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    La maison»Cybersécurité»Comprendre le concept de faux profond
    découvrez le monde fascinant des deepfakes, une technologie révolutionnaire qui permet de créer des vidéos hyper-réalistes en superposant des visages et des voix. explorez les applications, les enjeux éthiques et les implications sociétales de cette innovation numérique.
    Cybersécurité

    Comprendre le concept de faux profond

    Nadine SonyPar Nadine Sony11 juillet 2025Aucun commentaire16 Minutes de Lecture

    Avec l’explosion des technologies d’intelligence artificielle et de génération d’images, le concept de faux profond ou deepfake s’est rapidement imposé dans le paysage numérique mondial. D’abord cantonnée à un usage marginal, cette technologie est aujourd’hui omniprésente, éveillant autant fascination que méfiance. Pourquoi un simple algorithme est-il capable de créer des contenus si réalistes qu’ils questionnent la notion même de vérité ? Quels sont les mécanismes techniques qui sous-tendent cette prouesse et comment se prémunir contre les usages malveillants ? En parallèle, l’essor d’applications comme Synthesia, Reface, Zao ou encore FaceApp démocratise ces outils, rendant leur emploi accessible au grand public. Cet article aborde les multiples facettes de ce phénomène : de la genèse technique des faux profonds à leurs implications sociétales et sécuritaires en passant par les critères pour détecter ces manipulations numériques.

    Le deep learning, moteur essentiel des deepfakes, a permis d’élever la création de faux contenus à un niveau technologique d’une sophistication inédite. L’inclusion de réseaux antagonistes génératifs (GAN) et d’encodeurs automatiques a ouvert la porte à la reproduction quasi parfaite du visage, de la voix et même des expressions humaines. Ce développement tire aussi parti d’algorithmes améliorés et de bases de données massives pour modéliser les visages et les expressions avec une précision troublante, donnant création au faux qui semble vrai.

    Pour autant, cette capacité de reproduction soulève des questions de confiance à l’ère numérique. Comment distinguer l’authentique de la chimère ? Quels sont les outils efficaces de détection ? Et surtout, devant la montée des fake news alimentées par ces contenus, comment renforcer la vigilance collective ? À travers un décryptage rigoureux et technique, ce dossier se propose d’éclairer les angles souvent méconnus de la technologie des faux profonds et leur impact croissant dans notre quotidien.💡

    Table des matières

    • 1 Les origines historiques et techniques des deepfakes : comprendre les racines du phénomène
    • 2 Les méthodes avancées de création de faux profonds : comment les deepfakes sont fabriqués aujourd’hui
    • 3 Reconnaître un deepfake : les indices techniques pour détecter un faux profond
    • 4 Différence entre deepfake et shallowfake : nuances et implications dans la désinformation
    • 5 Applications populaires et outils grand public exploitant la technologie DeepFake
    • 6 Les dangers et enjeux de sécurité liés aux deepfakes en 2025
    • 7 Approches et technologies modernes pour détecter et contrer les deepfakes
    • 8 Impact culturel et social des deepfakes : entre fascination créative et risques pour la société
    • 9 Conseils indispensables pour se protéger des deepfakes : bonnes pratiques et réflexes numériques
    • 10 FAQ sur le concept de faux profond (deepfake) : réponses aux questions clés

    Les origines historiques et techniques des deepfakes : comprendre les racines du phénomène

    Le concept de faux profond remonte à la conjonction entre l’apprentissage profond et la manipulation d’images numériques. L’émergence des premiers deepfakes peut être attribuée à une révélation publique en 2017 sur la plateforme Reddit. Un utilisateur a alors diffusé des vidéos truquées où le visage de célébrités était superposé sur des corps d’actrices pornographiques. Cette initiative illustre bien comment des technologies ouvertes, notamment le framework d’apprentissage profond développé par Google, ont rapidement été appropriées pour créer du contenu synthétique particulièrement réaliste.

