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    La maison»Divertissement»Voici les 10 pires films d’horreur de tous les temps
    découvrez notre sélection des 10 pires films d'horreur de tous les temps ! plongez dans cet univers cinématographique où le frisson est remplacé par le rire, et où les effets spéciaux laissent à désirer. préparez-vous à explorer ces chefs-d'œuvre du mauvais goût qui ne manqueront pas de vous surprendre.
    Divertissement

    Voici les 10 pires films d’horreur de tous les temps

    LaurentPar Laurent3 mai 2025Aucun commentaire16 Minutes de Lecture

    Le cinéma d’horreur a cette capacité unique de nous faire frissonner, de nous tenir en haleine et parfois… de nous faire éclater de rire pour toutes les mauvaises raisons. Entre effets spéciaux ratés, scénarios incohérents et jeu d’acteurs catastrophique, certaines œuvres se distinguent par leur médiocrité légendaire. Ces navets cinématographiques ont acquis, au fil des années, un statut particulier dans la cinéphilie mondiale : celui des films si mauvais qu’ils en deviennent presque fascinants. De productions à petit budget jusqu’aux échecs retentissants de grands studios, ces œuvres représentent l’antithèse de ce que le genre de l’horreur devrait être – effrayant, captivant, mémorable. Plongeons ensemble dans les abysses du septième art pour découvrir ces monuments de la maladresse cinématographique qui, au lieu de provoquer la peur, n’ont réussi qu’à susciter consternation et fou rire chez les spectateurs.

    Table des matières

    • 1 Les navets légendaires : films d’horreur qui ont marqué l’histoire par leur nullité
      • 1.1 Les catastrophes cinématographiques qui ont traumatisé l’écran
    • 2 L’esthétique de l’échec : quand les effets spéciaux ruinent l’expérience d’horreur
      • 2.1 Les désastres numériques et autres aberrations visuelles
    • 3 Les scénarios qui défient toute logique : analyse des intrigues les plus absurdes
      • 3.1 Des prémisses intenables aux développements catastrophiques
    • 4 Les performances d’acteurs qui transforment l’horreur en comédie involontaire
      • 4.1 Les dialogues improbables et leur interprétation catastrophique

    Les navets légendaires : films d’horreur qui ont marqué l’histoire par leur nullité

    Dans l’univers vaste et varié du cinéma d’horreur, certaines œuvres se distinguent non pas par leur capacité à effrayer mais par leur incroyable médiocrité. Ces pires productions ont acquis, au fil du temps, un statut presque mythique auprès des passionnés de cinéphilie. Parmi ces désastres cinématographiques, “Plan 9 from Outer Space” d’Ed Wood, sorti en 1959, est souvent considéré comme le navet ultime. Ce film présente des extraterrestres ressuscitant les morts pour empêcher l’humanité de créer une arme capable de détruire l’univers. La réalisation est si maladroite, les décors si précaires (les tombes basculent lorsque les acteurs les frôlent) et les incohérences narratives si flagrantes que le film est devenu un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire.

    Un autre monument de la médiocrité est “Troll 2” (1990), réalisé par Claudio Fragasso. Paradoxalement, ce film ne contient aucun troll – seulement des gobelins végétariens transformant leurs victimes en plantes pour les dévorer. Les dialogues sont si absurdes, les effets spéciaux si risibles et le jeu d’acteur si caricatural que “Troll 2” a fait l’objet d’un documentaire, “Best Worst Movie”, explorant le phénomène de culte qu’il est devenu. Le tournage fut marqué par l’incompréhension totale entre le réalisateur italien et son équipe américaine, créant des situations aussi catastrophiques que comiques.

    Dans la catégorie des films d’horreur ratés impliquant des vampires, “Twilight: New Moon” occupe une place de choix. Bien que bénéficiant d’un budget conséquent, ce volet de la saga a été largement critiqué pour sa lenteur exaspérante, ses dialogues creux et l’absence totale de suspense. Des vampires qui brillent au soleil plutôt que de brûler ont définitivement enterré toute crédibilité horrifique, transformant le film en une romance adolescente mélodramatique sans saveur.

    “The Room” de Tommy Wiseau, bien que techniquement un drame, est souvent projeté dans des séances dédiées aux pires films d’horreur. L’horreur y est involontaire – elle réside dans l’incompréhension totale des codes cinématographiques, des dialogues surréalistes et des scènes intimes interminables qui provoquent plus de gêne que de frissons. Le budget de six millions de dollars (financé de façon mystérieuse par Wiseau) n’a visiblement pas été investi dans la qualité du scénario ou la direction d’acteurs.

