Fermer Le Menu
Geekorama
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Geekorama
    • WEB
    • DEV
    • IA
    • TECH
      • FINTECH
      • CULTURE
      • LOISIR
      • MOBILE
      • SECURITE
    • MARKETING
    • GAMING
    • MOBILITE
    • ACTU
    • BLOG
    • FORUM
    Geekorama
    La maison»Jeux Vidéo»Classement des jeux Final Fantasy : du pire au meilleur
    découvrez notre classement des jeux final fantasy, classés du pire au meilleur. plongez dans l'univers captivant de cette saga emblématique et trouvez votre prochain jeu à explorer, que vous soyez un nouvel aventurier ou un fan de longue date.
    Jeux Vidéo

    Classement des jeux Final Fantasy : du pire au meilleur

    LaurentPar Laurent27 avril 2025Aucun commentaire17 Minutes de Lecture

    La saga Final Fantasy représente l’un des piliers les plus emblématiques du jeu vidéo depuis plus de 35 ans. Ce qui avait commencé comme une ultime tentative désespérée d’un studio au bord de la faillite s’est transformé en une franchise mythique ayant vendu des millions d’exemplaires à travers le monde. Avec ses récits épiques, ses systèmes de combat en constante évolution et ses mélodies inoubliables signées Nobuo Uematsu, la série a conquis le cœur de générations entières de joueurs. Mais dans cette impressionnante collection de titres, lesquels brillent véritablement et lesquels restent dans l’ombre ? Quels sont les incontournables de Final Fantasy et quels sont ceux qu’on peut légitimement éviter ? Notre classement exhaustif passe en revue tous les épisodes principaux pour établir un verdict définitif.

    Table des matières

    • 1 Les débuts difficiles : les premiers pas de Final Fantasy
      • 1.1 Pourquoi Final Fantasy II reste le moins apprécié de la série
    • 2 L’ascension vers la gloire : la renaissance sur SNES
      • 2.1 Final Fantasy VI : le chef-d’œuvre intemporel de l’ère 16-bits
    • 3 La révolution 3D : l’âge d’or PlayStation
      • 3.1 Final Fantasy VII : le phénomène qui a transformé les RPG
    • 4 L’ère de transition : Final Fantasy à l’ère PS2
      • 4.1 Les innovations technologiques de cette génération
      • 4.2 Final Fantasy X : le tournant vers la modernité narrative
    • 5 L’ère controversée : la trilogie Final Fantasy XIII

    Les débuts difficiles : les premiers pas de Final Fantasy

    Parler de Final Fantasy, c’est évoquer une épopée vidéoludique qui a débuté en 1987, à une époque où le RPG japonais n’était encore qu’à ses balbutiements sur le marché international. Ce qui devait être le “dernier espoir” de Square s’est transformé en un succès retentissant qui allait définir tout un genre.

    Le tout premier Final Fantasy sur NES introduisait déjà des concepts innovants pour l’époque, comme la possibilité de créer une équipe de quatre personnages parmi six classes distinctes (Guerrier, Mage blanc, Mage noir, Moine, Voleur, ou Mage rouge). Cette flexibilité permettait déjà différentes approches stratégiques, mais le jeu souffrait de limitations techniques évidentes et d’une histoire minimaliste tournant autour de quatre guerriers de la lumière cherchant à raviver des cristaux élémentaires.

    Peu après, Final Fantasy II tentait de se démarquer avec un système de progression basé sur l’utilisation des compétences plutôt que sur des points d’expérience traditionnels. Malheureusement, cette mécanique était facilement exploitable – les joueurs pouvaient simplement attaquer leurs propres personnages pour augmenter leurs statistiques. Ce problème n’a jamais été corrigé, même dans les versions remasterisées.

    découvrez notre classement complet des jeux final fantasy, évalués du pire au meilleur. plongez dans l'univers mythique de cette série légendaire et trouvez quel opus mérite sa place au sommet. idéal pour les nouveaux joueurs et les fans de longue date !