    La technologie sous-jacente des deepfakes repose en majorité sur les réseaux antagonistes génératifs (GAN). Ces réseaux entraînent simultanément deux modèles : un générateur qui produit des images synthétiques, et un discriminateur qui évalue si l’image est réelle ou simulée. Ce processus d’auto-correction se répète jusqu’à rendre le contenu virtuel pratiquement indiscernable du réel.

    Si le domaine du cinéma a longtemps eu recours à des procédés numériques coûteux et complexes pour créer des effets visuels, la démocratisation des GAN a permis de passer à une étape où ces méthodes sont accessibles à tous, notamment via des logiciels comme Avatarify ou DeepArt. Ces outils exploitent les facettes les plus avancées du transfert de style et de la recomposition d’image pour modéliser et superposer intelligemment des visages ou expressions sur d’autres images ou vidéos existantes.

    • 2017 : première diffusion massive sur Reddit via le pseudo “deepfakes”.
    • Utilisation initiale du framework open source Tensorflow (Google).
    • Adoption des GAN pour entraîner réseaux générateurs et discriminateurs.
    • Extension à la synthèse vocale via des applications comme D-ID ou Wombo.
    • Disponibilité croissante sur mobiles avec FaceApp et Zao.
    Année 📅 Événement marquant 💥 Technologie clé ⚙️ Impact principal 🚀
    2017 Lancement public du terme “deepfake” sur Reddit Open source Tensorflow, apprentissage profond Démocratisation du deepfake à travers vidéos truquées
    2018-2020 Popularisation des GAN pour la création d’images Réseaux antagonistes génératifs Qualité et réalisme supérieurs
    2021-2025 Apparition d’applications grand public (Synthesia, Reface) Encodeurs automatiques et transfer learning Accessibilité et personnalisation du contenu
    découvrez le phénomène des deepfakes : cette technologie révolutionnaire qui utilise l'intelligence artificielle pour créer des vidéos ultra-réalistes, capable de tromper les yeux les plus avertis. explorez ses applications, ses implications éthiques et ses enjeux dans notre société moderne.

    En parallèle, les limites techniques des débuts ont progressivement cédé la place à une très grande finesse de rendu, accompagnée de défis éthiques et légaux qui occupent désormais le devant de la scène mondiale. La suite de cet article décortiquera les différents procédés utilisés ainsi que la manière de détecter ces contenus artificiellement générés.

    Les méthodes avancées de création de faux profonds : comment les deepfakes sont fabriqués aujourd’hui

    La fabrication d’un faux profond ne se limite plus à un simple collage numérique. Derrière la magie apparente se cache un arsenal technologique complexe qui implique plusieurs couches d’intelligence artificielle. Les plus courants utilisent à la fois des encodeurs automatiques (autoencoders) et des GAN pour créer une illusion parfaite.

    Grâce à un processus d’entraînement sur des bases de données massives, l’algorithme apprend à reconnaître et synthétiser les traits caractéristiques d’un visage, ses expressions, textures et mouvements. Un encodeur compresse un visage donné en une représentation numérique simplifiée, tandis que le décodeur reconstruit cette représentation soit pour l’image originale, soit pour la transformation sur une autre cible.

    Ce système est renforcé par l’intégration de réseaux antagonistes génératifs. En opposition, un modèle tente de générer une image, pendant qu’un autre joue le rôle de critique, augmentant la qualité pour rendre les détails presque indiscernables. Les applications telles que Synthesia exploitent cette technologie pour créer des avatars synthétiques avec lip-sync précis et gestes naturels, souvent utilisés dans la production vidéo automatisée ou les tutoriels corporate.

