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    Culture Geek

    Aileen Wuornos : qui étaient Diane Pratt et Leo Dale Pittman, les parents de la demoiselle de la mort ?

    LaurentPar Laurent12 avril 2025Aucun commentaire17 Minutes de Lecture

    Plongée dans l’un des cas criminels les plus médiatisés des années 90, l’histoire d’Aileen Wuornos continue de fasciner les experts en criminologie et le grand public. Surnommée “La Demoiselle de la Mort”, cette femme exécutée en 2002 pour le meurtre de sept hommes en Floride n’a pas émergé du néant. Derrière la tueuse en série se cache une enfance brisée, façonnée par deux figures parentales profondément dysfonctionnelles : Diane Pratt, une adolescente de 15 ans devenue mère beaucoup trop tôt, et Leo Dale Pittman, un criminel violent dont la présence – ou plutôt l’absence – a marqué à jamais le destin de sa fille. Pour comprendre le parcours d’Aileen Wuornos, il faut remonter aux racines d’une tragédie familiale qui s’est jouée bien avant les premiers meurtres.

    Table des matières

    • 1 Les origines troublées de la famille Pittman
      • 1.1 Le mariage éclair de diane pratt et leo dale pittman
    • 2 Leo dale pittman : portrait d’un père absent et criminel
      • 2.1 Les pathologies mentales et criminelles de leo pittman
    • 3 Diane pratt : la mère adolescente qui abandonna ses enfants
      • 3.1 Les raisons de l’abandon maternel et ses conséquences
    • 4 L’adoption par les grands-parents wuornos

    Les origines troublées de la famille Pittman

    La genèse de ce qui deviendra l’une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis commence dans le Michigan des années 1950. Cette époque d’apparente prospérité américaine cache des réalités sociales bien plus sombres, particulièrement dans les milieux défavorisés où vivent Diane Pratt et Leo Dale Pittman.

    Diane Pratt n’est qu’une adolescente de 14 ans lorsqu’elle rencontre Leo Dale Pittman, lui-même âgé de 16 ans. Leur union précoce se concrétise le 3 juin 1954 par un mariage qui semble précipité, même pour cette époque où les unions jeunes étaient plus communes. Ce mariage, célébré dans des circonstances floues, marque le début d’une spirale infernale pour les deux jeunes gens.

    Leo Dale Pittman présente déjà des signes inquiétants de comportements déviants. Ses antécédents judiciaires commencent à s’accumuler rapidement après son mariage. De petits délits en crimes plus graves, il s’enfonce dans une criminalité qui prend rapidement une tournure sexuelle alarmante. Les archives judiciaires révèlent qu’il est arrêté à plusieurs reprises pour agressions sexuelles, notamment sur mineurs.

    Le contexte socio-économique dans lequel évolue ce couple est particulièrement difficile. Le Michigan, bien que bénéficiant de l’essor industriel automobile, connaît de grandes disparités sociales. La famille Pittman appartient aux franges les plus précaires de la société, marquées par l’instabilité financière, le manque d’éducation et l’absence de perspectives d’avenir.

    Événement Date Impact sur la famille
    Mariage de Diane et Leo 3 juin 1954 Formation d’une union instable entre deux adolescents
    Naissance de Keith Wuornos Février 1955 Premier enfant du couple, alors que Diane n’a que 16 ans
    Séparation et divorce Fin 1955 Diane quitte Leo alors qu’elle est enceinte d’Aileen
    Naissance d’Aileen 29 février 1956 Aileen naît sans jamais connaître son père biologique

    Les premiers signes de cette relation toxique apparaissent rapidement après le mariage. Des témoignages de l’époque évoquent de fréquentes disputes et des épisodes de violence domestique. Malgré ces difficultés, Diane tombe enceinte très rapidement et donne naissance à un premier enfant, Keith, en février 1955.

    À peine un an après cette première naissance, le couple est au bord de la rupture. Leo multiplie les absences, les comportements violents et les infractions à la loi. C’est dans ce contexte chaotique que Diane, enceinte de leur second enfant, prend la décision de divorcer, moins de deux ans après leur mariage et quelques mois seulement avant la naissance d’Aileen.