    Ces premiers jeux posaient néanmoins les fondations d’une série légendaire, introduisant des éléments qui deviendraient emblématiques comme les chocobos (ces oiseaux jaunes géants servant de monture) ou encore le personnage récurrent de Cid. Ils comportaient cependant plusieurs défauts majeurs qui les rendent difficiles à apprécier pleinement aujourd’hui :

    • Interface utilisateur archaïque et peu intuitive
    • Difficulté parfois frustrante et mal équilibrée
    • Absence de développement approfondi des personnages
    • Mécaniques de combat rigides et répétitives
    • Traductions approximatives dans les versions occidentales

    Le troisième opus, Final Fantasy III, marquait une avancée significative avec l’introduction du système de jobs (métiers), permettant aux personnages de changer de classe et d’apprendre de nouvelles compétences. Toutefois, ce jeu n’est arrivé en Occident que 16 ans après sa sortie japonaise, sous la forme d’un remake 3D sur Nintendo DS, ce qui a limité son impact culturel par rapport aux épisodes ultérieurs.

    Titre Année de sortie originale Plateforme d’origine Innovation majeure
    Final Fantasy 1987 NES Création d’équipe personnalisée
    Final Fantasy II 1988 NES Système de progression basé sur l’utilisation
    Final Fantasy III 1990 NES Introduction du système de jobs

    Ces premiers opus constituent aujourd’hui davantage des curiosités historiques que des expériences véritablement agréables pour les nouveaux venus. Heureusement, les Pixel Remasters publiés récemment offrent une façon plus accessible de découvrir ces classiques avec des améliorations graphiques, sonores et ergonomiques bienvenues.

    Pourquoi Final Fantasy II reste le moins apprécié de la série

    Parmi les premiers épisodes, Final Fantasy II occupe une place particulière en tant que mouton noir de la famille. Son système de progression basé sur l’utilisation des compétences était révolutionnaire en théorie, mais désastreux en pratique. Plus vous utilisiez une arme ou un sort, plus vous deveniez compétent avec celui-ci – une idée qui semble intuitive mais qui a conduit à de nombreuses dérives.

    La conséquence la plus absurde était que les joueurs passaient des heures à faire attaquer leurs personnages entre eux pour augmenter artificiellement leurs statistiques de combat et de santé. Cette exploitation du système transformait les séances de jeu en séances d’automutilation répétitive qui nuisaient considérablement à l’immersion.

    Le scénario de Final Fantasy II tentait pourtant d’introduire une histoire plus sombre et complexe, avec des thèmes de guerre, d’occupation et de résistance. On y suivait Firion, Maria, Guy et Leon dans leur lutte contre l’Empire de Palamecia. Cette narration plus ambitieuse était malheureusement desservie par :

    • Des dialogues souvent maladroits et répétitifs
    • Une progression narrative incohérente
    • Des personnages secondaires peu mémorables
    • Un rythme inégal entre phases d’action et phases d’exposition
    • Une difficulté parfois punitive sans réelle justification

    Malgré ces défauts considérables, Final Fantasy II a néanmoins introduit plusieurs concepts importants qui ont perduré dans la série, comme un récit plus centré sur des personnages nommés plutôt que des avatars génériques, ainsi que la première apparition du personnage de Cid et des chocobos.

    L’ascension vers la gloire : la renaissance sur SNES

    L’arrivée de la Super Nintendo a marqué un tournant décisif pour Final Fantasy, permettant à la série de s’épanouir techniquement et créativement. C’est véritablement durant cette période que la franchise a trouvé son identité et posé les bases de sa légende.

    Final Fantasy IV, sorti en 1991, représentait une révolution pour la série à bien des égards. C’est le premier jeu à introduire le système de combat ATB (Active Time Battle), où les actions des personnages dépendent d’une jauge qui se remplit en temps réel, ajoutant une dimension tactique et dynamique aux affrontements. Mais plus encore, c’est la narration qui fait un bond spectaculaire.

    L’histoire de Cecil, un chevalier noir confronté à ses propres démons qui entame un voyage de rédemption, offrait pour la première fois des personnages véritablement complexes avec des motivations profondes et des arcs narratifs élaborés. Les thèmes de trahison, d’amitié et de sacrifice donnaient une nouvelle dimension émotionnelle à l’aventure.

    • Premier jeu à présenter des personnages aux personnalités distinctes et développées
    • Introduction du système de combat ATB, devenu emblématique de la série
    • Intrigue abordant des thèmes plus matures et nuancés
    • Utilisation impressionnante des capacités techniques de la SNES
    • Bande-son mémorable signée Nobuo Uematsu

    Final Fantasy V, bien que moins connu en Occident car initialement non localisé, perfectionnait le système de jobs introduit dans Final Fantasy III. Avec 22 classes différentes à maîtriser et la possibilité de combiner des compétences, il offrait une liberté de personnalisation sans précédent permettant des combinaisons tactiques fascinantes.