    • Encodeurs automatiques doubles pour transférer expressions et mouvements.
    • Modèles GAN à architecture améliorée pour un rendu ultra-réaliste.
    • Augmentation des bases d’apprentissage avec datasets publics et privés.
    • Utilisation de la synthèse vocale synchronisée comme avec Descript.
    • Applications mobiles faciles d’emploi : Zao, Reface.
    Technique 🤖 Description 📖 Applications populaires 📲 Avantages 👍
    Encodeurs automatiques Compression-décompression des images du visage FaceApp, Avatarify Transfert rapide, bonne préservation des détails
    GAN (réseaux antagonistes génératifs) Génération d’images nouvelles via générateur/discriminateur Synthesia, DeepArt Rendu ultra-réaliste, amélioration continue
    Synthèse vocale et lip-sync Alignement des mouvements labiaux avec la voix Descript, D-ID Facilite création vidéos convaincantes

    Le paysage actuel offre une palette d’outils robustes accessibles à tous, promouvant le développement de contenus hyperréalistes. Tout utilisateur, sans expertise, peut désormais recourir à des apps telles que Reface pour échanger son visage dans une vidéo virale, ou à Synthesia pour produire des présentations synthétiques. Cependant, ce phénomène intensifie aussi l’urgence de comprendre les mécanismes de création de ces vidéos pour repérer les abus.

    Reconnaître un deepfake : les indices techniques pour détecter un faux profond

    La détection fiable des faux profonds reste un défi majeur dans le domaine de la cybersécurité et de la protection des données. Si les algorithmes sont de plus en plus sophistiqués, plusieurs signes caractéristiques persistent, révélant un contenu manipulé. Identifier ces anomalies permet de limiter les impacts nuisibles, en particulier dans le contexte de diffusion virale sur les réseaux sociaux et les médias en ligne.

    Voici un ensemble d’indices qui peuvent trahir un faux profond :

    • Absence ou irrégularité dans le clignement des yeux 😑 : un défi souvent mal reproduit.
    • Mouvements oculaires incongrus ou statiques 👀.
    • Morphing facial ou expressions inhabituelles 😵.
    • Forme du corps non anatomiquement cohérente 🔄.
    • Cheveux aux détails flous ou improbables 💇‍♀️.
    • Carnation avec couleurs trop vives ou hors norme 🎨.
    • Positionnement du visage ou du corps gênant ou maladroit 🤸‍♂️.
    • Synchronisation labiale déphasée avec le son 🗣️.
    • Jeux d’éclairage et ombrages irréguliers 💡.
    • Mouvements corporels non naturels, partiels ou disparitions d’éléments 🦵❌.
    Indicateurs de détection 🔎 Description 📝 Exemple visuel 👁️‍🗨️ Fréquence d’apparition 📊
    Clignement anormal Pas ou peu de clignement sur plusieurs secondes Regard fixe, paupières statiques Très fréquent
    Expressions faciales déformées Sourires ou froncements non naturels Contours flous, asymétries Modéré
    Synchronisation labiale erronée Décalage entre paroles et mouvements bouche Bouche ouverte en dehors des mots Fréquent
    Cheveux imprécis Contours flous ou absence de détails fins Bords flous, texture inconstante Recurrent

    À noter que ces anomalies peuvent être confirmées via des outils spécialisés de reconnaissance automatisée, qui scrutent les vidéos en analysant les pixels ou les métadonnées. En 2025, la lutte contre les deepfakes s’appuie aussi sur des systèmes de détection assistée par IA, servant notamment dans la surveillance sécuritaire numérique et la modération des contenus. Apprendre à repérer ces détails est essentiel, notamment lorsque l’on consulte des vidéos ou discours sur Internet, car ceux-ci peuvent influencer l’opinion publique ou être utilisés dans des contextes judiciaires (cf. enjeux liés aux divorces et deepfakes).

    Différence entre deepfake et shallowfake : nuances et implications dans la désinformation

    À première vue, tout contenu manipulé pourrait être perçu comme un deepfake, mais il existe dans la pratique une distinction importante avec le phénomène des shallowfakes, aussi appelés faux « peu profonds ». Alors que les deepfakes reposent sur des algorithmes sophistiqués d’intelligence artificielle, les shallowfakes utilisent des méthodes beaucoup plus simples, souvent basées sur des montages éditoriaux classiques.

    Un exemple emblématique de shallowfake est la vidéo modifiée de Nancy Pelosi en 2019, où son discours a été ralenti numériquement pour donner l’impression qu’elle était sous l’emprise de l’alcool. Ces altérations demandent moins de moyens techniques, mais génèrent aussi un impact trompeur significatif sur l’audience. La controverse engendrée démontre combien même un simple montage peu complexe peut influencer largement la perception publique.