    Ce divorce intervient dans une époque où la séparation était encore stigmatisée socialement, particulièrement pour une femme aussi jeune que Diane Pratt. Les implications sociales et économiques de ce divorce ont certainement contribué à fragiliser davantage sa situation et, par extension, celle de ses enfants.

    • Mariage précoce entre deux adolescents issus de milieux défavorisés
    • Comportements criminels déjà présents chez Leo Pittman
    • Naissance de deux enfants en moins de deux ans
    • Divorce rapide avant même la naissance d’Aileen
    • Contexte social difficile du Michigan des années 1950
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    Le mariage éclair de diane pratt et leo dale pittman

    Le 3 juin 1954, dans une petite ville du Michigan, se tient une cérémonie qui passerait presque inaperçue si elle n’avait pas eu des conséquences aussi dramatiques. Diane Pratt, une adolescente de 15 ans à peine, épouse Leo Dale Pittman, lui-même âgé de 16 ans. Ce mariage, célébré presque clandestinement, soulève de nombreuses questions sur les circonstances exactes qui ont poussé ces deux mineurs à s’unir si jeunes.

    Selon les témoignages recueillis auprès de membres de la famille élargie, Diane Pratt était issue d’une famille dysfonctionnelle où l’alcoolisme et la violence faisaient partie du quotidien. Les parents finlandais de Diane, Lauri et Britta Wuornos, présentaient eux-mêmes des problèmes d’alcoolisme chronique, créant un environnement familial instable. Le mariage apparaît comme une tentative désespérée d’échapper à cette situation.

    De son côté, Leo Dale Pittman, bien que très jeune, affichait déjà des comportements troublants. Plusieurs sources évoquent des problèmes psychologiques non diagnostiqués et un tempérament violent qui s’est manifesté dès le début de leur relation. Certains criminologues suggèrent aujourd’hui qu’il présentait des traits de sociopathie précoce, jamais pris en charge à une époque où la santé mentale restait un sujet tabou.

    Le mariage se déroule dans une extrême précarité matérielle. Le jeune couple s’installe dans un logement de fortune, sans revenus stables. Leo enchaîne les petits emplois, souvent interrompus par ses démêlés avec la justice qui commencent très tôt. Cette situation économique difficile contribue à exacerber les tensions au sein du couple.

    Plusieurs témoignages convergent pour décrire une relation immédiatement toxique. Des voisins et membres de la famille rapportent des disputes violentes, des comportements impulsifs et une instabilité chronique du foyer. Les absences répétées de Leo, arrêté régulièrement pour de petits délits, laissent Diane seule pour faire face aux difficultés quotidiennes.

    1. Absence totale de préparation et de maturité pour le mariage
    2. Conditions socio-économiques extrêmement précaires
    3. Manifestations précoces de violences domestiques
    4. Premiers signes de comportements criminels chez Leo
    5. Isolement social progressif du jeune couple

    La grossesse de Diane survient très rapidement après le mariage. En février 1955, alors qu’elle n’a que 16 ans, elle donne naissance à leur premier enfant, Keith. Cette naissance, loin d’apaiser les tensions, semble les exacerber. Les responsabilités parentales pèsent lourdement sur ces deux adolescents qui peinent déjà à gérer leur propre vie.

    C’est dans ce contexte d’extrême tension que Diane tombe à nouveau enceinte en 1955. Cette seconde grossesse, si rapprochée de la première, marque un point de rupture dans le couple. Confrontée à la violence croissante de Leo et à ses absences de plus en plus longues dues à ses incarcérations, Diane prend la décision de demander le divorce, alors qu’elle est enceinte de plusieurs mois.

    Leo dale pittman : portrait d’un père absent et criminel

    L’ombre de Leo Dale Pittman plane sur l’histoire d’Aileen Wuornos comme une malédiction générationnelle. Bien qu’il n’ait jamais rencontré sa fille, son influence sur sa destinée reste indéniable. Le père biologique d’Aileen incarne une figure paternelle uniquement définie par son absence et ses crimes, créant un vide identitaire qui a poursuivi sa fille toute sa vie.

    Les archives judiciaires dressent un portrait glaçant de Leo Dale Pittman. Dès son adolescence, il manifeste des comportements antisociaux et violents qui s’aggravent avec le temps. Ses premières arrestations concernent des délits mineurs – vols, bagarres, dégradations – mais la nature de ses crimes évolue rapidement vers une violence sexuelle particulièrement troublante.

    Au moment où Aileen vient au monde, le 29 février 1956, Leo Dale Pittman est déjà incarcéré pour des crimes graves. Il purge une peine pour le viol et la tentative de meurtre d’un garçon de huit ans. Ce crime, d’une violence extrême, révèle la dangerosité de l’homme et ses pulsions pédophiles qui le conduiront à entrer et sortir de prison tout au long de sa courte vie.

    Les psychologues qui ont étudié le cas de Leo Pittman à travers les documents disponibles suggèrent qu’il souffrait probablement de troubles mentaux sévères. Plusieurs rapports évoquent un diagnostic de schizophrénie, bien que les soins psychiatriques en milieu carcéral fussent particulièrement rudimentaires à cette époque. Cette maladie mentale, non traitée, aurait contribué à ses comportements violents et imprévisibles.

    Crime commis par Leo Pittman Période Conséquence judiciaire
    Délits mineurs (vols, bagarres) 1954-1955 Brèves incarcérations
    Viol et tentative de meurtre sur mineur 1955-1956 Emprisonnement long (pendant la naissance d’Aileen)
    Multiples agressions sexuelles 1957-1968 Séries d’incarcérations
    Crimes violents en prison 1968-1969 Isolement et surveillance accrue

    La fin de Leo Dale Pittman est aussi tragique que le reste de son existence. Alors qu’Aileen n’a que 13 ans, son père biologique, qu’elle n’a jamais rencontré, trouve la mort en prison. Les circonstances exactes de son décès ont fait l’objet de versions contradictoires. La version officielle évoque un suicide par pendaison dans sa cellule le 30 janvier 1969, à l’âge de 32 ans. D’autres sources suggèrent qu’il aurait été tué par un codétenu, dans un acte de justice carcérale informelle visant les agresseurs d’enfants, particulièrement mal vus même dans l’univers pénitentiaire.

    L’héritage psychologique laissé par Leo Dale Pittman à sa fille fait l’objet de nombreuses analyses criminologiques. Si Aileen n’a jamais connu son père, elle a néanmoins grandi dans l’ombre de sa réputation. Les psychologues qui ont travaillé sur son cas évoquent le concept de “traumatisme transgénérationnel”, où les comportements violents et les troubles mentaux semblent se transmettre d’une génération à l’autre, même en l’absence de contact direct.

    • Comportements antisociaux précoces (dès l’adolescence)
    • Évolution rapide vers des crimes sexuels graves
    • Diagnostic probable de schizophrénie non traitée
    • Incarcérations multiples pendant toute sa vie adulte
    • Décès en prison à l’âge de 32 ans (suicide ou homicide)

    Les pathologies mentales et criminelles de leo pittman

    La trajectoire criminelle de Leo Dale Pittman révèle une constante escalade dans la gravité des délits, suggérant une pathologie criminelle profondément ancrée. Les archives judiciaires disponibles permettent aujourd’hui aux criminologues et psychologues forensiques de dresser un profil rétrospectif de cet homme dont les actions ont indirectement façonné le destin tragique de sa fille.

    Dès ses premières infractions, Leo Pittman manifeste des signes inquiétants de troubles de la personnalité antisociale. L’absence d’empathie, l’impulsivité et l’incapacité à se conformer aux normes sociales caractérisent ses comportements. Ces traits, aujourd’hui reconnus comme des marqueurs psychopathologiques importants, n’étaient pas systématiquement identifiés dans les années 1950, particulièrement chez les délinquants issus de milieux défavorisés.

    Les rapports pénitentiaires rédigés au cours de ses nombreuses incarcérations décrivent un détenu instable, sujet à des crises de violence soudaines et manifestant des comportements erratiques. Ces observations ont conduit à l’établissement d’un diagnostic de schizophrénie, bien que les méthodes diagnostiques de l’époque fussent moins précises qu’aujourd’hui. La distinction entre troubles psychotiques et troubles de la personnalité n’était pas toujours clairement établie.

    La dimension sexuelle des crimes de Leo Pittman mérite une attention particulière dans l’analyse de sa psychopathologie. Ses agressions ciblent principalement des enfants, ce qui indique une paraphilie pédophilique associée à des tendances sadiques. La violence extrême qui accompagne ces actes suggère que le passage à l’acte sexuel s’inscrit dans une dynamique plus large de pouvoir et de domination plutôt que dans une recherche de gratification sexuelle isolée.

    Plusieurs experts en psychologie criminelle ont analysé rétrospectivement le cas de Leo Pittman à la lumière des connaissances actuelles. Le Dr. Robert Hare, créateur de l’échelle de psychopathie qui porte son nom, aurait probablement identifié chez Pittman un score très élevé, caractéristique des psychopathes les plus dangereux. L’association entre troubles psychotiques et traits psychopathiques crée une combinaison particulièrement volatile sur le plan comportemental.

    1. Présence probable de troubles psychotiques (schizophrénie)
    2. Manifestations claires de troubles de la personnalité antisociale
    3. Paraphilie pédophilique avec composante sadique
    4. Impulsivité pathologique et absence de contrôle des pulsions
    5. Absence totale de remords ou d’empathie pour les victimes

    Le système carcéral américain des années 1950-1960 n’était pas équipé pour traiter adéquatement les détenus souffrant de troubles mentaux graves. Leo Pittman, malgré ses pathologies évidentes, ne reçoit qu’un traitement psychiatrique minimal durant ses incarcérations. Cette carence thérapeutique explique en partie la récidive systématique à chaque libération.

    La transmission potentielle de ces troubles mentaux à la génération suivante constitue un sujet d’étude important en psychopathologie. Si Aileen n’a jamais connu son père, elle a néanmoins pu hériter d’une vulnérabilité génétique aux troubles mentaux. Des études en génétique comportementale suggèrent que certains traits antisociaux présentent une composante héréditaire significative, bien que l’environnement joue également un rôle crucial dans leur expression.

    Diane pratt : la mère adolescente qui abandonna ses enfants

    La figure maternelle dans la vie d’Aileen Wuornos est tout aussi problématique que celle du père. Diane Pratt, mère à peine sortie de l’enfance, n’a pas su ou pu assumer son rôle parental, laissant une blessure d’abandon qui a profondément marqué sa fille. Son parcours illustre les conséquences dramatiques des grossesses adolescentes dans un contexte social peu soutenant.

    Née dans une famille d’origine finlandaise installée dans le Michigan, Diane Pratt grandit elle-même dans un environnement familial dysfonctionnel. Ses parents, Lauri et Britta Wuornos, sont décrits comme des personnes autoritaires, distantes émotionnellement et souffrant d’alcoolisme chronique. Ce contexte familial difficile explique en partie pourquoi Diane cherche si jeune à s’émanciper de l’autorité parentale, voyant dans le mariage une échappatoire.

    À seulement 15 ans, Diane devient mère pour la première fois avec la naissance de Keith en février 1955. Cette maternité précoce la place dans une situation d’extrême vulnérabilité. Sans éducation complète, sans compétences professionnelles et sans soutien parental adéquat, elle se retrouve rapidement dépassée par les responsabilités maternelles, d’autant plus que son mari se révèle être un partenaire violent et absent.

    La seconde grossesse de Diane, survenant moins d’un an après la première, achève de compromettre ses chances d’insertion sociale et professionnelle. Enceinte d’Aileen et confrontée aux comportements criminels de Leo, elle prend la décision de divorcer. Si cette décision témoigne d’une certaine lucidité face à une relation toxique, elle place néanmoins la jeune femme dans une situation de grande précarité économique et sociale.

    Période Situation de Diane Pratt Impact sur Aileen
    1954-1955 Mariage et première grossesse à 15 ans Contexte familial chaotique avant même sa naissance
    1955-1956 Divorce et naissance d’Aileen Absence de père biologique dès la naissance
    1956-1960 Tentatives infructueuses d’élever ses enfants Instabilité émotionnelle et négligence parentale
    Janvier 1960 Abandon des enfants chez les grands-parents Traumatisme d’abandon majeur à l’âge de 4 ans

    La période qui suit la naissance d’Aileen, entre 1956 et 1960, reste relativement peu documentée. Les témoignages suggèrent que Diane tente tant bien que mal d’élever ses deux enfants, mais qu’elle est rapidement dépassée par la situation. Des problèmes d’alcoolisme commencent à apparaître, reproduisant le schéma familial qu’elle a connu dans son enfance. Des périodes d’instabilité résidentielle et professionnelle ponctuent ces années difficiles.

    Le point de rupture intervient en janvier 1960. Pour des raisons qui n’ont jamais été totalement éclaircies, Diane Pratt prend la décision d’abandonner ses deux enfants, Keith et Aileen, chez ses parents, Lauri et Britta Wuornos. Cet abandon, lorsqu’Aileen n’a que quatre ans, constitue un traumatisme fondateur dans la psychologie de la future criminelle. Certains témoignages évoquent une nouvelle relation amoureuse de Diane, incompatible avec la présence des enfants, d’autres suggèrent une dépression sévère ou des problèmes d’addiction rendant impossible la poursuite de la garde des enfants.

    • Mariage et première maternité à l’âge de 15 ans
    • Seconde grossesse rapprochée dans un contexte de violence conjugale
    • Divorce et tentative d’élever seule deux enfants
    • Développement probable de problèmes d’alcoolisme
    • Abandon définitif des enfants en janvier 1960

    Après l’abandon de ses enfants, Diane Pratt disparaît pratiquement des récits biographiques concernant Aileen Wuornos. Certaines sources évoquent un départ vers un autre État, d’autres mentionnent une possible remarque et une nouvelle famille, mais aucun contact significatif n’est rétabli avec ses premiers enfants. Cette absence totale de la figure maternelle pendant toute l’enfance et l’adolescence d’Aileen constitue un facteur aggravant dans son développement psychologique déjà compromis.

    La psychologie moderne met en évidence l’impact dévastateur de l’abandon maternel précoce sur le développement affectif d’un enfant. Les troubles de l’attachement qui en résultent peuvent entraîner des difficultés relationnelles majeures à l’âge adulte, une instabilité émotionnelle et une propension aux comportements autodestructeurs, tous traits observés chez Aileen Wuornos tout au long de sa vie.

    Les raisons de l’abandon maternel et ses conséquences

    L’acte d’abandon de ses enfants par Diane Pratt en janvier 1960 constitue un moment charnière dans l’histoire familiale des Wuornos. Si les circonstances exactes de cette décision restent partiellement obscures, plusieurs facteurs convergents permettent d’en comprendre la genèse et d’en mesurer les conséquences dévastatrices sur Aileen et son frère Keith.

    Le contexte psychologique de Diane Pratt au moment de l’abandon révèle une jeune femme probablement au bord de l’effondrement mental. À tout juste 20 ans, elle a déjà vécu un mariage violent, un divorce, deux grossesses rapprochées et plusieurs années de lutte pour la survie économique. Des témoignages de proches évoquent des signes dépressifs majeurs dans les mois précédant l’abandon, possiblement une dépression post-partum non traitée évoluant vers une condition chronique.

    Les facteurs économiques ont certainement pesé lourd dans cette décision. Sans formation professionnelle et avec deux jeunes enfants à charge, Diane se trouvait dans une précarité financière extrême. Dans l’Amérique des années 1960, les aides sociales pour les mères célibataires restaient limitées, particulièrement dans les États conservateurs. Cette pression économique constante a probablement contribué à un sentiment d’impuissance face à ses responsabilités parentales.

