

    • Dramatisation excessive des rituels d’exorcisme pour maximiser l’impact visuel
    • Création d’un antagoniste démoniaque spécifique, alors qu’Amorth ne personnifiait pas ses adversaires
    • Simplification de la méthodologie d’Amorth, qui était beaucoup plus méthodique et progressive
    • Invention de conflits avec la hiérarchie vaticane pour renforcer la tension narrative
    • Compression temporelle de cas qui, dans la réalité, s’étendaient sur plusieurs mois ou années

    Une autre divergence significative concerne la nature même des phénomènes démoniaques représentés à l’écran. Le film exploite les effets spéciaux modernes pour montrer des manifestations spectaculaires: corps qui se contorsionnent de façon impossible, lévitations complètes, transformations physiques des possédés. Si Amorth a effectivement rapporté des phénomènes extraordinaires, ses descriptions étaient généralement plus sobres et souvent moins visuellement dramatiques.

    Aspect Réalité historique Représentation dans le film Raison probable de la divergence
    Apparence d’Amorth Homme âgé, mince, lunettes, sourire bienveillant Russell Crowe, imposant, charismatique Exigences commerciales, présence à l’écran
    Rituels d’exorcisme Sobres, formalisés, répétitifs Dramatiques, confrontations intenses Tension narrative, intérêt visuel
    Relations avec l’Église Complexes mais officiellement reconnues Conflictuelles, Amorth présenté comme marginal Création d’un arc narratif de type “rebelle contre l’institution”
    Durée des cas Généralement plusieurs mois ou années Résolus en quelques jours ou semaines Contraintes de format cinématographique

    Le film crée également une cosmologie démoniaque élaborée, avec des hiérarchies et des entités spécifiques nommées, alors que le Père Amorth, bien que croyant fermement à la réalité du diable, était généralement plus réservé dans ses spéculations sur l’organisation du monde démoniaque. Cette mythologie enrichie sert le récit cinématographique mais s’éloigne des écrits plus théologiquement orthodoxes d’Amorth.

    Une autre différence notable concerne l’internationalisation des activités d’Amorth. Si le film le montre voyageant à travers le monde pour combattre le mal, le véritable exorciste officiait principalement à Rome et en Italie. Bien qu’il ait occasionnellement voyagé pour des conférences ou des consultations, la majorité de son ministère s’exerçait localement, auprès de personnes qui venaient spécifiquement le consulter.

    La perspective de l’Église catholique sur le film et les exorcismes modernes

    La sortie du film “L’Exorciste du Vatican” a suscité des réactions variées au sein même de l’Église catholique, révélant les tensions internes qui existaient déjà du vivant du Père Amorth concernant la pratique de l’exorcisme et sa médiatisation. Ces réactions nous éclairent sur la position officielle de l’Église face aux représentations populaires des rites qu’elle pratique encore aujourd’hui.

    Le Vatican n’a pas émis de déclaration officielle concernant le film, fidèle à sa tradition de réserve sur les productions culturelles à moins qu’elles ne constituent une attaque directe contre la foi. Cependant, plusieurs membres du clergé, dont certains exorcistes en fonction, ont commenté l’œuvre dans divers médias. Leurs avis sont partagés, entre reconnaissance de l’attention portée à un ministère souvent méconnu et critique de la spectacularisation excessive des rituels sacrés.

    L’Association Internationale des Exorcistes, fondée par Amorth lui-même, a adopté une position nuancée. Si elle reconnaît l’intérêt potentiel de sensibiliser le public à la réalité spirituelle du mal, elle met en garde contre les représentations sensationnalistes qui peuvent soit banaliser soit dramatiser à l’excès une pratique qui, dans sa réalité, est avant tout un ministère de compassion et de guérison.

    • Crainte que le film renforce des stéréotypes sur l’exorcisme comme pratique médiévale
    • Inquiétude concernant l’afflux de demandes non fondées d’exorcismes suite au film
    • Appréciation de la représentation de la foi comme force positive contre le mal
    • Critique du portrait parfois irrespectueux des membres du clergé dans le film
    • Reconnaissance de l’intérêt renouvelé pour les questions spirituelles que le film peut susciter

    Il est important de noter que l’Église catholique contemporaine maintient une position beaucoup plus prudente sur l’exorcisme que ce que le film ou même les écrits d’Amorth pourraient suggérer. Le Catéchisme de l’Église Catholique reconnaît la réalité de l’influence démoniaque mais insiste sur la rareté des cas de possession authentique et sur la nécessité d’exclure d’abord toutes les causes naturelles, notamment psychologiques ou psychiatriques.

    Position officielle de l’Église Pratique contemporaine Représentation dans le film
    Exorcisme majeur réservé aux cas exceptionnels Processus de discernement long et rigoureux Décisions rapides, basées sur l’intuition de l’exorciste
    Collaboration systématique avec médecins et psychiatres Équipe pluridisciplinaire évaluant chaque cas L’exorciste agit souvent seul, contre l’avis médical
    Autorisation préalable de l’évêque requise Protocole strict encadrant la pratique Autonomie quasi totale du personnage principal

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