Le paysage des city builders s’enrichit d’un nouveau venu prometteur : Town to City. Laissant derrière lui les quadrillages rigides, ce jeu d’accès anticipé invite les joueurs à réinventer la construction urbaine dans un cadre méditerranéen du XIXe siècle. Entre liberté créative et gestion urbaine, Town to City s’impose comme une expérience rafraîchissante, à mi-chemin entre rigueur et détente, parfaite pour les fans passionnés d’Anno, SimCity ou Cities: Skylines en quête de nouveautés. En combinant une esthétique charmante au style blocky et une multiplicité d’options de personnalisation, il promet une immersion aussi plaisante qu’exigeante dans la création de villes.
Table des matières
Town to City : un city builder sans grille à découvrir
Town to City se démarque dès le premier lancement par son système innovant sans grille, contrastant avec la rigidité des classiques tels que Caesar ou Pharaoh. Cette liberté forme le cœur de l’expérience, où routes sinueuses et bâtisses s’épanouissent en des agencements organiques, mais elle demande aussi une certaine souplesse d’esprit. Le joueur doit en effet accepter l’imperfection, les axes légèrement désaxés, et parfois des objets décoratifs mal alignés, un challenge esthétique inédit dans le genre.
Mode campagne et sandbox : deux approches complémentaires
Le jeu propose une campagne immersive ainsi qu’un mode bac à sable étendu, permettant d’apprivoiser progressivement ses mécaniques :
- 🌿 Campagne : Explorez la cité de Belvue, puis déverrouillez la carte de Fontebrac avec ses fonctionnalités agricoles et économiques. Des quêtes variées, de la simple plantation de fleurs à l’élaboration de labyrinthes végétaux, rythment le gameplay et offrent des récompenses uniques non disponibles en sandbox.
- 🏙️ Sandbox : Cinq cartes au total, dont les deux de la campagne plus trois nouvelles, Creusemont, Ventelieu – une plaine entièrement plate – et Montedeux, avec son relief montagneux particulièrement exigeant pour le placement des infrastructures.
Carte 🗺️ | Caractéristiques clés ⚙️ | Défis pour le joueur 🎯 |
---|---|---|
Belvue | Cité de départ, paysage méditerranéen classique | Gestion classique et intégration de nouvelles quêtes |
Fontebrac | Ajout des mécanismes économiques et agricoles | Complexification des ressources et production |
Ventelieu | Terrain totalement plat | Liberté maximale d’aménagement |
Montedeux | Relief avec montagnes et crevasses | Restriction spatiale, construction intelligente obligatoire |
Creusemont | Carte avec topographie variée | A découvrir dans les prochaines mises à jour |
Personnalisation et diversité des décors, un point fort de Town to City
La richesse créative s’exprime dans une panoplie d’objets décoratifs et constructions à débloquer via un arbre de recherche diversifié. Un exemple frappant : un même élément floral change d’apparence selon son emplacement, passant d’une jardinière à une guirlande suspendue, ou même à des nénuphars sur l’eau. Cette flexibilité dépasse l’expérience offerte par des titres comme Tropico ou Banished, où les décorations restent plus statiques.
- 🌸 Décors adaptatifs
- 🏘️ Multiples types de bâtiments à débloquer selon la taille de la ville
- 🔍 Effet de surprise à chaque découverte d’élément dans l’arbre de recherche
Aspects techniques et limitations à surveiller dans Town to City
Si Town to City impressionne par son ambiance relaxante et son moteur graphique stylisé, quelques bémols techniques sont à noter :
- ⚠️ Absence de génération procédurale des cartes, limitant la rejouabilité
- ⚠️ Performances en baisse lors de la gestion de grandes villes (plus de 100 bâtiments)
- ⚠️ Difficultés de gestion de la précision des placements due à la fonction sans grille
- ⚠️ Campagne répétitive sur le long terme avec peu de dynamisme dans les quêtes
Cependant, ces limitations n’entravent pas totalement le plaisir, même si elles pourraient refroidir les amateurs accusant une sensibilité à l’optimisation, contrairement aux grosses productions comme Cities XL ou Surviving Mars. L’équilibre entre accessibilité et profondeur reste une équation perfectible.
Durée de vie et rejouabilité pour les stratèges urbains
La campagne compte environ 8 à 10 heures, offrant une immersion suffisante dans l’univers de Belvue et Fontebrac. Ajoutez-y les cinq cartes sandbox et vous cumulez entre 20 et 25 heures de construction libre, convenant à un public fidèle aux city builders indépendants.
Aspect ⏳ | Valeur estimée 🔢 | Commentaires 💬 |
---|---|---|
Durée moyenne campagne | 8-10 heures | Deux cartes combinées, quêtes variées |
Temps sandbox total | 20-25 heures | 5 cartes disponibles pour des créations libres |
Nombre maxim. bâtiments | +100 | Performance sensible au-delà dans certains configs |
Une expérience dans la lignée des city builders mythiques, avec ses spécificités
Town to City s’inspire des piliers du genre comme SimCity, Cities: Skylines, et même Planetbase, tout en y injectant une dose d’originalité avec son style méditerranéen et son gameplay libre. Il invite le joueur à lâcher prise sur la géométrie rigide et à créer des espaces vivants en laissant parler sa créativité.
- 🎮 Liberté créative exceptionnelle
- 📜 Histoire immersive via la campagne et les quêtes
- 🌍 Multiplicité des cartes variées
- 🎨 Esthétique charmante et musicale relaxante
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