    • Origine technologique : IA avancée contre montage manuel.
    • Niveau de réalisme : hyperréaliste vs incohérences visibles.
    • Difficulté de création : forte expertise vs logiciels basiques.
    • Détection : plus complexe vs parfois identifiable à l’œil nu.
    • Impact social : capable de déstabiliser via crédibilité augmentée.
    Type de Fake 👻 Technique utilisée 🛠️ Niveau de réalisme 🎭 Exemple concret 📺 Détection possible 👀
    Deepfake Réseaux antagonistes génératifs, Autoencoders Très élevée, difficile à détecter Visages échangés sur vidéos (Reface, Zao) Outils IA avancés requis
    Shallowfake Montage vidéo classique, ralentissement Moyenne à faible, souvent détectable Vidéo ralentie de Nancy Pelosi Observation simple

    Cette distinction est primordiale dans le combat contre la désinformation numérique. Si l’un est extrêmement perfectionné, l’autre est davantage à la portée du grand public et aussi potentiellement viral. Pour s’informer efficacement, il est donc vital de comprendre ces nuances tout en étant conscient des nouvelles formes d’arnaques numériques reliées, telles que le smishing ou le doxing.

    Applications populaires et outils grand public exploitant la technologie DeepFake

    Depuis 2020, une multitude d’applications et plateformes ont émergé, démocratisant l’usage des deepfakes pour diverses finalités, allant du divertissement à la création de contenu professionnel. Certaines apps comme Reface et Zao ont connu un succès fulgurant en permettant à leurs utilisateurs d’insérer leur visage dans des clips célèbres ou des scènes cultes de cinéma.

    D’autres outils, à l’instar de Synthesia, se positionnent sur le segment corporate, en créant des présentateurs virtuels animés capables de délivrer des formations en plusieurs langues sans nécessiter de tournage. Par ailleurs, Descript permet non seulement de modifier la vidéo mais aussi la bande son grâce à une synthèse vocale extrêmement fidèle.

    • 💥 Reface : Échange de visage en temps réel sur vidéos et GIF.
    • 🎥 Zao : Insertion faciale sur scènes de films célèbres.
    • 📺 Synthesia : Création d’avatars synthétiques pour la vidéo professionnelle.
    • 🔊 Descript : Edition audio/vidéo avec synthèse vocale avancée.
    • 🎨 DeepArt : Transfert de style artistique par IA.
    • 🤖 Avatarify : Animation faciale via webcam.
    • 🎤 D-ID : Synthèse vocale et vidéo animée.
    • 🎶 Wombo : Musique et animation faciale à partir d’images statiques.
    Application 📱 Fonctionnalité principale 🔧 Usage typique 👤 Gratuité/Abonnement 💰
    Reface Échange de visages sur clips vidéo Divertissement, médias sociaux Freemium
    Synthesia Production de vidéos avec avatars IA Entreprise, formation Abonnement
    Descript Edition vidéo/audio avec synthèse vocale Créateurs, podcasteurs Freemium
    FaceApp Modification des visages sur photos Utilisateurs grand public Gratuit / In-app

    Ces outils s’inscrivent dans une dynamique où le contenu généré par intelligence artificielle devient une norme au sein des réseaux sociaux et plateformes de streaming. Cependant, leur usage massifié peut rendre plus difficile la crédibilité des vidéos publiées, notamment face aux cyberattaques ou à la manipulation politique, dont on trouve des illustrations dans les articles sur la cybersécurité et la détection des endpoints.

    Les dangers et enjeux de sécurité liés aux deepfakes en 2025

    Les faux profonds ne sont pas anodins. Si certains tournent à la plaisanterie ou servent la créativité, ils deviennent un outil redoutable dans les mains des pirates informatiques, des manipulateurs politiques ou des escrocs. Leurs usages compromettent la confiance numérique, alimentent la désinformation et parfois causent des préjudices personnels ou professionnels majeurs.

    En 2025, on constate une augmentation notable des attaques reposant sur des deepfakes dans divers secteurs :

    • 🕵️‍♀️ Usurpation d’identité : Création de faux profils vidéo pour fraude.
    • 📰 Désinformation politique : Manipulation d’opinions lors d’élections.
    • 📞 Vishing et smishing : Utilisation audio deepfake pour escroqueries (cf. smishing).
    • ⚖️ Preuves judiciaires contestables : Utilisation de vidéos truquées en procès (cf. deepfake en justice).
    • 🧑‍💻 Cyberharcèlement et chantage : Diffusion de contenus manipulés à visée malveillante.
    Type de menace 🚨 Exemple concret 🌐 Conséquences possibles ⚠️ Solutions recommandées 🛡️
    Usurpation visuelle Vidéo frauduleuse d’un dirigeant signant un contrat Perte de confiance, fraude financière Authentification forte, analyse vidéo
    Désinformation Discours truqué lors des campagnes électorales Divisions sociales, conflits Éducation, outils de vérification
    Escroqueries vocales Appels téléphoniques avec voix imitant un proche Vol d’argent, vol d’identité Filtrage des appels, vigilance accrue

    Face à cette menace croissante, les spécialistes recommandent l’adoption systématique de protocoles sécurisés comme le HTTPS pour les communications, ainsi qu’un renforcement de l’éveil aux risques en entreprise et auprès du grand public. Les cyberattaques à base de contenu synthétique sont désormais un volet à part entière des stratégies de défense numérique.

    Approches et technologies modernes pour détecter et contrer les deepfakes

    La bataille contre les faux profonds est technologique et intellectuelle. Elle requiert la combinaison de plusieurs approches, allant de l’analyse manuelle à l’utilisation d’outils automatisés issus eux-mêmes de l’intelligence artificielle. L’objectif est d’offrir une parade efficace pour neutraliser ou minimiser l’impact des deepfakes nuisibles.

    Parmi les méthodes adoptées figurent :

    • ✅ Analyse biométrique des mouvements oculaires et faciaux.
    • ✅ Exploitation des signatures numériques et métadonnées des fichiers.
    • ✅ Analyse des incohérences d’éclairage et ombres.
    • ✅ Usage de réseaux neuronaux pour repérer les artefacts cachés.
    • ✅ Solutions dans le cloud pour la vérification en temps réel des vidéos.
    Technique 🛠️ Principe de fonctionnement 🔍 Avantages 🌟 Limites 🚧
    Analyse biométrique Identification des micro-mouvements non naturels Très précise sur visages humains Dépend de la qualité vidéo
    Examen métadonnées Vérification d’authenticité des fichiers originaux Simple à implémenter Facilement falsifiable
    Réseaux de neurones spécialisés Classification automatique d’artefacts visuels Rapide, scalable Entraînement coûteux, possible overfitting

    Des entreprises innovantes intègrent ces technologies dans leurs plateformes de modération. Le combat est également éducatif, car il ne suffit pas d’avoir des outils avancés quand la vigilance individuelle fait souvent défaut. Pour approfondir ces enjeux techniques, un parallèle avec des problématiques liées aux keyloggers ou aux pare-feu DNS est instructif et montre l’importance d’une stratégie globale de cybersécurité.

    Impact culturel et social des deepfakes : entre fascination créative et risques pour la société

    Il est impossible d’évoquer la technologie des faux profonds sans considérer son impact sur les cultures populaires et la société en général. Au-delà du contexte technique et sécuritaire, les deepfakes ont transformé la manière dont on consomme et produit du contenu culturel. Ils ont trouvé leur place dans la publicité, le cinéma et la musique, parfois pour recréer des artistes disparus ou projeter des acteurs dans des rôles inédits.

    Cependant, cette démocratisation provoque aussi un regain d’angoisse face à la fiabilité des informations accessibles. Dans nos sociétés ultra-connectées, où la vitesse prime, le risque est que se propage un scepticisme ambiant. Cela peut générer une forme de paralysie cognitive où les citoyens doutent de tout contenu, y compris des informations avérées, ce qui est un véritable défi démocratique.