    Puis vint Final Fantasy VI, considéré par beaucoup comme le chef-d’œuvre absolu de l’ère 16-bits. Avec pas moins de 14 personnages jouables, chacun doté d’une histoire personnelle approfondie et de capacités uniques, il proposait une richesse narrative inédite. Le récit osait des thèmes sombres comme le génocide, le suicide, ou l’apocalypse – le tristement célèbre “World of Ruin” représentant un tournant narratif audacieux.

    Titre Système de combat Personnages jouables Innovation majeure
    Final Fantasy IV Active Time Battle 5 permanents, 12 au total Narration cinématique
    Final Fantasy V ATB amélioré 5 Système de jobs avancé
    Final Fantasy VI ATB avec capacités uniques 14 Structure narrative non-linéaire

    C’est durant cette période que la série a forgé son identité unique, mélangeant fantasy et steampunk, avec des mondes où magie et technologie coexistent. Le talent de Yoshitaka Amano pour le character design et les compositions musicales légendaires de Nobuo Uematsu ont contribué à créer une esthétique distinctive qui reste gravée dans la mémoire collective des joueurs.

    Final Fantasy VI : le chef-d’œuvre intemporel de l’ère 16-bits

    Final Fantasy VI représente l’apogée de la série sur Super Nintendo et demeure pour beaucoup le summum artistique de la franchise. Publié en 1994, ce titre ambitieux défiait les conventions du genre avec une structure narrative éclatée entre de multiples personnages principaux, sans véritable héros central – bien que Terra, la mystérieuse femme dotée de pouvoirs magiques, et Locke, le “chasseur de trésors”, servent souvent de fils conducteurs.

    L’œuvre se distingue par son audace thématique, abordant des sujets rarement traités dans les jeux vidéo de l’époque : génocide ethnique, manipulations psychologiques, dépression, perte d’identité et nihilisme. Le récit prend un tournant saisissant à mi-parcours lorsque l’antagoniste charismatique Kefka, clown psychopathe aux inspirations shakespeariennes, parvient à provoquer l’apocalypse, transformant radicalement la carte du monde et la structure même du jeu.

    Sur le plan ludique, Final Fantasy VI introduisait plusieurs innovations majeures :

    • Le système de Magicite permettant à chaque personnage d’apprendre n’importe quel sort
    • Des capacités spéciales uniques pour chacun des 14 protagonistes
    • Des séquences d’action contextuelles avec des commandes spécifiques
    • La fameuse scène d’opéra, mêlant narration et interactivité d’une façon révolutionnaire
    • Une structure ouverte dans la seconde partie du jeu, avec des quêtes optionnelles approfondissant chaque personnage

    Visuellement, le jeu poussait la Super Nintendo dans ses derniers retranchements, avec des effets spéciaux impressionnants, des sprites détaillés et expressifs, et des décors variés allant de villes steampunk à des paysages post-apocalyptiques. La bande-son de Nobuo Uematsu atteignait des sommets avec des compositions comme “Dancing Mad” (le thème de combat final en plusieurs mouvements) ou “Aria di Mezzo Carattere” (l’air d’opéra).

    L’héritage de Final Fantasy VI reste considérable, ayant influencé d’innombrables RPG ultérieurs par son approche mature de la narration et son équilibre parfait entre systèmes de jeu accessibles et profondeur stratégique. Même en 2025, ses pixels artistiques et son scénario puissant continuent de toucher de nouvelles générations de joueurs.

    La révolution 3D : l’âge d’or PlayStation

    L’arrivée de la PlayStation en 1994 a radicalement transformé l’industrie du jeu vidéo, et la série Final Fantasy a été l’une des principales bénéficiaires de cette révolution technologique. Square, qui entretenait jusque-là une relation privilégiée avec Nintendo, a surpris l’industrie en décidant de développer Final Fantasy VII exclusivement pour la console de Sony, attirée par les nouvelles possibilités offertes par le support CD-ROM.

    Ce septième opus, lancé en 1997, a marqué un tournant décisif non seulement pour la franchise, mais pour les RPG japonais en général. Avec son monde dystopique mêlant cyberpunk, fantasy et écologie, ses cinématiques pré-rendues spectaculaires et son récit complexe abordant des thèmes comme l’identité, la mémoire et le corporatisme, Final Fantasy VII a propulsé le genre dans une nouvelle dimension.