    Impossible d’évoquer les nanars horrifiques sans mentionner “Birdemic: Shock and Terror” (2010) de James Nguyen. Ce film écologique apocalyptique présente des oiseaux attaquant l’humanité avec un effet spécial consistant simplement à superposer des GIFs d’oiseaux immobiles sur l’image. Les séquences interminables de conduite automobile, les dialogues robotiques et les incohérences scénaristiques en font un cas d’école du navet involontairement hilarant.

    Les catastrophes cinématographiques qui ont traumatisé l’écran

    Parmi les œuvres ayant violemment agressé nos écrans, “The Happening” (2008) de M. Night Shyamalan mérite une mention spéciale. Ce film catastrophe écologique présente des plantes émettant une toxine poussant les humains au suicide. Malgré la présence de Mark Wahlberg et un budget confortable, le film sombre dans le ridicule avec ses scènes où les personnages fuient littéralement le vent et parlent aux plantes en plastique. Les critiques furent unanimes, qualifiant ce film de nadir dans la carrière pourtant inégale de Shyamalan.

    “House of the Dead” (2003) d’Uwe Boll est emblématique des adaptations catastrophiques de jeux vidéo. Ce film d’horreur avec zombies commet l’erreur impardonnable d’insérer des séquences du jeu vidéo original entre les scènes, créant une rupture narrative et esthétique qui détruit toute immersion. Les critiques ont particulièrement souligné l’incompétence technique, les dialogues risibles et la chorégraphie des combats digne d’un spectacle scolaire.

    • Signes d’un navet d’horreur légendaire :
    • Effets spéciaux risibles malgré un budget parfois conséquent
    • Incohérences scénaristiques majeures impossible à ignorer
    • Jeu d’acteur exagéré ou complètement apathique
    • Dialogues involontairement comiques dans des moments censés être terrifiants
    • Utilisation gratuite de gore sans justification narrative
    • Monster reveal prématuré ou ridicule qui tue tout suspense
    • Fin absurde ou inexplicable qui contredit l’ensemble du film

    “Slender Man” (2018) illustre parfaitement comment un phénomène internet effrayant peut se transformer en navet cinématographique. Le film a été critiqué pour sa narration incohérente, son manque de frissons authentiques et ses effets visuels médiocres. Au lieu d’exploiter intelligemment la légende urbaine numérique, le film s’enlise dans des clichés visuels et narratifs sans jamais créer de véritable tension.

    Film Année Réalisateur Élément le plus ridicule Note Rotten Tomatoes
    Plan 9 from Outer Space 1959 Ed Wood Assiettes en carton comme vaisseaux spatiaux 66% (culte ironique)
    Troll 2 1990 Claudio Fragasso Ne contient aucun troll, uniquement des gobelins 6%
    The Happening 2008 M. Night Shyamalan Les plantes tueuses et les réactions des personnages 18%
    Birdemic 2010 James Nguyen Oiseaux en GIF immobiles 19% (apprécié ironiquement)
    Slender Man 2018 Sylvain White Incapacité à exploiter le potentiel de la créature 8%

    L’esthétique de l’échec : quand les effets spéciaux ruinent l’expérience d’horreur

    L’horreur cinématographique repose souvent sur la capacité à matérialiser nos peurs les plus viscérales à l’écran. Malheureusement, certaines productions échouent spectaculairement dans cette entreprise, transformant des concepts potentiellement terrifiants en spectacles risibles. “Sharknado” (2013) représente parfaitement cette catégorie, avec ses requins numériques grossièrement animés volant dans des tornades. Si le film a embrassé sa propre absurdité en devenant une franchise cultissime, d’autres productions ont tenté sérieusement de terroriser le public avec des effets tout aussi calamiteux.

    “The Giant Claw” (1957) mérite une place de choix dans le panthéon des effets spéciaux désastreux. Ce film présente un oiseau extraterrestre géant menaçant l’humanité, mais au lieu d’utiliser l’animation image par image alors répandue, les producteurs ont opté pour une marionnette aux allures de dindon enragé, avec des yeux exorbités et un bec claquant mécaniquement. Les acteurs, filmés en réaction face à une menace invisible, semblent terrifiés par quelque chose de bien plus effrayant que ce que le public découvre finalement à l’écran.

    Le cas de “Jaws: The Revenge” (1987) est particulièrement tragique. Quatrième volet d’une franchise démarrée par le chef-d’œuvre de Spielberg, ce film présente un requin poursuivant la veuve Brody jusqu’aux Bahamas, apparemment pour se venger. L’échec est double : conceptuel d’abord (comment un requin peut-il avoir une vendetta personnelle?), puis technique avec une créature mécanique si peu convaincante qu’elle reste immobile dans plusieurs plans. Le clou du spectacle reste cette scène finale où le requin, empalé sur la proue d’un bateau, explose inexplicablement et rugit comme un lion.

    Les désastres numériques et autres aberrations visuelles

    L’avènement des effets numériques aurait dû élever la qualité visuelle des films d’horreur, mais certaines productions ont démontré qu’une technologie avancée entre des mains incompétentes peut produire des résultats catastrophiques. “Humanoids from the Deep” (remake de 1996) illustre parfaitement ce phénomène avec ses créatures mi-hommes mi-poissons ressemblant davantage à des figurines en plastique qu’à des monstres marins menaçants. Les critiques ont particulièrement souligné l’aspect artificiel et plastifié des effets numériques, détruisant toute immersion potentielle.

    “Van Helsing” (2004), malgré son budget colossal de 160 millions de dollars, présente des transformations homme-loup numériques si peu convaincantes qu’elles ressemblent à des séquences de jeux vidéo de l’époque. Les vampires y adoptent également des formes monstrueuses générées par ordinateur qui ont mal vieilli, notamment lors des scènes de vol où l’impression de poids et de matérialité disparaît complètement. Ce film démontre qu’un budget conséquent ne garantit pas des effets spéciaux réussis lorsque l’ambition dépasse les capacités techniques du moment.

    • Les pires catégories d’effets spéciaux ratés :
    • Maquillages et prothèses visiblement en latex bon marché
    • Marionnettes ou animatroniques aux mouvements mécaniques évidents
    • Sang ressemblant à de la peinture ou du ketchup
    • CGI de première génération utilisée bien après son obsolescence
    • Incrustations sur fond vert avec bordures visibles
    • Animations saccadées en stop-motion réalisées à la hâte
    • Créatures “invisibles” représentées par des objets suspendus à des fils visibles

    “Jason X” (2001) transporte inexplicablement le tueur masqué de “Vendredi 13” dans l’espace, en 2455. Le film culminé avec une séquence où Jason, devenu cyborg, affronte une androïde aux capacités martiales dans un combat aux effets numériques dignes d’un jeu vidéo de première génération. L’aspect non-physique des impacts et la légèreté artificielle des mouvements détruisent toute sensation de danger ou d’urgence, transformant ce qui devrait être un affrontement épique en une séquence involontairement comique.

    Un cas particulièrement navrant d’effets spéciaux ratés se trouve dans “The Langoliers” (1995), adaptation télévisuelle d’une nouvelle de Stephen King. Les monstres titulaires, censés dévorer le temps lui-même, apparaissent finalement comme des boules dentées en 3D primitive, flottant maladroitement à l’écran avec des textures plates et des animations rudimentaires. L’attente créée par deux heures de suspense s’effondre instantanément face à ces créatures qui ressemblent davantage à des économiseurs d’écran qu’à des entités terrifiantes.

    Film Type d’effet spécial raté Description de l’échec Impact sur l’expérience
    Sharknado CGI bas de gamme Requins numériques sans poids ni physique réaliste Transformation involontaire en comédie
    The Giant Claw Marionnette Oiseau géant ressemblant à un dindon articulé Hilarité immédiate à chaque apparition
    Jaws: The Revenge Animatronique défaillant Requin mécanique rigide qui explose sans raison Rupture complète de l’immersion
    The Langoliers CGI primitive Monstres semblables à des économiseurs d’écran Déception après 2h de montée en tension
    Jason X Effets numériques de combat Combats sans impact physique crédible Transformation du film d’horreur en parodie involontaire

    Dans “Death Bed: The Bed That Eats” (1977), les effets spéciaux censés montrer un lit dévorant ses victimes consistent principalement en des bulles d’acide jaune surgissant à l’écran tandis que les objets disparaissent entre deux coupes. Cette approche artisanale, due aux contraintes budgétaires, produit un résultat si éloigné de l’horreur véritable que le film est devenu culte pour son absurdité. Comble de l’ironie, cette œuvre méconnue pendant des décennies a été redécouverte grâce à un monologue de Patton Oswalt mentionnant l’existence improbable d’un film sur un lit mangeur d’hommes.

    Les scénarios qui défient toute logique : analyse des intrigues les plus absurdes

    L’horreur cinématographique peut s’accommoder d’une certaine suspension de l’incrédulité, mais certains films dépassent largement les limites du raisonnable avec des scénarios qui semblent écrits sous l’influence de substances hallucinogènes. “The Room” (2003), bien que se présentant comme un drame, illustre parfaitement cette catégorie avec ses intrigues abandonnées (le cancer de Lisa mentionné puis oublié), ses personnages apparaissant puis disparaissant sans explication, et ses dialogues non-séquentiels qui suggèrent que les scènes ont été assemblées aléatoirement au montage.