    • 🎭 Réinventions artistiques : clips musicaux, films, théâtre digital.
    • ❗ Amplification des fake news via manipulation vidéo.
    • 🗣️ Influence sur l’opinion publique lors d’élections et débats politiques.
    • 🤖 Création de personnages virtuels et avatars personnalisés.
    • 🔄 Obsolescence de la preuve audiovisuelle comme garant de vérité.
    Aspect culturel 🎨 Exemple notable 🌟 Conséquence sociétale ⚖️ Réponse communautaire 👫
    Détournement artistique Clip musical généré par DeepArt Extension du champ créatif Débats sur droits d’auteur et consentement
    Manipulation politique Discours truqué dans campagnes électorales Perte de confiance institutionnelle Campagnes de vérification des faits
    Avatar virtuel Présentateurs virtuels Synthesia Nouveaux modes de communication Adoption progressive par entreprises

    La société est donc à un tournant où la technologie questionne le rapport à la vérité, aux médias et à la confiance en ligne. Cet enjeu dépasse la seule sphère technique pour toucher aux fondements mêmes des échanges sociaux et culturels dans nos démocraties numériques.

    Conseils indispensables pour se protéger des deepfakes : bonnes pratiques et réflexes numériques

    La dissémination des contenus deepfake impose au grand public et aux professionnels une vigilance accrue. Pour se prémunir contre les risques, il est impératif d’adopter des bonnes habitudes et semblablement de s’appuyer sur des outils fiables. La prévention via l’éducation numérique est un levier majeur.

    Voici une série de règles à observer de manière quotidienne :

    • 🔍 Vérifier l’origine et la source des vidéos sur les plateformes.
    • ⚠️ Être critique face aux contenus sensationnels ou surprenants.
    • 📱 Utiliser des applications de détection de deepfakes lorsque possible.
    • 🔐 Activer l’authentification forte sur ses comptes sociaux pour limiter l’usurpation.
    • 📚 Se tenir informé des évolutions technologiques liées à la sécurité numérique.
    • 🚫 Ne pas partager immédiatement un contenu douteux sans vérification.
    • 👥 Participer aux initiatives communautaires pour sensibiliser autour de soi.
    Bonnes pratiques 💡 Description détaillée 📋 Outils recommandés 🧰 Impact espéré ⭐
    Validation des sources Contrôle systématique de la provenance des vidéos ou images Fact-checking, plateformes spécialisées Réduction de la désinformation
    Utilisation d’outils dédiés Outils d’analyse vidéo et détection deepfake automatisée Microsoft Video Authenticator, Reality Defender Amélioration de la vigilance
    Sensibilisation et éducation Campagnes d’informations sur les dangers des deepfakes Blogs, réseaux sociaux, médias Renforcement des réflexes critiques

    Comme dans le domaine de la cybersécurité générale (lire nos articles sur la protection par pare-feu, le endpoint security, ou la gestion des identifiants), il est nécessaire d’adopter une posture proactive pour limiter l’exposition aux risques liés aux deepfakes.

    FAQ sur le concept de faux profond (deepfake) : réponses aux questions clés

    • Un deepfake est une image, vidéo ou audio générée ou modifiée par intelligence artificielle de manière à reproduire fidèlement une personne en lui faisant dire ou faire quelque chose qu’elle n’a jamais fait.
    • Ils sont créés grâce à des algorithmes complexes comme les réseaux antagonistes génératifs (GAN) et les encodeurs automatiques qui apprennent à modéliser précisément les traits et expressions d’un visage.
    • Absence ou irrégularité du clignement des yeux, expressions faciales déformées, mauvaise synchronisation labiale, éclairage incohérent, et forme du corps peu naturelle sont des indicateurs.
    • Le deepfake utilise l’IA pour une manipulation réaliste tandis que le shallowfake est un montage vidéo plus simple, souvent décelable sans outils sophistiqués.
    • Il faut vérifier la source, utiliser des outils de détection, rester vigilant face aux contenus sensationnels, et adopter de bonnes pratiques numériques.

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