    L’impact culturel de Final Fantasy VII a été phénoménal, particulièrement en Occident où il a servi de porte d’entrée vers les JRPG pour toute une génération de joueurs. Des personnages comme Cloud Strife, Aerith Gainsborough et Sephiroth sont devenus de véritables icônes culturelles, transcendant le cadre du jeu vidéo.

    Les innovations apportées par cette ère PlayStation comprennent :

    • Transition vers des environnements 3D pré-rendus avec personnages polygonaux
    • Cinématiques d’une qualité cinématographique inédite
    • Systèmes de combat hybrides préservant le tour par tour tout en offrant plus de spectacle
    • Univers plus complexes mêlant science-fiction, fantasy et commentaire social
    • Bandes originales orchestrales aux arrangements sophistiqués

    Après l’énorme succès de Final Fantasy VII, Square a poursuivi sur cette lancée avec Final Fantasy VIII en 1999, qui proposait une direction artistique plus réaliste et un système de combat basé sur le “Junction”, permettant de lier des magies aux statistiques des personnages. Bien que divisif en raison de ses mécaniques complexes et de son protagoniste Squall jugé trop introverti par certains, cet épisode a néanmoins séduit par son histoire d’amour centrale et ses thèmes liés au temps et au destin.

    Jeu Année Système de combat Thèmes principaux Réception critique
    Final Fantasy VII 1997 ATB avec Materia Écologie, identité, mémoire Unanimement acclamé
    Final Fantasy VIII 1999 Junction System Amour, destin, paradoxes temporels Controversé mais populaire
    Final Fantasy IX 2000 ATB classique amélioré Nostalgie, quête d’identité, mortalité Très apprécié des puristes

    L’ère PlayStation s’est conclue avec Final Fantasy IX en 2000, un retour aux sources délibéré avec son esthétique médiévale-fantastique et ses personnages aux proportions déformées rappelant les anciens opus. Cet hommage aux origines de la série, porté par des personnages attachants comme Vivi le mage noir et Adelbert Steiner, est souvent considéré comme le chant du cygne de la formule classique de Final Fantasy.

    Cette trilogie PlayStation constitue pour beaucoup l’âge d’or de Final Fantasy, avec des jeux qui ont su allier innovation technique, profondeur narrative et systèmes de jeu raffinés, tout en touchant un public plus large que jamais.

    Final Fantasy VII : le phénomène qui a transformé les RPG

    Final Fantasy VII n’est pas seulement un jeu vidéo – c’est un phénomène culturel qui a redéfini ce qu’un RPG japonais pouvait accomplir en termes de narration, de présentation et d’impact émotionnel. Sorti en 1997 sur PlayStation, il représentait un investissement colossal de 45 millions de dollars pour Square, un pari risqué qui s’est transformé en l’un des succès les plus retentissants de l’histoire du jeu vidéo.

    L’histoire suit Cloud Strife, un mercenaire au passé trouble qui rejoint le groupe éco-terroriste AVALANCHE dans leur lutte contre la mégacorporation Shinra, qui exploite l’énergie vitale de la planète. Ce qui commence comme un simple conflit s’étend progressivement à une menace existentielle lorsque Sephiroth, ancien héros devenu antagoniste charismatique, entre en scène avec ses projets apocalyptiques.

    Plusieurs facteurs expliquent l’impact considérable de ce titre :

    • La transition spectaculaire de la 2D à la 3D, avec des environnements pré-rendus somptueux
    • Des cinématiques FMV (Full Motion Video) d’une qualité jusqu’alors inédite
    • Une narration mature abordant des thèmes comme l’identité fragmentée, le deuil et la catastrophe écologique
    • Le système de Materia permettant une personnalisation poussée des capacités des personnages
    • Des moments narratifs devenus iconiques, comme la mort d’Aerith, bouleversant les conventions du genre

    Le succès commercial fut phénoménal avec plus de 13 millions d’exemplaires vendus sur la version originale, sans compter les nombreux portages et remakes ultérieurs. Plus important encore, Final Fantasy VII a ouvert les portes du marché occidental aux JRPG, transformant un genre de niche en phénomène mainstream et influençant d’innombrables développeurs.

    Son héritage est tel que Square Enix a entrepris un ambitieux projet de remake en plusieurs parties, débuté en 2020 avec Final Fantasy VII Remake et poursuivi en 2024 avec Final Fantasy VII: Rebirth. Ces réinterprétations modernes ne se contentent pas de mettre à jour les graphismes, mais réinventent l’histoire originale avec de nouvelles dimensions narratives et un système de combat hybride combinant action et stratégie.