    “Maximum Overdrive” (1986), adaptation par Stephen King lui-même de sa nouvelle “Trucks”, propose un concept déjà fragile : une comète passe près de la Terre et anime toutes les machines qui se retournent contre l’humanité. Le film pousse la logique à son paroxysme avec des distributeurs automatiques lançant des canettes sur les passants et des tondeuses à gazon pourchassant les enfants. Les personnages, plutôt que de simplement débrancher les machines ou attendre que leurs batteries s’épuisent, s’engagent dans une bataille rangée contre la technologie. L’incohérence culmine lorsqu’on découvre que des extraterrestres sont responsables de cette rébellion mécanique – révélation qui n’améliore en rien la cohérence du récit.

    “Slugs” (1988) présente une invasion de limaces carnivores dans une petite ville américaine. Si le concept de créatures lentes dévorant des humains semble déjà problématique, le film pousse l’absurdité en montrant des personnages incapables d’échapper à ces mollusques qui se déplacent à quelques centimètres par minute. Le point culminant de l’illogisme survient lorsque les autorités décident de verser des produits chimiques dans les égouts, créant une réaction qui fait exploser simultanément toutes les toilettes de la ville, dans une séquence qui défie toute plausibilité scientifique.

    Des prémisses intenables aux développements catastrophiques

    Certains films d’horreur partent de concepts potentiellement intéressants mais s’effondrent dans leur développement. “The Happening” (2008) de M. Night Shyamalan propose une prémisse environnementale: les plantes, se sentant menacées par l’humanité, libèrent une toxine poussant les humains au suicide. L’exécution trébuche rapidement avec des personnages fuyant littéralement le vent (vecteur supposé de la toxine) et parlant aux plantes en plastique. La résolution suggérant que les plantes ont simplement “changé d’avis” représente l’une des conclusions les plus anticlimactiques du cinéma d’horreur moderne.

    “Thankskilling” (2009) présente une dinde tueuse possédée, parlante et vulgaire qui terrorise un groupe d’étudiants pendant les vacances de Thanksgiving. Si le concept parodique est assumé, le développement narratif défie toute logique lorsque la dinde se déguise en humain simplement en portant un masque, trompe les personnages malgré sa taille de volatile, et utilise des capacités surnaturelles qui varient selon les besoins du scénario. Le film célèbre sa propre absurdité, mais échoue même dans sa tentative de parodie cohérente.

    • Les défaillances scénaristiques les plus courantes dans les navets d’horreur :
    • Personnages prenant systématiquement les pires décisions possibles
    • Règles surnaturelles établies puis immédiatement contredites
    • Intrigues secondaires abandonnées sans résolution
    • Antagonistes aux motivations incompréhensibles ou contradictoires
    • Deus ex machina absurdes pour résoudre des situations sans issue
    • Explications scientifiques défiant les lois fondamentales de la physique
    • Personnages oubliant des informations cruciales qu’ils possédaient dans des scènes précédentes

    “Birdemic: Shock and Terror” (2010) mérite une analyse particulière pour son scénario défiant toute logique. Le film combine maladroitement romance d’entreprise et catastrophe écologique, avec des oiseaux devenus agressifs à cause du réchauffement climatique. Les personnages se défendent contre ces volatiles avec des cintres, tandis que le protagoniste sort de nulle part des armes à feu et des gilets pare-balles sans explication. L’incohérence atteint son apogée quand les oiseaux, après avoir causé des ravages, décident simplement de s’envoler vers l’horizon, concluant ainsi le film sans résolution claire.

    Film Prémisse initiale Point d’effondrement logique Type d’incohérence
    The Happening Plantes émettant une toxine létale Les plantes “changent d’avis” sans raison Résolution arbitraire
    Birdemic Oiseaux rendus agressifs par le réchauffement climatique Attaques avec des explosifs attachés aux pattes Mécanisme inexplicable
    Slugs Limaces carnivores envahissant une ville Humains incapables d’échapper à des mollusques Victimes irrationnellement vulnérables
    Thankskilling Dinde tueuse possédée Volatile se faisant passer pour humain avec un simple masque Crédulité impossible des personnages
    Maximum Overdrive Machines animées par une comète Révélation finale d’une invasion extraterrestre Changement arbitraire de prémisse

    “La Légende du Titanic” (1999), film d’animation italien, réécrit l’histoire du naufrage du célèbre paquebot de façon hallucinante. Dans cette version, le navire ne coule pas à cause d’un iceberg mais d’un complot orchestré par un homme d’affaires maléfique collaborant avec des requins parlants. Le navire est finalement sauvé par une pieuvre géante qui soulève le bateau et sauve tous les passagers. Cette tentative de transformer une tragédie historique en conte pour enfants crée un récit tellement déconnecté de la réalité qu’il en devient presque expérimental dans son absurdité.

    https://divertissement.frfam.com/Films/1001001322.html

    Les performances d’acteurs qui transforment l’horreur en comédie involontaire

    L’horreur efficace dépend fortement de performances d’acteurs convaincantes, capables de transmettre la terreur et l’angoisse. Malheureusement, certains films offrent des prestations si désastreuses qu’elles transforment instantanément des scènes censées être terrifiantes en moments de comédie involontaire. Nicolas Cage, dans “The Wicker Man” (2006), livre une performance devenue légendaire pour ses excès. La scène où il hurle “PAS LES ABEILLES!” alors qu’on lui verse une ruche sur la tête est désormais un mème internet célèbre. Ses expressions faciales exagérées et ses explosions de colère démesurées créent un décalage complet avec l’atmosphère de suspense que le film tente vainement d’établir.

    Tommy Wiseau dans “The Room” représente peut-être le sommet de l’anti-jeu d’acteur. Son accent indéfinissable, ses intonations aléatoires et ses expressions faciales figées ont transformé des répliques banales comme “Oh, salut Mark” en références culturelles. Les scènes dramatiques où son personnage devrait exprimer une détresse émotionnelle deviennent involontairement hilarantes à cause de son incapacité fondamentale à transmettre des émotions crédibles. Le rire nerveux qu’il produit régulièrement au milieu de conversations sérieuses est devenu emblématique d’une absence totale de naturel.

    Bela Lugosi, acteur légendaire associé au rôle de Dracula, livre sa performance la plus catastrophique dans “Plan 9 from Outer Space”. Décédé pendant le tournage après avoir filmé quelques scènes seulement, il est remplacé par le chiropracteur du réalisateur, significativement plus grand et blond, qui passe l’intégralité du film à cacher son visage derrière sa cape. Cette substitution grotesque illustre parfaitement comment une décision de casting désastreuse peut ruiner complètement la crédibilité d’un film d’horreur.

    Les dialogues improbables et leur interprétation catastrophique

    Même les meilleurs acteurs peuvent être sabotés par des dialogues absurdes, mais certaines combinaisons d’écriture médiocre et d’interprétation catastrophique créent des moments de cinéma inoubliables pour toutes les mauvaises raisons. Dans “Troll 2”, la scène où Joshua tente de prévenir sa famille qu’ils sont sur le point de manger de la nourriture empoisonnée culmine avec le désormais célèbre “Ils mangent son pouding!” hurlé avec une intensité mélodramatique totalement déconnectée de la situation. L’acteur, un enfant visiblement mal dirigé, passe instantanément de l’apathie à l’hystérie sans aucune transition émotionnelle crédible.

    Mark Wahlberg dans “The Happening” livre une performance particulièrement désorientante en professeur de sciences confronté à une catastrophe écologique. Son ton perpétuellement surpris et sa manière de parler aux plantes (“Hé, petite plante. S’il te plaît, ne nous tue pas”) illustrent la confusion entre ce qui devrait être terrifiant et ce qui devient involontairement comique. La scène où il tente de raisonner avec une plante en plastique représente peut-être l’un des sommets de l’absurde non intentionnel dans le cinéma d’horreur moderne.

    • Les symptômes d’une performance catastrophique dans un film d’horreur :
    • Hurlement prolongé face à une menace mineure ou inexistante
    • Transition brutale entre apathie complète et hystérie sans motivation claire
    • Dialogue technique prononcé sans aucune compréhension apparente du sens
    • Réactions émotionnelles complètement déconnectées de la situation (rire pendant un danger mortel)
    • Accent fluctuant inexplicablement au cours du même film
    • Lecture mécanique des répliques sans inflexion naturelle
    • Expressions faciales figées indépendamment des événements dramatiques

    Dans “The Room”, la scène de la révélation du cancer représente un cas d’école d’interactions humaines incompréhensibles. Lorsque le personnage de Lisa mentionne nonchalamment “Je viens d’apprendre que j’ai un cancer du sein”, sa mère répond par un simple “Ne t’inquiète pas pour ça” avant de changer complètement de sujet. Cette séquence, jouée avec une indifférence stupéfiante par les deux actrices, défie toute convention dramatique et toute compréhension psychologique basique du comportement humain face à une nouvelle tragique.

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