    Des rumeurs persistantes évoquent également une nouvelle relation amoureuse comme facteur déclenchant de l’abandon. Selon certains témoignages, Diane aurait rencontré un homme qui n’aurait pas souhaité s’encombrer des enfants d’un précédent mariage. Cette hypothèse, si elle s’avérait exacte, ajouterait une dimension particulièrement troublante à cet abandon, le plaçant dans la perspective d’un choix entre ses enfants et sa nouvelle vie affective.

    L’héritage transgénérationnel de négligence parentale joue également un rôle dans cette décision. Diane reproduit, en l’amplifiant, le schéma de carence affective qu’elle a elle-même connu auprès de ses parents. Lauri et Britta Wuornos, bien que physiquement présents, sont décrits comme émotionnellement distants et marqués par des problèmes d’alcoolisme. Cette reproduction de schémas familiaux dysfonctionnels illustre le concept de transmission intergénérationnelle des traumatismes.

    1. Épuisement psychologique après des années de lutte solitaire
    2. Précarité économique insurmontable pour une jeune mère célibataire
    3. Possible nouvelle relation amoureuse incompatible avec ses enfants
    4. Reproduction des schémas de négligence qu’elle a elle-même subis
    5. Problèmes d’addiction rendant impossible l’exercice de la parentalité

    Pour Aileen, âgée de seulement quatre ans au moment de cet abandon, les conséquences psychologiques sont dévastatrices. Les spécialistes du développement infantile soulignent que cette période est cruciale pour la formation de l’attachement sécure. L’abandon maternel à cet âge crée une blessure narcissique profonde et installe un sentiment d’insécurité fondamental qui influencera toutes les relations futures.

    La psychologue Jacqueline Atteberry, qui a étudié le cas Wuornos, explique : “Lorsqu’un enfant est abandonné à l’âge où Aileen l’a été, il développe ce que nous appelons un ‘schéma d’abandon’. Ce schéma mental le conduit à anticiper constamment le rejet dans toutes ses relations, créant un cycle d’autodestruction relationnel. Plus grave encore, l’enfant intériorise l’idée qu’il ne mérite pas d’être aimé, ce qui peut conduire à des comportements autodestructeurs à l’âge adulte.”

    L’adoption par les grands-parents wuornos

    Après l’abandon de Diane Pratt en janvier 1960, Keith et Aileen se retrouvent sous la responsabilité de leurs grands-parents maternels, Lauri et Britta Wuornos. Ce placement familial, officialisé par une adoption légale le 18 mars 1960, marque le début d’une nouvelle phase tout aussi troublée dans la vie d’Aileen. Loin de constituer un havre de paix après le traumatisme de l’abandon maternel, le foyer des grands-parents Wuornos s’avère être un environnement profondément dysfonctionnel.

    Lauri et Britta Wuornos, immigrants finlandais installés à Troy dans le Michigan, appartiennent à une génération marquée par la rudesse et l’autoritarisme parental. Les méthodes éducatives qu’ils appliquent à leurs petits-enfants sont décrites comme particulièrement sévères et rigides. Les témoignages recueillis auprès de voisins et de membres de la famille élargie évoquent des punitions physiques fréquentes et une discipline excessive.

    L’alcoolisme chronique des grands-parents constitue un autre facteur déstabilisant pour les enfants. Plusieurs sources confirment que Lauri et Britta consommaient de l’alcool quotidiennement, créant une atmosphère familiale imprévisible où les moments de calme alternaient avec des épisodes d’ivresse et de violence. Cette instabilité émotionnelle renforce le sentiment d’insécurité déjà profondément ancré chez Aileen après l’abandon maternel.

    Sur le plan psychologique, les grands-parents semblent avoir été incapables d’offrir le soutien émotionnel dont auraient eu besoin ces enfants traumatisés. Des témoignages suggèrent que Britta, en particulier, entretenait une relation ambivalente avec sa petite-fille, oscillant entre rejet et surprotection. Cette ambivalence affective aggrave les troubles de l’attachement déjà présents chez Aileen.

    Aspect de l’éducation chez les grands-parents

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