    Plus qu’un simple jeu vidéo, Final Fantasy VII est devenu un univers transmedia complet avec le film Advent Children, le spin-off Crisis Core, et diverses autres extensions qui continuent d’explorer et d’enrichir son monde presque trois décennies après sa sortie initiale.

    L’ère de transition : Final Fantasy à l’ère PS2

    Avec l’arrivée de la PlayStation 2 en 2000, Final Fantasy a dû à nouveau se réinventer pour tirer parti des nouvelles possibilités technologiques tout en satisfaisant un public aux attentes toujours plus élevées. Cette période a vu la naissance de titres profondément novateurs mais aussi particulièrement divisifs au sein de la communauté.

    Final Fantasy X, publié en 2001, marque plusieurs ruptures significatives avec le passé. Premier opus entièrement doublé en voix, il abandonne les décors pré-rendus au profit d’environnements 3D complets. Son système de combat dit CTB (Conditional Turn-Based) délaisse l’ATB pour revenir à un tour par tour plus stratégique, mais totalement repensé. L’histoire de Tidus et Yuna dans le monde de Spira, menacé par l’entité destructrice Sin, propose une narration plus linéaire mais aussi plus cinématique.

    Cette approche plus guidée devait beaucoup à l’influence grandissante du cinéma sur le jeu vidéo, mais aussi à la volonté de rendre l’expérience accessible aux nouveaux joueurs attirés par les graphismes impressionnants et les cinématiques spectaculaires. FFX introduisait également la Sphéro-grille, un système de progression non-linéaire qui permettait de développer les personnages selon des chemins personnalisés.

    Face à l’immense succès de Final Fantasy X, Square a fait un choix sans précédent en développant une suite directe, Final Fantasy X-2. Ce titre plus léger et coloré, centré sur Yuna devenue chasseuse de sphères, tranchait radicalement avec l’atmosphère de son prédécesseur. Son système de Dresssphères (changement de tenue pour modifier les capacités) et son ton inspiré de la J-pop ont divisé les fans, mais son combat dynamique reste l’un des plus fluides de la série.

    Les innovations technologiques de cette génération

    • Doublage vocal complet des personnages principaux
    • Environnements entièrement modélisés en 3D
    • Animations faciales détaillées pour les scènes émotionnelles
    • Bande sonore mixant compositions orchestrales et influences contemporaines
    • Systèmes de progression non-linéaires (Sphéro-grille, Dresssphères)

    Cette période a également vu Square Enix (suite à la fusion des deux entreprises) expérimenter avec des concepts radicalement nouveaux, comme en témoigne Final Fantasy XI. Premier MMO de la série, ce titre audacieux proposait un monde persistant où des milliers de joueurs pouvaient interagir dans l’univers de Vana’diel. Nécessitant un abonnement mensuel, il représentait un changement fondamental dans la conception même de ce que pouvait être un Final Fantasy.

    Titre Année Genre Innovations principales Réception
    Final Fantasy X 2001 JRPG solo linéaire Doublage complet, CTB, Sphéro-grille Acclamé (92/100 Metacritic)
    Final Fantasy X-2 2003 JRPG solo plus ouvert Dresssphères, combat ATB rapide Bien reçu mais controversé (85/100)
    Final Fantasy XI 2002 MMORPG Monde persistant, jeu multiplateforme Succès durable (85/100)
    Final Fantasy XII 2006 JRPG solo semi-ouvert Combat en temps réel, système Gambit Très bien reçu (92/100)

    La génération PS2 s’est conclue avec Final Fantasy XII en 2006, qui a représenté peut-être le changement le plus radical pour un épisode solo de la série. Abandonnant les écrans de combat séparés, il proposait un monde semi-ouvert où les ennemis étaient visibles et les combats se déroulaient directement dans l’environnement, à l’aide d’un système en temps réel avec pause active. L’introduction du système “Gambit”, permettant de programmer le comportement des personnages via des conditions si/alors, préfigurait les systèmes d’IA de nombreux RPG modernes.

    Situé dans le monde d’Ivalice (déjà exploré dans Final Fantasy Tactics), FFXII proposait une histoire politique complexe inspirée de Star Wars et des œuvres d’Akira Kurosawa. Son approche mature et son gameplay novateur lui ont valu des critiques excellentes, mais certains fans regrettaient l’abandon de l’approche traditionnelle de la série.

    Final Fantasy X : le tournant vers la modernité narrative

    Final Fantasy X occupe une place particulière dans l’histoire de la franchise, marquant la transition vers une approche résolument moderne du JRPG. Premier opus développé pour la PlayStation 2, il exploitait la puissance de cette console pour offrir une expérience narrative profondément immersive et émotionnelle.

    L’histoire se déroule dans le monde de Spira, constamment menacé par une entité destructrice nommée Sin. Le protagoniste Tidus, star de blitzball (sport aquatique futuriste) se retrouve projeté dans cet univers étrange après la destruction de sa ville natale. Il y rencontre Yuna, une invocatrice entreprenant un pèlerinage pour vaincre Sin, et décide de l’accompagner. Ce qui semble initialement être une quête héroïque classique se transforme progressivement en une réflexion nuancée sur la foi, les traditions oppressives et le sacrifice personnel.

    Plusieurs aspects font de Final Fantasy X une œuvre charnière pour la série :

    • Premier jeu entièrement doublé, avec des performances vocales apportant une nouvelle dimension aux personnages
    • Narration plus cinématique et linéaire, privilégiant la cohérence du récit
    • Système de combat CTB permettant une réflexion stratégique plus poussée
    • Relation romantique entre Tidus et Yuna développée avec une profondeur inédite
    • Thèmes religieux et philosophiques traités avec maturité et nuance

    La conception visuelle du monde de Spira, mélangeant influences polynésiennes, asiatiques et fantasy, a créé un univers cohérent et mémorable. Les environnements variés, des plages tropicales de Besaid aux temples ancestraux de Zanarkand, ont établi une nouvelle référence esthétique pour les RPG de l’époque.

    Sur le plan musical, Final Fantasy X marquait également un tournant avec les dernières compositions de Nobuo Uematsu pour un jeu principal de la série (bien qu’il ait partagé ce travail avec Masashi Hamauzu et Junya Nakano). Des morceaux comme “To Zanarkand” et “Suteki Da Ne” sont devenus emblématiques de l’évolution du jeu vidéo vers une forme d’expression artistique à part entière.

    La popularité durable de Final Fantasy X s’explique aussi par son accessibilité : il offrait aux nouveaux venus un point d’entrée idéal dans la série tout en satisfaisant les vétérans avec ses systèmes de jeu profonds. Son succès a d’ailleurs conduit à la première suite numérotée de la série, Final Fantasy X-2, explorant l’avenir de Spira après les événements du premier jeu.

    L’ère controversée : la trilogie Final Fantasy XIII

    Publications similaires :

    1. Les 5 meilleurs jeux de tennis à découvrir pendant Roland-Garros
    2. Les 10 meilleurs jeux vidéo de tous les temps
    3. Les meilleurs jeux d’horreur gratuits à découvrir
    4. Notre classement des 20 meilleurs jeux PSP de tous les temps
    classement final fantasy final fantasy jeux vidéo meilleurs jeux pires jeux
    Part. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr E-mail
    Laurent

    Un geek amoureux de la tech qui veut partager sa connaissance avec vous !

    Connexes Postes

    Marvel’s Spider-Man 3 : date de sortie, gameplay et trailer, tout ce que l’on sait

    7 juin 2025

    Dishonored 3 : date de sortie, gameplay et toutes les nouveautés à connaître

    7 juin 2025

    Les révélations de One Piece 1119 : le réveil du robot géant et le flashback avec Joy Boy

    6 juin 2025
    Laisser Une Réponse Annuler La Réponse

    Validé saison 4 : date de sortie, épisodes, casting et trailer

    15 juin 2025

    PC portable, PC fixe ou tablette : le match 2025

    13 juin 2025

    Qui est Emma Myers, l’actrice qui joue Enid Sinclair dans la série Mercredi ?

    7 juin 2025

    Heeramandi saison 2 : un pari risqué qui divise les fans de la pop culture

    7 juin 2025

    Emma Watson et Tom Felton : une amitié entre magie et rumeurs d’amour

    7 juin 2025

    Saison 2 de Cyberpunk Edgerunners : date de sortie, trailer et dernières nouvelles

    7 juin 2025
    • A propos
    • Politique de Cookies
    • Politique de Confidentialité
    • Mentions légales
    • Contact
    © 2025 GEEKORAMA

    Type ci-dessus et appuyez sur Enter pour la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

    Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK